Texte intégral
Monsieur le Président, cher Philippe VALLETOUX,
Mesdames et Messieurs les Sénatrices et les Sénateurs, chers collègues,
Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous retrouver, une nouvelle fois, pour cette traditionnelle rencontre avec le groupe DEXIA, afin d'évoquer, ensemble, la situation financière de nos collectivités territoriales.
Comme vous le savez, cher Philippe VALLETOUX, les sénatrices et les sénateurs sont très « friands » d'informations claires, précises et pertinentes en la matière.
A cet égard, la présentation de la Note de conjoncture des finances locales de DEXIA constitue pour nous un moment privilégié, particulièrement attendu et toujours apprécié.
Nous sommes donc heureux et impatients de bénéficier de votre analyse éclairée et de votre diagnostic avisé sur l'état des finances locales.
Comment, aussi, ne pas saisir l'opportunité de cette rencontre pour évoquer les pistes de réforme de la fiscalité locale, réforme dont l'aboutissement constitue -nous le savons bien-, un enjeu essentiel pour l'avenir ?
Dans cette perspective, l'avis du Conseil économique et social vient utilement alimenter la réflexion.
Je veux donc vous féliciter, cher Philippe VALLETOUX, pour le remarquable travail que vous avez effectué.
D'ailleurs, je constate que les qualités d'expertise des dirigeants de DEXIA sont pleinement mises à contribution. En effet, notre ami Pierre RICHARD a également rédigé un excellent rapport, à la demande du gouvernement, sur l'épineuse question de la maîtrise des dépenses publiques locales.
Ces travaux, qui sont finalement assez complémentaires, mettent en lumière l'exigence d'une réflexion globale sur les prélèvements obligatoires et la dépense publique en France.
Je crois que nous devrions cesser d'appréhender les problématiques de façon segmentée, en stigmatisant trop souvent la gestion locale.
L'analyse partielle constitue, à l'évidence, un raccourci intellectuel sans issue concrète.
Je l'ai déjà dit, la décentralisation, c'est bel et bien du gagnant-gagnant, à condition toutefois qu'elle s'accompagne d'une véritable réforme de l'État ; et il va de soi qu'elle ne saurait, à elle seule, valoir réforme de l'État.
État, collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale : l'approche doit être globale et la réflexion commune.
Mais je m'interromps immédiatement car j'en ai déjà trop dit.
Je vous cède la parole, cher Philippe VALLETOUX, en vous renouvelant mes chaleureux remerciements pour votre présence parmi nous.Source http://www.senat.fr, le 26 février 2007
Mesdames et Messieurs les Sénatrices et les Sénateurs, chers collègues,
Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous retrouver, une nouvelle fois, pour cette traditionnelle rencontre avec le groupe DEXIA, afin d'évoquer, ensemble, la situation financière de nos collectivités territoriales.
Comme vous le savez, cher Philippe VALLETOUX, les sénatrices et les sénateurs sont très « friands » d'informations claires, précises et pertinentes en la matière.
A cet égard, la présentation de la Note de conjoncture des finances locales de DEXIA constitue pour nous un moment privilégié, particulièrement attendu et toujours apprécié.
Nous sommes donc heureux et impatients de bénéficier de votre analyse éclairée et de votre diagnostic avisé sur l'état des finances locales.
Comment, aussi, ne pas saisir l'opportunité de cette rencontre pour évoquer les pistes de réforme de la fiscalité locale, réforme dont l'aboutissement constitue -nous le savons bien-, un enjeu essentiel pour l'avenir ?
Dans cette perspective, l'avis du Conseil économique et social vient utilement alimenter la réflexion.
Je veux donc vous féliciter, cher Philippe VALLETOUX, pour le remarquable travail que vous avez effectué.
D'ailleurs, je constate que les qualités d'expertise des dirigeants de DEXIA sont pleinement mises à contribution. En effet, notre ami Pierre RICHARD a également rédigé un excellent rapport, à la demande du gouvernement, sur l'épineuse question de la maîtrise des dépenses publiques locales.
Ces travaux, qui sont finalement assez complémentaires, mettent en lumière l'exigence d'une réflexion globale sur les prélèvements obligatoires et la dépense publique en France.
Je crois que nous devrions cesser d'appréhender les problématiques de façon segmentée, en stigmatisant trop souvent la gestion locale.
L'analyse partielle constitue, à l'évidence, un raccourci intellectuel sans issue concrète.
Je l'ai déjà dit, la décentralisation, c'est bel et bien du gagnant-gagnant, à condition toutefois qu'elle s'accompagne d'une véritable réforme de l'État ; et il va de soi qu'elle ne saurait, à elle seule, valoir réforme de l'État.
État, collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale : l'approche doit être globale et la réflexion commune.
Mais je m'interromps immédiatement car j'en ai déjà trop dit.
Je vous cède la parole, cher Philippe VALLETOUX, en vous renouvelant mes chaleureux remerciements pour votre présence parmi nous.Source http://www.senat.fr, le 26 février 2007