Texte intégral
Le président de l'Union pour la démocratie française (UDF), veut offrir une alternative au débat gauche-droite
Vous dénoncez le match annoncé entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy...
Tous vos lecteurs le savent : il y a une pression médiatique énorme pour conduire les Français vers le choix préfabriqué Ségo-Sarko. Mais les Français s'en apercevront et créeront une surprise. Et c'est nécessaire car les problèmes de la France sont tels qu'ils doivent être pris sous un angle différent de celui du traditionnel clivage gauche-droite, même relooké.
Qu'est-ce que l'UDF propose comme alternative ?
Il faut que les Français retrouvent les moyens de faire entendre leur vraie vie dans la politique. Comment y parvenir ? En retrouvant des principes républicains : par exemple, que toutes les sensibilités soient représentées au Parlement. Avec 90% des sièges de l'Assemblée alloués au PS et à l'UMP, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ensuite, il faut que l'Assemblée soit indépendante vis-à-vis du pouvoir, et que le gouvernement ne puisse plus passer en force. Enfin, rappelons que de Gaulle payait lui-même ses factures d'électricité. C'est un symbole qui doit régir le comportement et les pratiques de nos hommes politiques.
Aujourd'hui, les Français regardent la politique et l'extérieur, et n'y reconnaissent ni leur langages, ni leurs préoccupations.
Vous connaissez mieux leurs aspirations ?
J'habite toujours le village où je suis né, et ça aide d'avoir des relations hors des milieux de pouvoir.
Que vous disent ces gens ?
Que la vie est plus dure aujourd'hui. Je pense aux petites retraites, à ceux qui n'ont que des temps partiels, mais aussi à ceux qui ont des salaires moyens. Ensuite, en matière d'école, les choses ne sont pas égales. Avant, l'école républicaine, c'était les mêmes chances pour tous sur tout le territoire. Aujourd'hui, on accroît les inégalités en voulant supprimer la carte scolaire. Même si je ne suis pas contre certains aménagements, je suis pour qu'il y ait des classes d'excellence à l'intérieur de tous les établissements.
Quelle est votre position sur la fusion GDF-Suez ?
Je suis contre la privatisation, car la question de l'énergie et celle du climat vont être centrales. Il faut que notre pays conserve des armes pour affronter cette crise, et avoir un cadre européen sur cette question, comme sur d'autres sujets, comme l'immigration. Je ne connais aucuns problèmes de notre temps qui puisse être réglé au niveau national, et il est, à ce titre, indispensable de relancer l'Europe.
Si vous êtes élu, quelle sera votre première mesure ?
Je nommerai un gouvernement pluraliste, avec des personnalités qui ne seront pas toutes du même camp, à condition qu'elles acceptent un contrat de gouvernement, fondé sur le principe d'une économie de liberté et sur le modèle républicain français.
Que vous êtes-vous dit avec les dirigeants de TF1 après votre passage au 20 heures ?
Ça a été franche engueulade, voilà tout. Une grande chaîne comme TF1 a une immense responsabilité dans le pays, et elle doit, selon moi, respecter la diversité et le pluralisme. Source http://www.udf.org, le 20 septembre 2006
Vous dénoncez le match annoncé entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy...
Tous vos lecteurs le savent : il y a une pression médiatique énorme pour conduire les Français vers le choix préfabriqué Ségo-Sarko. Mais les Français s'en apercevront et créeront une surprise. Et c'est nécessaire car les problèmes de la France sont tels qu'ils doivent être pris sous un angle différent de celui du traditionnel clivage gauche-droite, même relooké.
Qu'est-ce que l'UDF propose comme alternative ?
Il faut que les Français retrouvent les moyens de faire entendre leur vraie vie dans la politique. Comment y parvenir ? En retrouvant des principes républicains : par exemple, que toutes les sensibilités soient représentées au Parlement. Avec 90% des sièges de l'Assemblée alloués au PS et à l'UMP, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ensuite, il faut que l'Assemblée soit indépendante vis-à-vis du pouvoir, et que le gouvernement ne puisse plus passer en force. Enfin, rappelons que de Gaulle payait lui-même ses factures d'électricité. C'est un symbole qui doit régir le comportement et les pratiques de nos hommes politiques.
Aujourd'hui, les Français regardent la politique et l'extérieur, et n'y reconnaissent ni leur langages, ni leurs préoccupations.
Vous connaissez mieux leurs aspirations ?
J'habite toujours le village où je suis né, et ça aide d'avoir des relations hors des milieux de pouvoir.
Que vous disent ces gens ?
Que la vie est plus dure aujourd'hui. Je pense aux petites retraites, à ceux qui n'ont que des temps partiels, mais aussi à ceux qui ont des salaires moyens. Ensuite, en matière d'école, les choses ne sont pas égales. Avant, l'école républicaine, c'était les mêmes chances pour tous sur tout le territoire. Aujourd'hui, on accroît les inégalités en voulant supprimer la carte scolaire. Même si je ne suis pas contre certains aménagements, je suis pour qu'il y ait des classes d'excellence à l'intérieur de tous les établissements.
Quelle est votre position sur la fusion GDF-Suez ?
Je suis contre la privatisation, car la question de l'énergie et celle du climat vont être centrales. Il faut que notre pays conserve des armes pour affronter cette crise, et avoir un cadre européen sur cette question, comme sur d'autres sujets, comme l'immigration. Je ne connais aucuns problèmes de notre temps qui puisse être réglé au niveau national, et il est, à ce titre, indispensable de relancer l'Europe.
Si vous êtes élu, quelle sera votre première mesure ?
Je nommerai un gouvernement pluraliste, avec des personnalités qui ne seront pas toutes du même camp, à condition qu'elles acceptent un contrat de gouvernement, fondé sur le principe d'une économie de liberté et sur le modèle républicain français.
Que vous êtes-vous dit avec les dirigeants de TF1 après votre passage au 20 heures ?
Ça a été franche engueulade, voilà tout. Une grande chaîne comme TF1 a une immense responsabilité dans le pays, et elle doit, selon moi, respecter la diversité et le pluralisme. Source http://www.udf.org, le 20 septembre 2006