Texte intégral
Q - En quoi est-ce important que cette Convention sur les disparitions forcées soit adoptée lors de cette première session du tout nouveau Conseil des Droits de l'Homme ?
R - Il nous paraît très important que cette Convention soit adoptée tout de suite par ce Conseil des Droits de l'Homme car elle impose aux Etats l'obligation de prévenir les disparitions et de punir les coupables. On sait très bien que ce thème constitue aujourd'hui une extrême actualité puisqu'il y a des disparitions forcées tous les jours. Et en même temps, ce texte interdit la détention secrète et exige l'information des familles. Il est effrayant de voir qu'on ne peut avoir de nouvelles de quelqu'un dont on ne sait s'il est mort ou vivant.
Q - Justement, dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme, l'objet de cette Convention revêt une importance toute particulière ?
R - Cette question revêt en effet une importance particulière dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il est important en toutes circonstances de concilier la lutte contre le terrorisme et le respect du droit. Il n'existe pas d'opposition entre sécurité et Droits de l'Homme. Certaines dispositions du texte, qui renforcent les garanties autour de la détention, comme l'obligation de communiquer le nom des personnes détenues ou l'extension de l'habeas corpus, devraient contribuer à l'avenir à assurer la garantie des droits des détenus indépendamment des raisons qui ont conduit à cette détention.
Q - L'adoption de cette Convention contribue-t-elle selon vous à la crédibilité de ce nouveau Conseil ?
R - Il me paraît tout à fait nécessaire que la réforme des Nations unies qui a abouti à la création de ce nouveau Conseil, qui ne va pas se contenter de traiter les questions de Droits de l'Homme seulement quelques jours par an mais toute l'année, puisse aussi faire la preuve de sa propre identité même en matière des Droits de l'Homme en votant ce texte.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juin 2006
R - Il nous paraît très important que cette Convention soit adoptée tout de suite par ce Conseil des Droits de l'Homme car elle impose aux Etats l'obligation de prévenir les disparitions et de punir les coupables. On sait très bien que ce thème constitue aujourd'hui une extrême actualité puisqu'il y a des disparitions forcées tous les jours. Et en même temps, ce texte interdit la détention secrète et exige l'information des familles. Il est effrayant de voir qu'on ne peut avoir de nouvelles de quelqu'un dont on ne sait s'il est mort ou vivant.
Q - Justement, dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme, l'objet de cette Convention revêt une importance toute particulière ?
R - Cette question revêt en effet une importance particulière dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il est important en toutes circonstances de concilier la lutte contre le terrorisme et le respect du droit. Il n'existe pas d'opposition entre sécurité et Droits de l'Homme. Certaines dispositions du texte, qui renforcent les garanties autour de la détention, comme l'obligation de communiquer le nom des personnes détenues ou l'extension de l'habeas corpus, devraient contribuer à l'avenir à assurer la garantie des droits des détenus indépendamment des raisons qui ont conduit à cette détention.
Q - L'adoption de cette Convention contribue-t-elle selon vous à la crédibilité de ce nouveau Conseil ?
R - Il me paraît tout à fait nécessaire que la réforme des Nations unies qui a abouti à la création de ce nouveau Conseil, qui ne va pas se contenter de traiter les questions de Droits de l'Homme seulement quelques jours par an mais toute l'année, puisse aussi faire la preuve de sa propre identité même en matière des Droits de l'Homme en votant ce texte.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juin 2006