Point de presse de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, sur la composition du Comité d'honneur pour le 50ème anniversaire du traité de Rome, Paris le 18 décembre 2006.

Prononcé le

Circonstance : Installation du Comité d'honneur pour le 50ème anniversaire du traité de Rome, à Paris le 18 décembre 2006

Texte intégral


C'est ici, dans les salons de ce ministère, le 9 mai 1950, que Robert Schuman a prononcé la déclaration annonçant la création de la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier et, comme vous le savez, les bases du projet européen étaient ainsi posées par l'un des Pères-fondateurs et allaient donner naissance à Rome, le 25 mars 1957, à la Communauté économique européenne.
J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui, aux côtés de Renaud Donnedieu de Vabres et de Catherine Colonna, les membres du comité que nous venons d'installer en l'honneur du cinquantième anniversaire du Traité de Rome.
Ce Comité d'honneur rassemble des personnalités qui ont marqué les débuts de la construction européenne. Je tiens en particulier à remercier Maurice Faure, qui a signé le Traité de Rome en tant que secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et qui est président d'honneur de ce comité, Jean François-Poncet, qui était secrétaire de la délégation française au moment de la négociation du Traité de Rome, Jean-François Deniau, qui était chargé de mission au SGCI lors de la négociation du Traité de Rome et également Jacques Delors, président-fondateur de l'association Notre Europe, dont on connaît le rôle dans l'oeuvre qui a suivi le Traité de Rome.
Je veux vous remercier de tout coeur, pour votre présence, aujourd'hui, et pour votre engagement dans ce comité. Tout le monde sait que l'oeuvre européenne est une construction de longue haleine. Tant de choses extraordinaires ont, cependant, été accomplies en cinquante ans.
C'est cela que nous devons dire aux jeunes générations. C'était le thème de l'entretien très intéressant que nous avons eu avec les membres du comité : il faut parler aux jeunes générations.
Nous devons aborder l'histoire avec confiance : le passé, le présent et l'avenir, pour donner un futur à l'Europe et s'inscrire ainsi dans la mémoire. C'est aussi de cela dont témoigne, à mes yeux, la présence de chacune de ces grandes personnalités européennes qui font honneur à notre comité.
L'actrice Sarah Biasini, la marraine du comité, ainsi que d'autres personnalités nous font le plaisir d'être parmi nous, Christine Ockrent que tout le monde connaît, Caroline de Camaret qui est également journaliste, à France 24, Catherine Chatignoux qui est journaliste aux Echos, Vincent Couronne, président du Parlement européen des jeunes, Quentin Dickinson, journaliste à Radio France, Pauline Gessant, présidente des Jeunes européens, Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert-Schuman, Sylvie Goulard, présidente du Mouvement européen-France, Philippe Herzog, président de l'association Confrontations Europe, Guillaume Klossa, président de l'association EuropaNova, Jean Quatremer, journaliste à Libération, et aussi Simone Veil qui va rejoindre ce comité.
Je voudrais également parler des parlementaires, Pierre Lequiller, député et président de la Délégation pour l'Union européenne de l'Assemblée nationale, et Hubert Haenel, sénateur, président de la Délégation pour l'Union européenne du Sénat.
Sont également membres du comité Renaud Donnedieu de Vabres et Catherine Colonna.
Voilà pour la composition de ce comité. Elle illustre une conviction commune : plus que jamais aujourd'hui, les forces de la société civile doivent être associées aux acteurs politiques et institutionnels. Il ne doit plus y avoir d'un côté, ceux qui font l'Europe et, de l'autre, ceux qui la vivent. Nous voulons donc associer toutes les énergies, toutes les compétences, et je vous remercie pour vos initiatives.
Je vais laisser la parole à Maurice Faure pour qu'il puisse nous dire ce qu'il attend de ce comité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006