Texte intégral
L'Assemblée nationale a effectivement adopté le 28 mai 1998 une proposition de loi comportant un article unique ainsi rédigé : " La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 ". Le gouvernement en a pris acte. Il a fait connaître sa position sur ce texte au moment du vote. Elle a été encore rappelée par Pierre Moscovici devant le Sénat le 21 mars dernier.
Le gouvernement comprend les motivations des députés qui sont à l'origine de ce texte. Il a lui-même rendu hommage avec force et émotion aux victimes des événements tragiques de 1915 qu'un grand nombre d'historiens qualifient en effet de génocide.
A quelques semaines de l'anniversaire de ce drame, je veux redire à nos compatriotes descendants de ceux qui subirent ces massacres la profonde sympathie du gouvernement. L'Assemblée s'est elle-même prononcée en mai 1998 dans le cadre de l'ordre du jour complémentaire ; le Sénat, pour sa part, n'a pas entendu donner suite à cette proposition de loi que votre Assemblée avait adoptée.
Par ailleurs, il n'a pas retenu l'initiative issue de ses membres poursuivant un objectif analogue. Le gouvernement a pris acte de ces décisions. Je veux saisir cette occasion pour souligner, et en premier lieu à l'attention de nos compatriotes d'origine arménienne, que l'action de la France dans cette région, victime de tant de tragédies, vise à contribuer à y éradiquer les sources de conflits, à lui permettre de retrouver la paix, à l'aider à surmonter, sans les oublier, les drames du passé.
La France n'a pas d'autre objectif que la paix pour tous les peuples de cette région.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 avril 2000)
Le gouvernement comprend les motivations des députés qui sont à l'origine de ce texte. Il a lui-même rendu hommage avec force et émotion aux victimes des événements tragiques de 1915 qu'un grand nombre d'historiens qualifient en effet de génocide.
A quelques semaines de l'anniversaire de ce drame, je veux redire à nos compatriotes descendants de ceux qui subirent ces massacres la profonde sympathie du gouvernement. L'Assemblée s'est elle-même prononcée en mai 1998 dans le cadre de l'ordre du jour complémentaire ; le Sénat, pour sa part, n'a pas entendu donner suite à cette proposition de loi que votre Assemblée avait adoptée.
Par ailleurs, il n'a pas retenu l'initiative issue de ses membres poursuivant un objectif analogue. Le gouvernement a pris acte de ces décisions. Je veux saisir cette occasion pour souligner, et en premier lieu à l'attention de nos compatriotes d'origine arménienne, que l'action de la France dans cette région, victime de tant de tragédies, vise à contribuer à y éradiquer les sources de conflits, à lui permettre de retrouver la paix, à l'aider à surmonter, sans les oublier, les drames du passé.
La France n'a pas d'autre objectif que la paix pour tous les peuples de cette région.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 avril 2000)