Texte intégral
Q- Ce matin, vous avez, si j'ose dire, les honneurs du Canard enchaîné : vous êtes soupçonné d'avoir "racketté" - c'est le terme qui est utilisé - des chefs d'entreprise pour financer un festival du sport à Reims, Reims où vous êtes candidat aux municipales. Ce sont des accusations graves ; que répondez-vous ?
R- C'est très simple : je suis ministre et je suis à Reims et j'essaye de développer cette ville. La semaine dernière, j'ai aidé une entreprise, une PME qui s'appelle Reims-Aérospace à consolider son plan d'activité et je crois que cela permet de sauver des dizaines d'emplois sur les six années qui viennent. Je suis intervenu auprès d'Airbus ; est-ce que j'ai racketté Airbus ? Non. J'ai simplement utilisé, c'est vrai, un pouvoir que j'ai pour aider mes concitoyens à Reims.
Q- Justement, ce qui vous est reproché, c'est d'utiliser votre compétence de ministre pour vous aider à financer certains projets.
R- Quand je fais quelque chose, c'est effectivement un ministre qui fait, mais je prends soin de ne pas mélanger l'intérêt général que je représente entant que ministre et mes projets à Reims. Lorsque les entreprises soutiennent un grand festival, comme elles le font à Cannes, comme elles le font à Gérardmer, à Cognac, etc., c'est leur intérêt. Si le journal l'équipe qui est aujourd'hui le premier quotidien sportif français, soutient ce festival, c'est parce qu'il le trouve intéressant. C'est une très belle idée, très belle idée pour Reims, très belle idée pour le sport français. Et de voir de grandes entreprises françaises qui financent déjà le sport, comme Carrefour qui finance l'équipe de France de football, comme Lagardère qui finance un certain nombre d'équipes sportives, s'engager dans un grand événement français, pour faire rayonner le sport français, c'est une très belle chose et je sais qu'il y a les mouches du coche qui tournent un peu autour de moi.
Q- Soyons clair : pour vous, est-ce qu'il y a une manoeuvre politique derrière cela, dans le cadre de la campagne des municipales à Reims ?
R- Oui. Vous savez, moi, à Reims, je suis sur l'action, les projets, l'efficacité. Et j'ai un certain nombre d'adversaires qui jouent les mouches du coche...
Q- Dont une ministre du Gouvernement, C. Vautrin.
R- Des mouches du coche, il y en a à toutes les altitudes, il y en a très haut et puis il y en a au niveau du sol.
Q- Vous dites que C. Vautrin est une mouche du coche ?
R- Je suis totalement indifférent à leur action et ma règle est très simple : je ne critique jamais ces adversaires, qu'ils soient de droite ou de gauche, qu'ils s'occupent de téléphoner au Canard enchaîné, si ça leur plaît. Moi, je continue ma route et cette route, elle est destinée à faire de Reims une grande ville française créatrice d'emplois, d'images, de valeurs, capable de s'imposer aujourd'hui dans une compétition qui est rude.
Q- Et donc, vous ne voulez pas polémiquer avec un membre du Gouvernement ?
R- Je ne veux polémiquer avec personne. Vous pensez bien que ce n'est pas du tout... Le temps que j'ai ne me permet pas de le faire. Donc, chacun choisit sa méthode ; moi, c'est l'action, les résultats et la courtoisie vis-à-vis de ceux qui, aujourd'hui, essayent de me mettre des bâtons dans les roues. Je ne leur en veux pas, ils n'ont que cela comme moyen, tant pis pour eux !
Q- Sur un sujet très différent : il y a u ne polémique cette année sur l'ouverture des magasins le dimanche 24 décembre, veille de Noël. Est-ce que le ministre du Commerce que vous êtes va autoriser l'ouverture des magasins dans toute la France ?
R- D'abord, je suis comme tous les Français : souvent, je fais mes cadeaux la veille du 25, donc le 24. Donc c'est vrai que le 24, je trouverais absurde qu'on ne puisse pas aller faire ses courses pour faire ses cadeaux. Il se trouve que la loi française autorise les commerces à ouvrir cinq dimanches par an, et que la plupart du temps, ces cinq dimanches sont des dimanches du mois de décembre et du mois de novembre. Donc, les commerçants pourront, sur autorisation du maire de leur ville, ouvrir le 24 décembre. Il n'y a que deux villes qui, aujourd'hui, s'y sont opposées, c'est Nantes et Angers, mais dans toutes les autres villes de France, j'ai le sentiment que les maires permettront l'ouverture du 24 décembre, cela paraît tout à fait logique.
Q- Autre sujet qui inquiète les PME, c'est la montée de l'euro. Il y aura demain une réunion de la Banque Centrale Européenne, qui risque de remonter encore ses taux d'intérêt, cela veut dire que l'euro sera encore plus cher. Cela pénalise les exportations, notamment celles des PME. Est-ce que le Gouvernement peut faire quelque chose là-dessus ?
R- L'euro, nous le gérons à plusieurs, ce n'est pas uniquement la France qui peut décider.
Q- C'est la Banque Centrale Européenne, d'ailleurs présidée par un Français...
R- C'est la BCE. Nous devons, aujourd'hui, être capables d'être les meilleurs dans n'importe quel contexte économique qui ne dépend pas de nous. Nous ne devons pas larmoyer, pleurer, nous lamenter sur des choses qui nous échappent. Or, aujourd'hui, nous ne maîtrisons pas l'évolution de l'euro, il faut s'adapter. Les Allemands, dans un contexte qui est le même que le nôtre sont capables, aujourd'hui, d'exporter. Ils n'ont jamais autant exporté que maintenant. Donc nous devons spécialiser notre appareil de production, notre économie pour être de grands exportateurs, quel que soit le niveau de l'euro. Cela veut dire une mutation. Cette mutation est en route, avec les pôles de compétitivité, avec le plan "Gazelle" que j'ai lancé, avec la baisse des charges sociales, avec tout ce que nous faisons pour l'innovation et la recherche. Nous agissons pour que nos entreprises demain soient les champions économiques dans un contexte qui peut être dur, comme celui d'un euro fort.
Q- Mais T. Breton dit que l'euro est trop fort, justement.
R- Evidemment, lui, c'est son rôle, il s'occupe de la monnaie, il essaye de clamer le jeu. C'est tout à fait naturel, mais je ne voudrais pas qu'une fois de plus, la France se repose sur des illusions, l'illusion qu'à Paris, on pourrait décider du sort du monde, que l'on pourrait manoeuvrer le niveau
de l'euro. La BCE a aussi des raisons. L'inflation aujourd'hui, en Europe, a dépassé les 2 %, donc cela inquiète la BCE, dont la mission est de veiller à ce que l'inflation soit modérée. Il faut savoir que l'inflation, c'est aussi moins de pouvoir d'achat pour tous les consommateurs français. Il est donc naturel que quelqu'un s'occupe, dans le système, de l'inflation. Alors nous devons être vigilants, mais ne pas faire croire aux Français que l'on pourrait, d'un coup de baguette magique faire baisser l'euro. Les PME, aujourd'hui, elles sont dynamiques à condition qu'elles aillent sur des marchés en forte croissance, comme la Chine, comme l'Inde, à condition qu'elles innovent, qu'elles investissent, ce que nous les aidons à faire.
Q- A l'UMP, le débat est lancé, le problème, c'est que pour l'instant, il y a un seul candidat ; du coup, est-ce que l'on peut vraiment débattre avec un seul candidat qui est N. Sarkozy ?
R- Oui, je crois. Vous savez, je fais partie d'une sensibilité à l'intérieur de l'UMP qui est la sensibilité radicale. Avec J.-L. Borloo, nous allons organiser en décembre un grand congrès des idées. Il y aura des idées qui ne sont pas nécessairement celles de N. Sarkozy.
Q- Est-ce que J.-L. Borloo peut être candidat, justement ?
R- Non, il a dit qu'il ne serait pas candidat. Mais moi qui soutiens N. Sarkozy, je suis aussi tout à fait capable de lui dire, sur tel ou tel thème : "là, je ne suis pas d'accord, essayons de trouver une autre solution". Donc nous sommes dans un parti, aujourd'hui, où N. Sarkozy s'est imposé comme le principal candidat, parce qu'il a fait un énorme travail de conviction, parce que aujourd'hui, nous sommes un parti qui a 300.000 adhérents, et que c'est pour lui qu'ils ont adhéré. Donc on comprend bien qu'il n'a pas le problème de S. Royal qui, elle, devait s'imposer face à un parti qui n'était presque pas le sien, qui était celui des autres.
Q- Elle est membre du PS depuis très longtemps.
R- Oui, mais on voyait bien qu'elle était très contestée à l'intérieur du PS, ce qui n'est pas le cas de N. Sarkozy, qui lui, à l'intérieur de l'UMP fait quasiment l'unanimité. Le vrai problème, ce n'est pas tellement ces histoires-là, c'est de voir à quel point, aujourd'hui, à gauche, et notamment chez S. Royal, il n'y a aucune proposition, sur ce qui moi, m'occupe depuis des années : comment avoir des entreprises compétitives dans la plus dure des compétitions économiques que le monde ait jamais connue ?
Q- Il y a un projet sur les entreprises innovantes quand même.
R- ... Les Chinois, les Indiens, les Américains, les Allemands n'attendront pas S. Royal. Ils se battent, ils innovent, ils investissent. Et aujourd'hui, son programme, c'est "objectif Lune" : elle est en train de raconter des choses qui ressemblent aux illusions traditionnelles des socialistes. J'aimerais que S. Royal nous fasse un programme économique ; j'attends le programme économique de S. Royal et je suis prêt à en débattre avec elle, que l'on puisse regarder ce qu'elle souhaite faire pour les entreprises. Pour l'instant...
Q- ...Il y a des choses sur les entreprises innovantes, mais on y reviendra.
R- Non, il n'y a pas grand-chose.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 6 décembre 2006
R- C'est très simple : je suis ministre et je suis à Reims et j'essaye de développer cette ville. La semaine dernière, j'ai aidé une entreprise, une PME qui s'appelle Reims-Aérospace à consolider son plan d'activité et je crois que cela permet de sauver des dizaines d'emplois sur les six années qui viennent. Je suis intervenu auprès d'Airbus ; est-ce que j'ai racketté Airbus ? Non. J'ai simplement utilisé, c'est vrai, un pouvoir que j'ai pour aider mes concitoyens à Reims.
Q- Justement, ce qui vous est reproché, c'est d'utiliser votre compétence de ministre pour vous aider à financer certains projets.
R- Quand je fais quelque chose, c'est effectivement un ministre qui fait, mais je prends soin de ne pas mélanger l'intérêt général que je représente entant que ministre et mes projets à Reims. Lorsque les entreprises soutiennent un grand festival, comme elles le font à Cannes, comme elles le font à Gérardmer, à Cognac, etc., c'est leur intérêt. Si le journal l'équipe qui est aujourd'hui le premier quotidien sportif français, soutient ce festival, c'est parce qu'il le trouve intéressant. C'est une très belle idée, très belle idée pour Reims, très belle idée pour le sport français. Et de voir de grandes entreprises françaises qui financent déjà le sport, comme Carrefour qui finance l'équipe de France de football, comme Lagardère qui finance un certain nombre d'équipes sportives, s'engager dans un grand événement français, pour faire rayonner le sport français, c'est une très belle chose et je sais qu'il y a les mouches du coche qui tournent un peu autour de moi.
Q- Soyons clair : pour vous, est-ce qu'il y a une manoeuvre politique derrière cela, dans le cadre de la campagne des municipales à Reims ?
R- Oui. Vous savez, moi, à Reims, je suis sur l'action, les projets, l'efficacité. Et j'ai un certain nombre d'adversaires qui jouent les mouches du coche...
Q- Dont une ministre du Gouvernement, C. Vautrin.
R- Des mouches du coche, il y en a à toutes les altitudes, il y en a très haut et puis il y en a au niveau du sol.
Q- Vous dites que C. Vautrin est une mouche du coche ?
R- Je suis totalement indifférent à leur action et ma règle est très simple : je ne critique jamais ces adversaires, qu'ils soient de droite ou de gauche, qu'ils s'occupent de téléphoner au Canard enchaîné, si ça leur plaît. Moi, je continue ma route et cette route, elle est destinée à faire de Reims une grande ville française créatrice d'emplois, d'images, de valeurs, capable de s'imposer aujourd'hui dans une compétition qui est rude.
Q- Et donc, vous ne voulez pas polémiquer avec un membre du Gouvernement ?
R- Je ne veux polémiquer avec personne. Vous pensez bien que ce n'est pas du tout... Le temps que j'ai ne me permet pas de le faire. Donc, chacun choisit sa méthode ; moi, c'est l'action, les résultats et la courtoisie vis-à-vis de ceux qui, aujourd'hui, essayent de me mettre des bâtons dans les roues. Je ne leur en veux pas, ils n'ont que cela comme moyen, tant pis pour eux !
Q- Sur un sujet très différent : il y a u ne polémique cette année sur l'ouverture des magasins le dimanche 24 décembre, veille de Noël. Est-ce que le ministre du Commerce que vous êtes va autoriser l'ouverture des magasins dans toute la France ?
R- D'abord, je suis comme tous les Français : souvent, je fais mes cadeaux la veille du 25, donc le 24. Donc c'est vrai que le 24, je trouverais absurde qu'on ne puisse pas aller faire ses courses pour faire ses cadeaux. Il se trouve que la loi française autorise les commerces à ouvrir cinq dimanches par an, et que la plupart du temps, ces cinq dimanches sont des dimanches du mois de décembre et du mois de novembre. Donc, les commerçants pourront, sur autorisation du maire de leur ville, ouvrir le 24 décembre. Il n'y a que deux villes qui, aujourd'hui, s'y sont opposées, c'est Nantes et Angers, mais dans toutes les autres villes de France, j'ai le sentiment que les maires permettront l'ouverture du 24 décembre, cela paraît tout à fait logique.
Q- Autre sujet qui inquiète les PME, c'est la montée de l'euro. Il y aura demain une réunion de la Banque Centrale Européenne, qui risque de remonter encore ses taux d'intérêt, cela veut dire que l'euro sera encore plus cher. Cela pénalise les exportations, notamment celles des PME. Est-ce que le Gouvernement peut faire quelque chose là-dessus ?
R- L'euro, nous le gérons à plusieurs, ce n'est pas uniquement la France qui peut décider.
Q- C'est la Banque Centrale Européenne, d'ailleurs présidée par un Français...
R- C'est la BCE. Nous devons, aujourd'hui, être capables d'être les meilleurs dans n'importe quel contexte économique qui ne dépend pas de nous. Nous ne devons pas larmoyer, pleurer, nous lamenter sur des choses qui nous échappent. Or, aujourd'hui, nous ne maîtrisons pas l'évolution de l'euro, il faut s'adapter. Les Allemands, dans un contexte qui est le même que le nôtre sont capables, aujourd'hui, d'exporter. Ils n'ont jamais autant exporté que maintenant. Donc nous devons spécialiser notre appareil de production, notre économie pour être de grands exportateurs, quel que soit le niveau de l'euro. Cela veut dire une mutation. Cette mutation est en route, avec les pôles de compétitivité, avec le plan "Gazelle" que j'ai lancé, avec la baisse des charges sociales, avec tout ce que nous faisons pour l'innovation et la recherche. Nous agissons pour que nos entreprises demain soient les champions économiques dans un contexte qui peut être dur, comme celui d'un euro fort.
Q- Mais T. Breton dit que l'euro est trop fort, justement.
R- Evidemment, lui, c'est son rôle, il s'occupe de la monnaie, il essaye de clamer le jeu. C'est tout à fait naturel, mais je ne voudrais pas qu'une fois de plus, la France se repose sur des illusions, l'illusion qu'à Paris, on pourrait décider du sort du monde, que l'on pourrait manoeuvrer le niveau
de l'euro. La BCE a aussi des raisons. L'inflation aujourd'hui, en Europe, a dépassé les 2 %, donc cela inquiète la BCE, dont la mission est de veiller à ce que l'inflation soit modérée. Il faut savoir que l'inflation, c'est aussi moins de pouvoir d'achat pour tous les consommateurs français. Il est donc naturel que quelqu'un s'occupe, dans le système, de l'inflation. Alors nous devons être vigilants, mais ne pas faire croire aux Français que l'on pourrait, d'un coup de baguette magique faire baisser l'euro. Les PME, aujourd'hui, elles sont dynamiques à condition qu'elles aillent sur des marchés en forte croissance, comme la Chine, comme l'Inde, à condition qu'elles innovent, qu'elles investissent, ce que nous les aidons à faire.
Q- A l'UMP, le débat est lancé, le problème, c'est que pour l'instant, il y a un seul candidat ; du coup, est-ce que l'on peut vraiment débattre avec un seul candidat qui est N. Sarkozy ?
R- Oui, je crois. Vous savez, je fais partie d'une sensibilité à l'intérieur de l'UMP qui est la sensibilité radicale. Avec J.-L. Borloo, nous allons organiser en décembre un grand congrès des idées. Il y aura des idées qui ne sont pas nécessairement celles de N. Sarkozy.
Q- Est-ce que J.-L. Borloo peut être candidat, justement ?
R- Non, il a dit qu'il ne serait pas candidat. Mais moi qui soutiens N. Sarkozy, je suis aussi tout à fait capable de lui dire, sur tel ou tel thème : "là, je ne suis pas d'accord, essayons de trouver une autre solution". Donc nous sommes dans un parti, aujourd'hui, où N. Sarkozy s'est imposé comme le principal candidat, parce qu'il a fait un énorme travail de conviction, parce que aujourd'hui, nous sommes un parti qui a 300.000 adhérents, et que c'est pour lui qu'ils ont adhéré. Donc on comprend bien qu'il n'a pas le problème de S. Royal qui, elle, devait s'imposer face à un parti qui n'était presque pas le sien, qui était celui des autres.
Q- Elle est membre du PS depuis très longtemps.
R- Oui, mais on voyait bien qu'elle était très contestée à l'intérieur du PS, ce qui n'est pas le cas de N. Sarkozy, qui lui, à l'intérieur de l'UMP fait quasiment l'unanimité. Le vrai problème, ce n'est pas tellement ces histoires-là, c'est de voir à quel point, aujourd'hui, à gauche, et notamment chez S. Royal, il n'y a aucune proposition, sur ce qui moi, m'occupe depuis des années : comment avoir des entreprises compétitives dans la plus dure des compétitions économiques que le monde ait jamais connue ?
Q- Il y a un projet sur les entreprises innovantes quand même.
R- ... Les Chinois, les Indiens, les Américains, les Allemands n'attendront pas S. Royal. Ils se battent, ils innovent, ils investissent. Et aujourd'hui, son programme, c'est "objectif Lune" : elle est en train de raconter des choses qui ressemblent aux illusions traditionnelles des socialistes. J'aimerais que S. Royal nous fasse un programme économique ; j'attends le programme économique de S. Royal et je suis prêt à en débattre avec elle, que l'on puisse regarder ce qu'elle souhaite faire pour les entreprises. Pour l'instant...
Q- ...Il y a des choses sur les entreprises innovantes, mais on y reviendra.
R- Non, il n'y a pas grand-chose.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 6 décembre 2006