Texte intégral
Q - Peut-on avoir une idée du budget que la France va allouer à ce projet de dépollution ?
R - Sur les questions de pollution, c'est de l'ordre de 700 000 euros qui correspond à la fois à l'engagement de nos experts et à un certain nombre d'éléments matériels, comme des barrages anti-pollution, des ponts etc... Mais ce qui est encore plus important, c'est la technicité, le savoir-faire. S'agissant du ministère de l'Equipement, il y a là deux experts qui ont vraiment l'expérience et s'agissant du ministère de la Défense aussi. Donc c'est une équipe de huit personnes qui ont eu à gérer d'énormes pollutions, à titre accidentel bien entendu, comme celles que nous avons eues à déplorer en Bretagne sur la côte Atlantique. Cette expérience est évidemment très utile.
Q - Quelle est votre impression à ce sujet ?
R - Une pollution comme cela est un énorme gâchis, il faut beaucoup de temps pour la faire disparaître et cela modifie évidemment l'écosystème ; c'est la raison pour laquelle il est important de faire disparaître le plus rapidement possible le maximum d'hydrocarbure pour permettre ensuite à la nature de reprendre son cycle et de redonner à la mer sa pureté.
Q - Allez-vous contribuer avec une ONG ou directement avec le ministère ?
R - Ce qu'il faut maintenant mettre au point, mais c'est surtout la responsabilité du ministre libanais de l'Environnement, c'est comment après cette aide technique, le lancement des travaux, comment les choses vont pouvoir être reprises à la fois par l'administration libanaise et éventuellement par les ONG, je crois que cela est en train d'être discuté et qu'on est en train d'y réfléchir.
Q - Une ONG a été chargée du projet, pourquoi avez-vous décidé cela ?
R - Ce n'est pas une décision particulière de la France ; ce qui est important, c'est qu'il puisse y avoir des équipes techniquement aptes à faire ce travail. Comme vous le voyez, ce travail est difficile car ce n'est pas exactement la même situation que celle que l'on a pu connaître sur la côte française il y a quelques années ; donc il faut à la fois une technicité et un savoir-faire : c'est cela qui est le plus important.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 septembre 2006
R - Sur les questions de pollution, c'est de l'ordre de 700 000 euros qui correspond à la fois à l'engagement de nos experts et à un certain nombre d'éléments matériels, comme des barrages anti-pollution, des ponts etc... Mais ce qui est encore plus important, c'est la technicité, le savoir-faire. S'agissant du ministère de l'Equipement, il y a là deux experts qui ont vraiment l'expérience et s'agissant du ministère de la Défense aussi. Donc c'est une équipe de huit personnes qui ont eu à gérer d'énormes pollutions, à titre accidentel bien entendu, comme celles que nous avons eues à déplorer en Bretagne sur la côte Atlantique. Cette expérience est évidemment très utile.
Q - Quelle est votre impression à ce sujet ?
R - Une pollution comme cela est un énorme gâchis, il faut beaucoup de temps pour la faire disparaître et cela modifie évidemment l'écosystème ; c'est la raison pour laquelle il est important de faire disparaître le plus rapidement possible le maximum d'hydrocarbure pour permettre ensuite à la nature de reprendre son cycle et de redonner à la mer sa pureté.
Q - Allez-vous contribuer avec une ONG ou directement avec le ministère ?
R - Ce qu'il faut maintenant mettre au point, mais c'est surtout la responsabilité du ministre libanais de l'Environnement, c'est comment après cette aide technique, le lancement des travaux, comment les choses vont pouvoir être reprises à la fois par l'administration libanaise et éventuellement par les ONG, je crois que cela est en train d'être discuté et qu'on est en train d'y réfléchir.
Q - Une ONG a été chargée du projet, pourquoi avez-vous décidé cela ?
R - Ce n'est pas une décision particulière de la France ; ce qui est important, c'est qu'il puisse y avoir des équipes techniquement aptes à faire ce travail. Comme vous le voyez, ce travail est difficile car ce n'est pas exactement la même situation que celle que l'on a pu connaître sur la côte française il y a quelques années ; donc il faut à la fois une technicité et un savoir-faire : c'est cela qui est le plus important.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 septembre 2006