Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez rappelé, des correspondants de guerre, des envoyés spéciaux, des journalistes indépendants, sont de plus en plus attaqués alors qu'ils exercent tout simplement leur métier. Vous avez rappelé que l'année 2006 aura été l'année la plus meurtrière pour les journalistes.
Je voudrais ici dire que la violence des attaques vis-à-vis des journalistes est d'autant plus inacceptable qu'elle porte atteinte à la liberté de travailler, à la liberté d'expression et à la liberté d'informer. Ce sont là des valeurs fondamentales de notre République.
Je voudrais saluer deux initiatives, parce qu'il fallait agir. Tout d'abord, celle de Reporters sans Frontières et de son président, Robert Ménard, dont je salue la capacité de veille et de mobilisation. Et puis, je voudrais également saluer le rapport d'informations parlementaires de Pierre Lellouche et de François Loncle qui est à l'origine de la proposition de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies.
J'ai présenté cette résolution avec ma collègue grecque. Cette résolution a été votée à l'unanimité du Conseil de sécurité le 23 décembre 2006, à New York.
Que dit-elle ? Qu'il faut systématiquement conduire des enquêtes sur les crimes perpétrés contre des journalistes et qu'il faut punir les responsables de ces crimes. Tous les Etats doivent aussi accepter la liberté et l'indépendance de la presse.
Pour terminer, oui, Monsieur le Député, il faut des prolongements à cette résolution, prolongements pour que les nouvelles enceintes que sont la Cour pénale internationale, le Conseil des Droits de l'Homme, le Conseil de l'Europe et l'OSCE, puissent continuer à aider à la sécurité et à l'indépendance des journalistes.
Permettez-moi, avant de terminer Monsieur le Président, de saluer ici, devant la Représentation nationale, la mémoire de tous les journalistes qui sont morts, tout simplement parce qu'ils faisaient leur métier, c'est-à-dire informer.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 janvier 2007
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez rappelé, des correspondants de guerre, des envoyés spéciaux, des journalistes indépendants, sont de plus en plus attaqués alors qu'ils exercent tout simplement leur métier. Vous avez rappelé que l'année 2006 aura été l'année la plus meurtrière pour les journalistes.
Je voudrais ici dire que la violence des attaques vis-à-vis des journalistes est d'autant plus inacceptable qu'elle porte atteinte à la liberté de travailler, à la liberté d'expression et à la liberté d'informer. Ce sont là des valeurs fondamentales de notre République.
Je voudrais saluer deux initiatives, parce qu'il fallait agir. Tout d'abord, celle de Reporters sans Frontières et de son président, Robert Ménard, dont je salue la capacité de veille et de mobilisation. Et puis, je voudrais également saluer le rapport d'informations parlementaires de Pierre Lellouche et de François Loncle qui est à l'origine de la proposition de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies.
J'ai présenté cette résolution avec ma collègue grecque. Cette résolution a été votée à l'unanimité du Conseil de sécurité le 23 décembre 2006, à New York.
Que dit-elle ? Qu'il faut systématiquement conduire des enquêtes sur les crimes perpétrés contre des journalistes et qu'il faut punir les responsables de ces crimes. Tous les Etats doivent aussi accepter la liberté et l'indépendance de la presse.
Pour terminer, oui, Monsieur le Député, il faut des prolongements à cette résolution, prolongements pour que les nouvelles enceintes que sont la Cour pénale internationale, le Conseil des Droits de l'Homme, le Conseil de l'Europe et l'OSCE, puissent continuer à aider à la sécurité et à l'indépendance des journalistes.
Permettez-moi, avant de terminer Monsieur le Président, de saluer ici, devant la Représentation nationale, la mémoire de tous les journalistes qui sont morts, tout simplement parce qu'ils faisaient leur métier, c'est-à-dire informer.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 janvier 2007