Texte intégral
Monsieur le ministre, cher Azouz,
Madame la députée-maire, chère Brigitte,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du Conseil régional,
Mesdames, Messieurs les élus,
Chers amis,
Je me réjouis de me trouver parmi vous aujourd'hui. Avant toute chose, permettez-moi de remercier votre maire, Brigitte LE BRETHON, pour son accueil chaleureux.
Chère Brigitte, en parcourant les rues de Caen à tes côtés, j'ai pu constater la force de ton engagement au service de ta ville et de ses habitants.
J'ai vu le sens de l'écoute et la capacité de dialogue dont tu fais preuve pour répondre à leurs préoccupations et trouver des solutions aux difficultés qu'ils rencontrent. Car tu as une conviction forte : la certitude que pour mener à bien un projet, pour mettre en oeuvre une politique, la persuasion et l'adhésion sont plus efficaces que la contrainte.
Grâce à ta réactivité, grâce à ton pragmatisme, tu as su lancer des initiatives ambitieuses pour développer l'activité économique, créer des emplois et renforcer la cohésion sociale. Tu as déployé toute ton énergie et ton enthousiasme au service de l'ambition que tu portes pour ta ville.
Cet engagement, cette disponibilité sur le terrain, tu as su les conjuguer avec le travail considérable que tu effectues au sein de la commission des affaires culturelles et sociales de l'Assemblée nationale.
Ta mobilisation, chère Brigitte, nous le savons tous, c'est celle d'une femme de coeur et de conviction, c'est celle d'une femme d'action qui s'investit au quotidien pour encourager le dynamisme de sa ville.
1. Car ce que j'ai vu, ici, à Caen, c'est une ville qui s'engage.
Une ville qui s'engage d'abord pour une gestion responsable.
A Caen, vous avez réussi l'exploit de réduire l'endettement de la ville de 25 % depuis 2000. Cela vous a permis de ne pas augmenter la fiscalité tout en réalisant des programmes d'investissements importants, notamment à travers de partenariats avec l'Etat.
Vous vous êtes également mobilisés pour moderniser les services municipaux. Grâce à un effort considérable d'informatisation et de mécanisation, Caen offre aujourd'hui à ses administrés un accès simple et rapide à des services de qualité.
Caen, c'est aussi une ville qui s'engage pour promouvoir le dynamisme économique.
Grâce à votre mobilisation à tous, élus, chefs d'entreprise, collectivités, vous avez su mettre en place des pôles de compétitivité dans des domaines de pointe. Je pense au pôle Transactions Electroniques Sécurisées (TES) dans le domaine de la microélectronique-monétique, ou encore à MOVEO, un pôle de compétitivité d'envergure mondiale consacré à l'automobile. Cette réussite, c'est la preuve de votre capacité à vous rassembler, à unir vos forces autour de projets d'avenir. C'est aussi la preuve de votre attachement profond à votre département et à son développement.
Ce développement, nous le savons, il passe par une mobilisation de tous les instants pour soutenir l'activité. Et je sais qu'ici, à Caen, vous avez su faire preuve d'une réactivité exemplaire dans ce domaine, notamment en encourageant l'implantation du centre d'appel Armatis suite au départ de Kodak.
Caen, c'est enfin une ville qui s'engage pour renforcer la cohésion sociale. Et j'ai pu le constater : ici, la cohésion sociale, ce n'est pas une promesse vaine. C'est un combat de tous les instants, un défi collectif qui vous mobilise pleinement, une réalité qui progresse chaque jour davantage.
Sous l'impulsion de Brigitte LE BRETHON, Caen se transforme, des quartiers entiers changent de visage. Je viens de le constater notamment à la Guérinière, où le programme de rénovation urbaine a permis de réhabiliter de nombreux logements, de construire des transports collectifs et d'améliorer le cadre de vie des habitants. Je tiens ici à saluer l'engagement du Conseil régional de Basse-Normandie, qui a signé en mars dernier avec l'Etat et la ville la convention avec l'agence nationale de rénovation urbaine. Au niveau national le programme national de rénovation urbaine représentera un montant de travaux de 35 milliards d'euros jusqu'en 2013.
J'ai également rencontré tout à l'heure des hommes et des femmes, des Associations, qui se mobilisent au quotidien dans les quartiers sensibles pour prévenir la violence, encadrer les jeunes et aider les familles. Leur action est essentielle pour renforcer le lien social et animer la vie des quartiers. Les prochains contrats urbains de cohésion sociale 2007-2009, garantiront aux associations un financement pour 3 ans, cela leur permettra de se consacrer pleinement à leur mission d'intérêt général.
2. Ce combat, pour l'égalité des chances et la cohésion sociale, c'est aussi celui tout le gouvernement.
Avec Azouz BEGAG, avec Catherine VAUTRIN, avec l'ensemble des ministres, notre objectif, c'est d'offrir à chacun les mêmes chances de trouver sa place dans notre société.
Pour renforcer la cohésion sociale, la première réponse, c'est l'emploi. Vous le savez, c'est depuis le premier jour, la priorité absolue de mon gouvernement.
Depuis quinze mois, nous avons agi de manière pragmatique pour lever un à un les obstacles et débloquer l'emploi dans notre pays. Je pense au contrat nouvelles embauches qui crée 60 000 emplois par an sans peser sur les finances publiques. Je pense aussi à la rénovation du service public de l'emploi : désormais les demandeurs d'emploi sont reçus une fois par mois par le même conseiller au lieu d'une fois tous les six mois, ils bénéficient d'un dossier unique et d'un guichet unique. Je pense encore aux mesures que nous avons prises pour favoriser l'emploi dans les quartiers sensibles : la création de 15 zones franches urbaines supplémentaires, ou la réception de plus de 150 000 jeunes par l'ANPE et les missions locales.
Aujourd'hui les premiers résultats sont là : le chômage est passé sous la barre des 9 %. Mais, avec les mauvais chiffres du mois d'août, nous voyons bien qu'il n'y a rien d'automatique et qu'il faut rester mobilisé en permanence. C'est pour cela que nous avons lancé la troisième étape de la bataille pour l'emploi : nous avons pris des mesures ciblées pour aider ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi, notamment les femmes qui subissent le temps partiel, les seniors.
Renforcer la cohésion sociale, c'est aussi assurer la sécurité publique partout sur le territoire. La sécurité, c'est la première des libertés. Il n'est pas acceptable que dans certains quartiers, les habitants aient peur de sortir de chez eux. Il n'est pas acceptable qu'ils craignent que leurs enfants se fassent agresser à la sortie de l'école. Face à ces situations, il faut affirmer la règle républicaine avec la plus grande fermeté.
Les services de police font un travail remarquable. Ils agissent avec un professionnalisme et un sang-froid exemplaires, notamment dans les quartiers sensibles. Et nous voyons qu'ils sont parfois confrontés à des actes de violence qui ne sont pas tolérables. Je veux leur dire tout mon soutien face à ces difficultés. Je veux aussi qu'ils sachent qu'aucune agression, aucune violence ne restera impunie. J'ai d'ailleurs demandé à Nicolas SARKOZY et Pascal CLÉMENT d'étudier un renforcement des poursuites et des peines en cas d'agression des forces de l'ordre.
Aujourd'hui, il faut renforcer davantage la présence et l'action des forces de l'ordre auprès des riverains. Pour cela, nous devons développer l'îlotage, augmenter la présence des policiers aux abords des écoles, tisser davantage de liens avec le tissu associatif, favoriser les prises de contact avec les relais de quartier, nous avons vu leur capacité à accompagner ceux qui sont le plus en difficulté.
Renforcer la cohésion sociale, c'est enfin améliorer l'éducation. Car l'école est le premier moteur de l'ascenseur social, elle est la première condition de la réussite de chacun. Pour permettre aux élèves qui rencontrent le plus de difficultés de sortir de l'échec, nous avons relancé l'éducation prioritaire.
249 collèges classés ont été classés "ambition réussite".
Ils bénéficieront d'enseignants expérimentés pour soutenir les professeurs, d'assistants pédagogiques pour aider les élèves à faire leurs devoirs, et d'infirmières supplémentaires pour repérer les problèmes de santé ou psychologiques des enfants.
Enfin un programme de réussite éducative signé cet été permettra de coordonner toutes les actions de soutien aux enfants et aux familles. Cela représente un engagement financier de l'Etat de 300000euros en 2006 avec la mise en place de 6 équipes de réussite éducative pour 1000 jeunes.
Chers amis
Tous ces défis, l'emploi, la sécurité, l'éducation, mais aussi la lutte contre les discriminations, quand je vois votre engagement, ici, à Caen, je sais que nous avons tous les atouts pour les relever. Cela ne se fera pas en un jour, nous ne sommes encore qu'au début du chemin. Mais avec de la volonté et de la détermination, nous saurons construire tous ensemble cette France que nous voulons, une France solidaire et unie, forte et généreuse. je suis heureux de vous dire que ce que j'ai vu aujourd'hui à Caen est exemplaire.
Je vous remercie.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 18 octobre 2006
Madame la députée-maire, chère Brigitte,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du Conseil régional,
Mesdames, Messieurs les élus,
Chers amis,
Je me réjouis de me trouver parmi vous aujourd'hui. Avant toute chose, permettez-moi de remercier votre maire, Brigitte LE BRETHON, pour son accueil chaleureux.
Chère Brigitte, en parcourant les rues de Caen à tes côtés, j'ai pu constater la force de ton engagement au service de ta ville et de ses habitants.
J'ai vu le sens de l'écoute et la capacité de dialogue dont tu fais preuve pour répondre à leurs préoccupations et trouver des solutions aux difficultés qu'ils rencontrent. Car tu as une conviction forte : la certitude que pour mener à bien un projet, pour mettre en oeuvre une politique, la persuasion et l'adhésion sont plus efficaces que la contrainte.
Grâce à ta réactivité, grâce à ton pragmatisme, tu as su lancer des initiatives ambitieuses pour développer l'activité économique, créer des emplois et renforcer la cohésion sociale. Tu as déployé toute ton énergie et ton enthousiasme au service de l'ambition que tu portes pour ta ville.
Cet engagement, cette disponibilité sur le terrain, tu as su les conjuguer avec le travail considérable que tu effectues au sein de la commission des affaires culturelles et sociales de l'Assemblée nationale.
Ta mobilisation, chère Brigitte, nous le savons tous, c'est celle d'une femme de coeur et de conviction, c'est celle d'une femme d'action qui s'investit au quotidien pour encourager le dynamisme de sa ville.
1. Car ce que j'ai vu, ici, à Caen, c'est une ville qui s'engage.
Une ville qui s'engage d'abord pour une gestion responsable.
A Caen, vous avez réussi l'exploit de réduire l'endettement de la ville de 25 % depuis 2000. Cela vous a permis de ne pas augmenter la fiscalité tout en réalisant des programmes d'investissements importants, notamment à travers de partenariats avec l'Etat.
Vous vous êtes également mobilisés pour moderniser les services municipaux. Grâce à un effort considérable d'informatisation et de mécanisation, Caen offre aujourd'hui à ses administrés un accès simple et rapide à des services de qualité.
Caen, c'est aussi une ville qui s'engage pour promouvoir le dynamisme économique.
Grâce à votre mobilisation à tous, élus, chefs d'entreprise, collectivités, vous avez su mettre en place des pôles de compétitivité dans des domaines de pointe. Je pense au pôle Transactions Electroniques Sécurisées (TES) dans le domaine de la microélectronique-monétique, ou encore à MOVEO, un pôle de compétitivité d'envergure mondiale consacré à l'automobile. Cette réussite, c'est la preuve de votre capacité à vous rassembler, à unir vos forces autour de projets d'avenir. C'est aussi la preuve de votre attachement profond à votre département et à son développement.
Ce développement, nous le savons, il passe par une mobilisation de tous les instants pour soutenir l'activité. Et je sais qu'ici, à Caen, vous avez su faire preuve d'une réactivité exemplaire dans ce domaine, notamment en encourageant l'implantation du centre d'appel Armatis suite au départ de Kodak.
Caen, c'est enfin une ville qui s'engage pour renforcer la cohésion sociale. Et j'ai pu le constater : ici, la cohésion sociale, ce n'est pas une promesse vaine. C'est un combat de tous les instants, un défi collectif qui vous mobilise pleinement, une réalité qui progresse chaque jour davantage.
Sous l'impulsion de Brigitte LE BRETHON, Caen se transforme, des quartiers entiers changent de visage. Je viens de le constater notamment à la Guérinière, où le programme de rénovation urbaine a permis de réhabiliter de nombreux logements, de construire des transports collectifs et d'améliorer le cadre de vie des habitants. Je tiens ici à saluer l'engagement du Conseil régional de Basse-Normandie, qui a signé en mars dernier avec l'Etat et la ville la convention avec l'agence nationale de rénovation urbaine. Au niveau national le programme national de rénovation urbaine représentera un montant de travaux de 35 milliards d'euros jusqu'en 2013.
J'ai également rencontré tout à l'heure des hommes et des femmes, des Associations, qui se mobilisent au quotidien dans les quartiers sensibles pour prévenir la violence, encadrer les jeunes et aider les familles. Leur action est essentielle pour renforcer le lien social et animer la vie des quartiers. Les prochains contrats urbains de cohésion sociale 2007-2009, garantiront aux associations un financement pour 3 ans, cela leur permettra de se consacrer pleinement à leur mission d'intérêt général.
2. Ce combat, pour l'égalité des chances et la cohésion sociale, c'est aussi celui tout le gouvernement.
Avec Azouz BEGAG, avec Catherine VAUTRIN, avec l'ensemble des ministres, notre objectif, c'est d'offrir à chacun les mêmes chances de trouver sa place dans notre société.
Pour renforcer la cohésion sociale, la première réponse, c'est l'emploi. Vous le savez, c'est depuis le premier jour, la priorité absolue de mon gouvernement.
Depuis quinze mois, nous avons agi de manière pragmatique pour lever un à un les obstacles et débloquer l'emploi dans notre pays. Je pense au contrat nouvelles embauches qui crée 60 000 emplois par an sans peser sur les finances publiques. Je pense aussi à la rénovation du service public de l'emploi : désormais les demandeurs d'emploi sont reçus une fois par mois par le même conseiller au lieu d'une fois tous les six mois, ils bénéficient d'un dossier unique et d'un guichet unique. Je pense encore aux mesures que nous avons prises pour favoriser l'emploi dans les quartiers sensibles : la création de 15 zones franches urbaines supplémentaires, ou la réception de plus de 150 000 jeunes par l'ANPE et les missions locales.
Aujourd'hui les premiers résultats sont là : le chômage est passé sous la barre des 9 %. Mais, avec les mauvais chiffres du mois d'août, nous voyons bien qu'il n'y a rien d'automatique et qu'il faut rester mobilisé en permanence. C'est pour cela que nous avons lancé la troisième étape de la bataille pour l'emploi : nous avons pris des mesures ciblées pour aider ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi, notamment les femmes qui subissent le temps partiel, les seniors.
Renforcer la cohésion sociale, c'est aussi assurer la sécurité publique partout sur le territoire. La sécurité, c'est la première des libertés. Il n'est pas acceptable que dans certains quartiers, les habitants aient peur de sortir de chez eux. Il n'est pas acceptable qu'ils craignent que leurs enfants se fassent agresser à la sortie de l'école. Face à ces situations, il faut affirmer la règle républicaine avec la plus grande fermeté.
Les services de police font un travail remarquable. Ils agissent avec un professionnalisme et un sang-froid exemplaires, notamment dans les quartiers sensibles. Et nous voyons qu'ils sont parfois confrontés à des actes de violence qui ne sont pas tolérables. Je veux leur dire tout mon soutien face à ces difficultés. Je veux aussi qu'ils sachent qu'aucune agression, aucune violence ne restera impunie. J'ai d'ailleurs demandé à Nicolas SARKOZY et Pascal CLÉMENT d'étudier un renforcement des poursuites et des peines en cas d'agression des forces de l'ordre.
Aujourd'hui, il faut renforcer davantage la présence et l'action des forces de l'ordre auprès des riverains. Pour cela, nous devons développer l'îlotage, augmenter la présence des policiers aux abords des écoles, tisser davantage de liens avec le tissu associatif, favoriser les prises de contact avec les relais de quartier, nous avons vu leur capacité à accompagner ceux qui sont le plus en difficulté.
Renforcer la cohésion sociale, c'est enfin améliorer l'éducation. Car l'école est le premier moteur de l'ascenseur social, elle est la première condition de la réussite de chacun. Pour permettre aux élèves qui rencontrent le plus de difficultés de sortir de l'échec, nous avons relancé l'éducation prioritaire.
249 collèges classés ont été classés "ambition réussite".
Ils bénéficieront d'enseignants expérimentés pour soutenir les professeurs, d'assistants pédagogiques pour aider les élèves à faire leurs devoirs, et d'infirmières supplémentaires pour repérer les problèmes de santé ou psychologiques des enfants.
Enfin un programme de réussite éducative signé cet été permettra de coordonner toutes les actions de soutien aux enfants et aux familles. Cela représente un engagement financier de l'Etat de 300000euros en 2006 avec la mise en place de 6 équipes de réussite éducative pour 1000 jeunes.
Chers amis
Tous ces défis, l'emploi, la sécurité, l'éducation, mais aussi la lutte contre les discriminations, quand je vois votre engagement, ici, à Caen, je sais que nous avons tous les atouts pour les relever. Cela ne se fera pas en un jour, nous ne sommes encore qu'au début du chemin. Mais avec de la volonté et de la détermination, nous saurons construire tous ensemble cette France que nous voulons, une France solidaire et unie, forte et généreuse. je suis heureux de vous dire que ce que j'ai vu aujourd'hui à Caen est exemplaire.
Je vous remercie.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 18 octobre 2006