Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Maires,
Messieurs les Présidents et les Directeurs généraux,
Mesdames, Messieurs,
C'est une date importante qui, par la signature de ces nouvelles chartes, concrétise une évolution en profondeur des comportements en matière de lutte contre l'obésité. Ce n'est plus seulement l'affaire des professionnels de santé mais c'est devenu l'affaire de tous.
Il y a 6 mois, je vous présentais le deuxième programme national nutrition santé. Agir était urgent : 1 enfant sur 4 est en surpoids, il y en a encore davantage chez les familles défavorisées, et les pathologies liées au surpoids sont nombreuses. Cette situation appelle des réponses fortes avec des méthodes d'action innovantes. Avec le PNNS 2, nous avons mis en place une politique globale, qui repose sur :
1. la prévention. Il s'agit de sensibiliser les citoyens à une bonne alimentation, les inciter à plus d'activité physique quotidienne, comme la marche, mais aussi travailler à l'amélioration nutritionnelle des produits alimentaires
2. le dépistage précoce et la prise en charge des troubles nutritionnels, qu'il s'agisse de l'obésité ou de la dénutrition
3. une attention particulière portée aux familles défavorisées et les personnes précaires, et la mobilisation des acteurs associatifs et des collectivités locales
La nutrition est l'affaire de tous. On ne progressera efficacement en matière de nutrition que si tous les relais, tous les acteurs se mobilisent, chacun à son niveau.
Aujourd'hui ce sont des maires, des industriels qui sont prêts à s'engager pour créer les conditions d'une meilleure alimentation Nous avions choisi la voie de la concertation, La signature de la charte aujourd'hui montre que nous avons eu raison de nous engager sur ce chemin de la confiance.
1. Avec le 2ème programme national nutrition santé -le PNNS2-, j'ai voulu d'abord renforcer les actions locales, parce qu'elles sont les plus efficaces. Ainsi les crédits pour soutenir ces actions locales innovantes ont été doublés en 2007 et portés à 8 millions d'euros.
. Aujourd'hui, nous lançons avec l'Association des maires de France, représentée ici par son directeur général des services, M. Nicolas Desforges, la nouvelle « charte des villes actives du PNNS ». Cette charte est le fruit du travail des instances du PNNS, et je remercie l'association des maires et les représentants des communes qui ont fait bénéficier le ministère de la santé de leur expérience de terrain pour préparer ce nouvel outil.
60 maires ont signé la première charte lancée en novembre 2004. En la signant, ils se sont engagés à conduire chaque année une action forte labellisée par le PNNS et qui figure dans un guide spécifique.
En avançant avec ces chartes, beaucoup de maires ont demandé à être davantage conseillés et soutenus dans leurs politiques nutritionnelles. Pour répondre à ces besoins, cette nouvelle charte crée un véritable réseau de villes actives qui désignent des référents nutrition. Les villes déclarent les actions qu'elles conduisent et les résultats qu'elles obtiennent et un échange annuel de ces informations est organisé avec le ministère et les directions régionales des affaires sanitaires et sociales. Enfin, un site Internet permettra de retrouver l'ensemble de ces initiatives exemplaires.
Aujourd'hui, 6 villes ont décidé de passer à l'action et signeront les premières ces nouvelles chartes de « villes actives du PNNS ». Villes actives s'il en est, car elles se sont largement engagées dans ce domaine de la nutrition. Je suis d'autant plus heureux que ces villes reflètent la variété de nos communes françaises, depuis les capitales régionales d'Orléans ou de Dijon jusqu'au très grand dynamisme d'Orly, en passant par Beauvais, Château-Thierry et Villers-Cotterêts.
. Avec le PNNS 2, j'ai demandé à l'INPES de conduire chaque année une campagne de communication importante dans le domaine de la nutrition. Cette année la grande campagne médiatique portera sur l'activité physique. En effet la nutrition ce n'est pas que les apports alimentaires. Si les personnes sédentaires pouvaient marcher 10 minutes par jour, ce serait un très grand progrès , un pas de géant vers l'objectif de « l'équivalent de 30 minutes de marche par jour » pour chacun.
. Et j'ai aussi demandé à l'INPES de développer des outils de communication pour les collectivités afin qu'elles puissent s'associer à ces campagnes en les relayant au niveau local. Les municipalités, grâce à leur proximité avec chaque personne, sont les mieux placées pour faire passer des messages : Ainsi l'INPES a préparé un « kit d'actions locales » pour les villes avec des affiches d'abribus, des dépliants ou des autocollants encourageant la marche en ville ou invitant à préférer l'escalier à l'escalator.
2. Avec le PNNS 2, j'ai appelé, pour la première fois et très directement, les acteurs économiques à se mobiliser pour améliorer la qualité de l'offre alimentaire.
. Comme vous le savez, le décret et l'arrêté sur la publicité alimentaire, déjà signés par Dominique Bussereau et moi-même, seront publiés ces jours-ci, avant la fin du mois. Immédiatement applicable, il prévoit que les publicités alimentaires portent des messages sanitaires ou que l'annonceur verse une contribution financière. Ces messages sont ceux du PNNS. Je vous les rappelle :
- « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour » ;
- « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » ;
- « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » ;
- « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas ».
Les pré-tests réalisés par l'INPES sur ces messages montrent qu'entre 90 et 98 % des sondés approuvent les messages sanitaires et les jugent clairs, faciles à comprendre et faciles à retenir. Les messages seront régulièrement renouvelés pour en renforcer l'impact. Un premier bilan sera réalisé dans 6 mois.
. Mais au-delà de la publicité, nous voulons que les produits eux-mêmes soient mieux fabriqués. Et face à cet enjeu majeur pour la santé publique, il n'y a plus de place pour de mauvais procès à l'industrie alimentaire.
Pour ma part, j'attends que les entreprises de l'alimentaire se mobilisent, à nos côtés, pour atteindre les objectifs de santé publique, les objectifs du PNNS. Et c'est ce qu'elles font aujourd'hui : 9 entreprises ont répondu à mon appel et se proposent de signer des engagements volontaires de progrès nutritionnels avec les pouvoirs publics.
J'ai confié à M. Christian Babusiaux la charge d'établir un référentiel pour ces engagements. Il m'a été remis le 14 février dernier et vous sera présenté tout à l'heure. Ces 9 acteurs économiques du secteur de la distribution -Auchan, Carrefour, Casino et Monoprix-, de l'industrie agroalimentaire -Unilever, Ferrero, Taillefine et Coca-Cola- et de la restauration collective -Mc Donald's- ont déposé auprès des pouvoirs publics des propositions avancées de charte. De plus, le Syndifrais, collectif du « frais », a déclaré son engagement à s'associer à la démarche. Je souhaite que de très nombreux acteurs s'engagent à leur suite, notamment les PME, nombreuses dans le secteur de l'agroalimentaire.
Je signerai donc dans quelques instants avec ces 9 acteurs économiques volontaires des engagements définissant les objectifs et les actions majeures retenus par ces entreprises. Sur cette base les chartes définitives seront validées définitivement d'ici quelques semaines, après un travail avec un comité d'experts spécialement constitué pour cette mission. Je confie la présidence de ce comité, avec MM Thierry Breton et Dominique Bussereau, à M. Noël Renaudin, président du comité économique des produits de santé. Il réunira 4 collèges d'experts de la nutrition, de la technologie alimentaire, de l'économie alimentaire et notamment du marketing et de l'économie des filières alimentaires.
Ces engagements porteront en priorité sur le coeur de métier des entreprises -la composition des produits-, mais aussi sur la valorisation des produits, et encore sur des actions complémentaires. Par exemple, Auchan prévoit de revoir la recette de 100 produits à marque propre par an. Ferrero s'attaque aux sucres simples et les réduira de 1000 tonnes par an en 4 ans. Il avait déjà annoncé qu'il ne faisait plus de publicité pour les enfants : il élargit aujourd'hui les catégories sans publicité. Casino révise la présentation de ses fruits et légumes pour les rendre plus attractifs et accessibles dans 72 de ses hypermarchés et 50 supermarchés. Il distribuera un guide nutrition dans ses magasins. Mc Donnald's règle le problème des acides gras « trans » en réduisant leur quantité dans ses huiles.
Vous voyez la diversité des engagements. Vous voyez aussi que beaucoup d'engagements sont encore possibles.
Si les engagements portent en partie sur les produits manufacturés, je tiens à rappeler la très grande importance des produits bruts, comme les fruits et légumes ou même la viande. En outre, le ministère de l'Agriculture travaille actuellement à des actions de valorisation nutritionnelle des produits bruts. Ces actions sont totalement complémentaires de ces engagements.
Ces engagements, ils sont concrets et significatifs. Et ils laissent en même temps à chaque entreprise une marge importante d'adaptation. Validés par le comité d'experts, ils seront aussi évalués chaque année, notamment par l'observatoire de la qualité alimentaire, en cours de constitution auprès de l'INRA et de l'AFSSA.
Cette démarche est également un enjeu d'équité. Nous ne pouvons tolérer que les produits alimentaires sains soient l'affaire de niches commerciales. Je me réjouis que ces engagements portent sur des produits qui concernent 100 % des Français.
Je souhaite enfin que cette nouvelle dynamique soit également l'occasion d'innover dans le secteur agroalimentaire, pour l'intérêt des consommateurs.
Merci pour cette démarche de confiance partagée. Bravo à vous tous de contribuer à la santé de nos concitoyens et à la sauvegarde du modèle alimentaire français. Ceux qui signent aujourd'hui ouvrent la voie, une voie qu'emprunteront l'ensemble des professionnels du secteur, l'ensemble des acteurs de terrain, j'en suis convaincu.Source http://www.sante.gouv.fr, le 27 février 2007
Messieurs les Présidents et les Directeurs généraux,
Mesdames, Messieurs,
C'est une date importante qui, par la signature de ces nouvelles chartes, concrétise une évolution en profondeur des comportements en matière de lutte contre l'obésité. Ce n'est plus seulement l'affaire des professionnels de santé mais c'est devenu l'affaire de tous.
Il y a 6 mois, je vous présentais le deuxième programme national nutrition santé. Agir était urgent : 1 enfant sur 4 est en surpoids, il y en a encore davantage chez les familles défavorisées, et les pathologies liées au surpoids sont nombreuses. Cette situation appelle des réponses fortes avec des méthodes d'action innovantes. Avec le PNNS 2, nous avons mis en place une politique globale, qui repose sur :
1. la prévention. Il s'agit de sensibiliser les citoyens à une bonne alimentation, les inciter à plus d'activité physique quotidienne, comme la marche, mais aussi travailler à l'amélioration nutritionnelle des produits alimentaires
2. le dépistage précoce et la prise en charge des troubles nutritionnels, qu'il s'agisse de l'obésité ou de la dénutrition
3. une attention particulière portée aux familles défavorisées et les personnes précaires, et la mobilisation des acteurs associatifs et des collectivités locales
La nutrition est l'affaire de tous. On ne progressera efficacement en matière de nutrition que si tous les relais, tous les acteurs se mobilisent, chacun à son niveau.
Aujourd'hui ce sont des maires, des industriels qui sont prêts à s'engager pour créer les conditions d'une meilleure alimentation Nous avions choisi la voie de la concertation, La signature de la charte aujourd'hui montre que nous avons eu raison de nous engager sur ce chemin de la confiance.
1. Avec le 2ème programme national nutrition santé -le PNNS2-, j'ai voulu d'abord renforcer les actions locales, parce qu'elles sont les plus efficaces. Ainsi les crédits pour soutenir ces actions locales innovantes ont été doublés en 2007 et portés à 8 millions d'euros.
. Aujourd'hui, nous lançons avec l'Association des maires de France, représentée ici par son directeur général des services, M. Nicolas Desforges, la nouvelle « charte des villes actives du PNNS ». Cette charte est le fruit du travail des instances du PNNS, et je remercie l'association des maires et les représentants des communes qui ont fait bénéficier le ministère de la santé de leur expérience de terrain pour préparer ce nouvel outil.
60 maires ont signé la première charte lancée en novembre 2004. En la signant, ils se sont engagés à conduire chaque année une action forte labellisée par le PNNS et qui figure dans un guide spécifique.
En avançant avec ces chartes, beaucoup de maires ont demandé à être davantage conseillés et soutenus dans leurs politiques nutritionnelles. Pour répondre à ces besoins, cette nouvelle charte crée un véritable réseau de villes actives qui désignent des référents nutrition. Les villes déclarent les actions qu'elles conduisent et les résultats qu'elles obtiennent et un échange annuel de ces informations est organisé avec le ministère et les directions régionales des affaires sanitaires et sociales. Enfin, un site Internet permettra de retrouver l'ensemble de ces initiatives exemplaires.
Aujourd'hui, 6 villes ont décidé de passer à l'action et signeront les premières ces nouvelles chartes de « villes actives du PNNS ». Villes actives s'il en est, car elles se sont largement engagées dans ce domaine de la nutrition. Je suis d'autant plus heureux que ces villes reflètent la variété de nos communes françaises, depuis les capitales régionales d'Orléans ou de Dijon jusqu'au très grand dynamisme d'Orly, en passant par Beauvais, Château-Thierry et Villers-Cotterêts.
. Avec le PNNS 2, j'ai demandé à l'INPES de conduire chaque année une campagne de communication importante dans le domaine de la nutrition. Cette année la grande campagne médiatique portera sur l'activité physique. En effet la nutrition ce n'est pas que les apports alimentaires. Si les personnes sédentaires pouvaient marcher 10 minutes par jour, ce serait un très grand progrès , un pas de géant vers l'objectif de « l'équivalent de 30 minutes de marche par jour » pour chacun.
. Et j'ai aussi demandé à l'INPES de développer des outils de communication pour les collectivités afin qu'elles puissent s'associer à ces campagnes en les relayant au niveau local. Les municipalités, grâce à leur proximité avec chaque personne, sont les mieux placées pour faire passer des messages : Ainsi l'INPES a préparé un « kit d'actions locales » pour les villes avec des affiches d'abribus, des dépliants ou des autocollants encourageant la marche en ville ou invitant à préférer l'escalier à l'escalator.
2. Avec le PNNS 2, j'ai appelé, pour la première fois et très directement, les acteurs économiques à se mobiliser pour améliorer la qualité de l'offre alimentaire.
. Comme vous le savez, le décret et l'arrêté sur la publicité alimentaire, déjà signés par Dominique Bussereau et moi-même, seront publiés ces jours-ci, avant la fin du mois. Immédiatement applicable, il prévoit que les publicités alimentaires portent des messages sanitaires ou que l'annonceur verse une contribution financière. Ces messages sont ceux du PNNS. Je vous les rappelle :
- « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour » ;
- « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » ;
- « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » ;
- « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas ».
Les pré-tests réalisés par l'INPES sur ces messages montrent qu'entre 90 et 98 % des sondés approuvent les messages sanitaires et les jugent clairs, faciles à comprendre et faciles à retenir. Les messages seront régulièrement renouvelés pour en renforcer l'impact. Un premier bilan sera réalisé dans 6 mois.
. Mais au-delà de la publicité, nous voulons que les produits eux-mêmes soient mieux fabriqués. Et face à cet enjeu majeur pour la santé publique, il n'y a plus de place pour de mauvais procès à l'industrie alimentaire.
Pour ma part, j'attends que les entreprises de l'alimentaire se mobilisent, à nos côtés, pour atteindre les objectifs de santé publique, les objectifs du PNNS. Et c'est ce qu'elles font aujourd'hui : 9 entreprises ont répondu à mon appel et se proposent de signer des engagements volontaires de progrès nutritionnels avec les pouvoirs publics.
J'ai confié à M. Christian Babusiaux la charge d'établir un référentiel pour ces engagements. Il m'a été remis le 14 février dernier et vous sera présenté tout à l'heure. Ces 9 acteurs économiques du secteur de la distribution -Auchan, Carrefour, Casino et Monoprix-, de l'industrie agroalimentaire -Unilever, Ferrero, Taillefine et Coca-Cola- et de la restauration collective -Mc Donald's- ont déposé auprès des pouvoirs publics des propositions avancées de charte. De plus, le Syndifrais, collectif du « frais », a déclaré son engagement à s'associer à la démarche. Je souhaite que de très nombreux acteurs s'engagent à leur suite, notamment les PME, nombreuses dans le secteur de l'agroalimentaire.
Je signerai donc dans quelques instants avec ces 9 acteurs économiques volontaires des engagements définissant les objectifs et les actions majeures retenus par ces entreprises. Sur cette base les chartes définitives seront validées définitivement d'ici quelques semaines, après un travail avec un comité d'experts spécialement constitué pour cette mission. Je confie la présidence de ce comité, avec MM Thierry Breton et Dominique Bussereau, à M. Noël Renaudin, président du comité économique des produits de santé. Il réunira 4 collèges d'experts de la nutrition, de la technologie alimentaire, de l'économie alimentaire et notamment du marketing et de l'économie des filières alimentaires.
Ces engagements porteront en priorité sur le coeur de métier des entreprises -la composition des produits-, mais aussi sur la valorisation des produits, et encore sur des actions complémentaires. Par exemple, Auchan prévoit de revoir la recette de 100 produits à marque propre par an. Ferrero s'attaque aux sucres simples et les réduira de 1000 tonnes par an en 4 ans. Il avait déjà annoncé qu'il ne faisait plus de publicité pour les enfants : il élargit aujourd'hui les catégories sans publicité. Casino révise la présentation de ses fruits et légumes pour les rendre plus attractifs et accessibles dans 72 de ses hypermarchés et 50 supermarchés. Il distribuera un guide nutrition dans ses magasins. Mc Donnald's règle le problème des acides gras « trans » en réduisant leur quantité dans ses huiles.
Vous voyez la diversité des engagements. Vous voyez aussi que beaucoup d'engagements sont encore possibles.
Si les engagements portent en partie sur les produits manufacturés, je tiens à rappeler la très grande importance des produits bruts, comme les fruits et légumes ou même la viande. En outre, le ministère de l'Agriculture travaille actuellement à des actions de valorisation nutritionnelle des produits bruts. Ces actions sont totalement complémentaires de ces engagements.
Ces engagements, ils sont concrets et significatifs. Et ils laissent en même temps à chaque entreprise une marge importante d'adaptation. Validés par le comité d'experts, ils seront aussi évalués chaque année, notamment par l'observatoire de la qualité alimentaire, en cours de constitution auprès de l'INRA et de l'AFSSA.
Cette démarche est également un enjeu d'équité. Nous ne pouvons tolérer que les produits alimentaires sains soient l'affaire de niches commerciales. Je me réjouis que ces engagements portent sur des produits qui concernent 100 % des Français.
Je souhaite enfin que cette nouvelle dynamique soit également l'occasion d'innover dans le secteur agroalimentaire, pour l'intérêt des consommateurs.
Merci pour cette démarche de confiance partagée. Bravo à vous tous de contribuer à la santé de nos concitoyens et à la sauvegarde du modèle alimentaire français. Ceux qui signent aujourd'hui ouvrent la voie, une voie qu'emprunteront l'ensemble des professionnels du secteur, l'ensemble des acteurs de terrain, j'en suis convaincu.Source http://www.sante.gouv.fr, le 27 février 2007