Texte intégral
Messieurs les Présidents, Cher Didier, Cher Gilbert,
Monsieur le Maire de ROYAN (ou son représentant),
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers Amis,
Je suis très heureux de vous retrouver pour ces « Rencontres nationales des élus des communes touristiques » qui réunissent, pour la 2ème année consécutive, les adhérents de l'Association nationale des Maires des Stations classées et des Communes touristiques et ceux de l'Association nationale des Maires des Stations de Montagne.
En décidant une mise en commun des moyens, un rapprochement des hommes et une discussion ouverte sur des problématiques jumelles, vous adressez à l'ensemble de la communauté touristique nationale un message fort : c'est l'union qui permettra de déjouer les pièges de la transversalité.
Vous oeuvrez ainsi résolument en faveur d'une plus grande reconnaissance de notre secteur touristique et je tiens à vous assurer de mon soutien et de ma volonté d'accompagner prochainement cette démarche. Je vous en dirai un peu plus à l'occasion des prochaines Assises en novembre ...
Au-delà de ce message d'union, le choix de la ville de Royan pour accueillir, après Paris, vos deux Assemblées générales est particulièrement emblématique de la volonté d'excellence qui vous anime.
Station historique réputée pour l'élégance de ses villas et l'architecture années 50 qui rappelle les fastes des Bains de Mer de jadis, Royan est aussi et surtout une station très dynamique où le tourisme constitue la 1ère activité économique avec 1,5 millions de visiteurs accueillis chaque année.
Première station balnéaire, avec Saint-Gilles-Croix de Vie en Vendée labellisée « Familleplus », Royan développe des équipements nombreux et variés pour offrir aux touristes de demain toutes les facilités et le meilleur des accueils. Mais je ne doute pas que Courchevel, qui lui succèdera en 2007, saura relever le défi.
Nous voilà donc au seuil d'une nouvelle saison touristique qui s'annonce prometteuse.
2005 avait déjà permis de renouer avec des chiffres de fréquentation encourageants : 75,3 millions de touristes étrangers accueillis, soit une hausse de 0,5% en volume mais surtout une augmentation des recettes de 3,5% à 34 milliards d'euros, grâce notamment au retour des clientèles étrangères long courrier.
Pour la montagne, la saison qui vient de s'achever a permis de confirmer, grâce à un bon niveau d'enneigement les performances des années précédentes. Pour plus de 80% des professionnels, l'hiver 2005/2006 aura marqué une progression sur l'an passé.
La hausse du chiffre d'affaires des remontées mécaniques (+4%), la forte progression des investissements dans les domaines skiables (+20%) témoignent d'une dynamique enclenchée dès 2003.
Dans un marché mature et concurrentiel, les stations d'altitude conquièrent de nouvelles clientèles étrangères tandis que les stations familiales et de moyenne montagne enregistrent une embellie notable.
J'ai noté avec une vive satisfaction que les professionnels de la montagne- élus, équipementiers, moniteurs et associations- ont, eux aussi, décidé d'unir leurs forces en constituant « France montagnes », un nouveau pôle de promotion, doté d'un budget de 4 Meuros.
Ce nouvel outil répond parfaitement aux exigences de la compétitivité internationale et j'adresse à Gilbert BLANC-TAILLEUR mes félicitations et mes encouragements pour ce nouveau mandat de président dont il saura tirer le meilleur profit en terme d'efficacité.
Ces résultats que je viens de rappeler brièvement ne sont naturellement pas le fruit du hasard. Ils sont à mettre au crédit des constants efforts des collectivités pour accroître leur attractivité et mieux répondre aux exigences d'une clientèle confrontée à une offre pléthorique.
Dans cet effort d'adaptation essentiel pour l'avenir de notre industrie touristique, l'Etat a pris toute sa place depuis juin 2002. J'ai mené, auprès de Gilles de ROBIEN puis de Dominique PERBEN, une politique volontariste qui s'est appuyée sur 3 grands piliers :
- La relance de la demande, grâce à la modernisation de nos actions de promotion pour capter une clientèle à fort pouvoir d'achat ;
- L'amélioration de l'offre au travers du Plan Qualité Tourisme ;
- L'ouverture vers tous les publics : familles en difficulté, seniors isolés, personnes en situation de handicap pour que les vacances restent un vecteur de cohésion sociale ;
Dans ce cadre global, nous avons pu franchir en 2005 et 2006 des étapes majeures pour concrétiser nos objectifs.
Je pense, naturellement au vote, le 23 février 2005, de la loi sur le développement des territoires ruraux, qui a emporté un grand nombre de conséquences pour les élus de montagne avec la réforme de la procédure des UTN qui permettra d'adapter l'instruction à la taille du projet.
Je pense également à tout le dispositif concernant les saisonniers, dont nous savons que les conditions de vie, de travail et de logement sont une des clés de la renommée d'une station.
Le conventionnement entre l'Etat et le 1% logement a trouvé son rythme de croisière et permis la construction de 1 000 places par an. Un guide à usage des élus locaux est disponible depuis janvier 2006.
La possibilité de cumuler les travaux successifs pour le calcul de l'ancienneté, l'accès facilité à la formation, la mise à disposition de guichets uniques dans les Maisons des saisonniers, les groupements d'employeurs comme le Club Mer-Montagne marquent une évolution très favorable du statut des saisonniers et je suis naturellement ouvert à toutes les propositions qui ont pu être formulées au cours de vos ateliers techniques.
Je n'oublie pas, non plus, les dispositions en leur faveur contenues dans le dispositif de défiscalisation qui accompagne notre politique de lutte contre les « volets clos » et en faveur de la revitalisation rurale.
Mais au-delà de ces nombreuses réalisations inscrites dans les programmes des deux CIT, c'est bien sûr la loi tourisme du 14 avril 2006 qui constitue le fleuron de notre action. C'est une source de légitime fierté que je partage avec l'ensemble des adhérents de vos deux associations.
Votre contribution au débat et votre mobilisation ont été décisives pour aboutir à ce texte.
Au sein de cette loi Tourisme, la réforme, tant attendue, des stations classées et des communes touristiques est un apport majeur au vu de ses conséquences pour les collectivités concernées : 520 stations et plus de 3 000 communes.
Le classement a ramené à une seule catégorie les 6 anciennes : la distinction de « station classée de tourisme » sera désormais attribuée par décret simple pour 12 ans tandis que les communes touristiques bénéficient de cette dénomination par arrêté préfectoral pris pour 5 ans.
Enfin, seules les communes ayant structuré une offre touristique d'excellence pourront être érigées en stations classées de tourisme. La question de l'intersaisonnalité prend ici toute sa dimension.
La loi tourisme consacre également un certain nombre de modifications pour les gestionnaires de l'espace montagnard : régime des servitudes, redevance pour les loisirs de neige non motorisés, sécurisation des relations contractuelles entre les collectivités et les exploitants de remontées mécaniques.
Nous en sommes aujourd'hui au stade de l'écriture de la partie réglementaire et si le travail n'est pas tout à fait achevé nous avons accompli une grande partie du chemin.
Cela est d'ailleurs vrai pour l'ensemble de mon action : 2006 doit rester, selon le voeu du Président de la République, une année utile et je m'emploie à combler cette attente.
Plusieurs chantiers restent ouverts. Je pense, bien sûr, à la réforme de la taxe de séjour pour laquelle vous allez très bientôt être destinataire d'un questionnaire élaboré par les inspections conjointes en charge de ce dossier.
Le Plan Qualité Tourisme est désormais une réalité tangible qui concerne déjà 1300 établissements issus de 14 réseaux. Le second semestre 2006 nous permettra de fiabiliser le dispositif en effectuant des contrôles auprès des têtes de réseau et d'initier une étude marketing pour mieux cibler les attentes des clients.
2006 sera également l'année du lancement de la 4ème version du site internet de Maison de la France France guide.com qui intègre désormais une fonction de commercialisation et met ainsi une grande partie de notre offre à la portée des consommateurs du monde entier.
Voilà, Mesdames et Messieurs, quelques unes des réflexions que je souhaitais vous livrer à l'issue de ces travaux qui auront permis de dresser un large panorama des actions à venir.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente fin de séjour à Royan avec, notamment un dîner dans les Jardins du Monde, une belle allégorie de cette France touristique dont vous êtes les plus qualifiés des animateurs.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 21 juin 2006
Monsieur le Maire de ROYAN (ou son représentant),
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers Amis,
Je suis très heureux de vous retrouver pour ces « Rencontres nationales des élus des communes touristiques » qui réunissent, pour la 2ème année consécutive, les adhérents de l'Association nationale des Maires des Stations classées et des Communes touristiques et ceux de l'Association nationale des Maires des Stations de Montagne.
En décidant une mise en commun des moyens, un rapprochement des hommes et une discussion ouverte sur des problématiques jumelles, vous adressez à l'ensemble de la communauté touristique nationale un message fort : c'est l'union qui permettra de déjouer les pièges de la transversalité.
Vous oeuvrez ainsi résolument en faveur d'une plus grande reconnaissance de notre secteur touristique et je tiens à vous assurer de mon soutien et de ma volonté d'accompagner prochainement cette démarche. Je vous en dirai un peu plus à l'occasion des prochaines Assises en novembre ...
Au-delà de ce message d'union, le choix de la ville de Royan pour accueillir, après Paris, vos deux Assemblées générales est particulièrement emblématique de la volonté d'excellence qui vous anime.
Station historique réputée pour l'élégance de ses villas et l'architecture années 50 qui rappelle les fastes des Bains de Mer de jadis, Royan est aussi et surtout une station très dynamique où le tourisme constitue la 1ère activité économique avec 1,5 millions de visiteurs accueillis chaque année.
Première station balnéaire, avec Saint-Gilles-Croix de Vie en Vendée labellisée « Familleplus », Royan développe des équipements nombreux et variés pour offrir aux touristes de demain toutes les facilités et le meilleur des accueils. Mais je ne doute pas que Courchevel, qui lui succèdera en 2007, saura relever le défi.
Nous voilà donc au seuil d'une nouvelle saison touristique qui s'annonce prometteuse.
2005 avait déjà permis de renouer avec des chiffres de fréquentation encourageants : 75,3 millions de touristes étrangers accueillis, soit une hausse de 0,5% en volume mais surtout une augmentation des recettes de 3,5% à 34 milliards d'euros, grâce notamment au retour des clientèles étrangères long courrier.
Pour la montagne, la saison qui vient de s'achever a permis de confirmer, grâce à un bon niveau d'enneigement les performances des années précédentes. Pour plus de 80% des professionnels, l'hiver 2005/2006 aura marqué une progression sur l'an passé.
La hausse du chiffre d'affaires des remontées mécaniques (+4%), la forte progression des investissements dans les domaines skiables (+20%) témoignent d'une dynamique enclenchée dès 2003.
Dans un marché mature et concurrentiel, les stations d'altitude conquièrent de nouvelles clientèles étrangères tandis que les stations familiales et de moyenne montagne enregistrent une embellie notable.
J'ai noté avec une vive satisfaction que les professionnels de la montagne- élus, équipementiers, moniteurs et associations- ont, eux aussi, décidé d'unir leurs forces en constituant « France montagnes », un nouveau pôle de promotion, doté d'un budget de 4 Meuros.
Ce nouvel outil répond parfaitement aux exigences de la compétitivité internationale et j'adresse à Gilbert BLANC-TAILLEUR mes félicitations et mes encouragements pour ce nouveau mandat de président dont il saura tirer le meilleur profit en terme d'efficacité.
Ces résultats que je viens de rappeler brièvement ne sont naturellement pas le fruit du hasard. Ils sont à mettre au crédit des constants efforts des collectivités pour accroître leur attractivité et mieux répondre aux exigences d'une clientèle confrontée à une offre pléthorique.
Dans cet effort d'adaptation essentiel pour l'avenir de notre industrie touristique, l'Etat a pris toute sa place depuis juin 2002. J'ai mené, auprès de Gilles de ROBIEN puis de Dominique PERBEN, une politique volontariste qui s'est appuyée sur 3 grands piliers :
- La relance de la demande, grâce à la modernisation de nos actions de promotion pour capter une clientèle à fort pouvoir d'achat ;
- L'amélioration de l'offre au travers du Plan Qualité Tourisme ;
- L'ouverture vers tous les publics : familles en difficulté, seniors isolés, personnes en situation de handicap pour que les vacances restent un vecteur de cohésion sociale ;
Dans ce cadre global, nous avons pu franchir en 2005 et 2006 des étapes majeures pour concrétiser nos objectifs.
Je pense, naturellement au vote, le 23 février 2005, de la loi sur le développement des territoires ruraux, qui a emporté un grand nombre de conséquences pour les élus de montagne avec la réforme de la procédure des UTN qui permettra d'adapter l'instruction à la taille du projet.
Je pense également à tout le dispositif concernant les saisonniers, dont nous savons que les conditions de vie, de travail et de logement sont une des clés de la renommée d'une station.
Le conventionnement entre l'Etat et le 1% logement a trouvé son rythme de croisière et permis la construction de 1 000 places par an. Un guide à usage des élus locaux est disponible depuis janvier 2006.
La possibilité de cumuler les travaux successifs pour le calcul de l'ancienneté, l'accès facilité à la formation, la mise à disposition de guichets uniques dans les Maisons des saisonniers, les groupements d'employeurs comme le Club Mer-Montagne marquent une évolution très favorable du statut des saisonniers et je suis naturellement ouvert à toutes les propositions qui ont pu être formulées au cours de vos ateliers techniques.
Je n'oublie pas, non plus, les dispositions en leur faveur contenues dans le dispositif de défiscalisation qui accompagne notre politique de lutte contre les « volets clos » et en faveur de la revitalisation rurale.
Mais au-delà de ces nombreuses réalisations inscrites dans les programmes des deux CIT, c'est bien sûr la loi tourisme du 14 avril 2006 qui constitue le fleuron de notre action. C'est une source de légitime fierté que je partage avec l'ensemble des adhérents de vos deux associations.
Votre contribution au débat et votre mobilisation ont été décisives pour aboutir à ce texte.
Au sein de cette loi Tourisme, la réforme, tant attendue, des stations classées et des communes touristiques est un apport majeur au vu de ses conséquences pour les collectivités concernées : 520 stations et plus de 3 000 communes.
Le classement a ramené à une seule catégorie les 6 anciennes : la distinction de « station classée de tourisme » sera désormais attribuée par décret simple pour 12 ans tandis que les communes touristiques bénéficient de cette dénomination par arrêté préfectoral pris pour 5 ans.
Enfin, seules les communes ayant structuré une offre touristique d'excellence pourront être érigées en stations classées de tourisme. La question de l'intersaisonnalité prend ici toute sa dimension.
La loi tourisme consacre également un certain nombre de modifications pour les gestionnaires de l'espace montagnard : régime des servitudes, redevance pour les loisirs de neige non motorisés, sécurisation des relations contractuelles entre les collectivités et les exploitants de remontées mécaniques.
Nous en sommes aujourd'hui au stade de l'écriture de la partie réglementaire et si le travail n'est pas tout à fait achevé nous avons accompli une grande partie du chemin.
Cela est d'ailleurs vrai pour l'ensemble de mon action : 2006 doit rester, selon le voeu du Président de la République, une année utile et je m'emploie à combler cette attente.
Plusieurs chantiers restent ouverts. Je pense, bien sûr, à la réforme de la taxe de séjour pour laquelle vous allez très bientôt être destinataire d'un questionnaire élaboré par les inspections conjointes en charge de ce dossier.
Le Plan Qualité Tourisme est désormais une réalité tangible qui concerne déjà 1300 établissements issus de 14 réseaux. Le second semestre 2006 nous permettra de fiabiliser le dispositif en effectuant des contrôles auprès des têtes de réseau et d'initier une étude marketing pour mieux cibler les attentes des clients.
2006 sera également l'année du lancement de la 4ème version du site internet de Maison de la France France guide.com qui intègre désormais une fonction de commercialisation et met ainsi une grande partie de notre offre à la portée des consommateurs du monde entier.
Voilà, Mesdames et Messieurs, quelques unes des réflexions que je souhaitais vous livrer à l'issue de ces travaux qui auront permis de dresser un large panorama des actions à venir.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente fin de séjour à Royan avec, notamment un dîner dans les Jardins du Monde, une belle allégorie de cette France touristique dont vous êtes les plus qualifiés des animateurs.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 21 juin 2006