Texte intégral
Pour de plus amples développements, détails et précisions, je vous renvoie à mon programme, disponible sur internet à l'adresse suivante http://www.lepen2007.fr/pdf/ProgrammeimIP2007.pdf.
Q1. Propositions pour donner aux travailleurs d'avantage de sécurité
Q2. Compétitivité des entreprises et réinsertion rapide des salariés
Dans la logique économique imposée aux entreprises, les salariés ont tendance à devenir effectivement à la fois de simples facteurs de production et la seule variable d'ajustement laissée à l'entreprise (comme d'ailleurs, pour l'instant, aux autorités nationales) dans un contexte de monnaie unique, de prélèvements obligatoires excessifs, de concurrence mondiale exacerbée, de malthusianisme budgétaire.
Je crois qu'il faut d'abord changer cette logique : protection ciblé contre la concurrence mondiale, allègement de la fiscalité pesant sur le travail, simplification du droit du travail, grande politique de formation professionnelle continue, encouragement à la pluri-activité, facilités pour les groupements d'employeurs, promotion d'un capitalisme populaire et enraciné... pour permettre aux entreprises comme aux salariés de s'adapter au mieux aux évolutions économiques, dans un contexte qui ne doit plus être la mondialisation ultra-libérale.
Q3. Favoriser l'entrée dans la vie active et la mobilité professionnelle
Q4. Education
Je crois que la mission principale de l'Ecole est au contraire l'instruction, c'est-à-dire la transmission des savoirs, même si elle doit enseigner le sens de la discipline et de l'effort. Il ne faut pas mélanger les genres : c'est à la famille qu'il revient d'éduquer.
Il faut remplacer l'objectif de 80 % d'une classe d'âge au Bac, démagogique et qui a les effets que l'on sait (centaines de milliers de jeunes jetés sans qualification sur le marché du travail, dévalorisation des diplômes... ) par celui de 100 % des jeunes sortant du système scolaire avec un diplôme ou une compétence leur permettant de trouver un travail et d'en vivre dignement.
La formation professionnelle ne doit plus être un outil de traitement des problèmes sociaux pour personnes en difficulté, mais un dispositif d'acquisition et de valorisation des compétences dans lequel les entreprises doivent avoir toute leur place.
Je propose de développer l'apprentissage (revalorisation des salaires des apprentis par un allègement des charges correspondantes des entreprises), de bâtir un véritable service public de formation tout au long de la vie par validation permanente des acquis et des expériences (chèque formation permettant au salarié de transformer sa formation continue en véritable capital professionnel), de réformer le mode de financement de la formation (pour que tous les salariés puissent en bénéficier, y compris ceux des petites et très petites entreprises).
Q5. Valeur travail
Q6. Favoriser la croissance
Je propose une politique globale économique, fiscale, sociale, commerciale (au sens de commerce international) qui sont de nature à libérer la création d'entreprises et d'emplois en France, à permettre aux Français de profiter des fruits de leur travail, à encourager un capitalisme national et populaire, tout en protégeant les entreprises contre la concurrence mondiale déloyale. Plutôt qu'une énumération fastidieuse de mes propositions, je vous renvoie là encore à mon programme.
Q7. Services publics
Je suis tout à fait d'accord avec vos propositions concernant la soustraction à la logique du marché, le nécessaire bilan (à mon sens très négatif) des processus de libéralisation en cours ou encore la remise en cause de la logique bruxelloise du service universel, qui revient à céder au privé les activités rentables et à maintenir à la charge de la collectivité, donc des contribuables, celles qui ne le sont pas.
Je pense qu'il appartient aux Etats de définir la nature, l'organisation et le financement des services publics et qu'en conséquence, ils ne doivent pas entrer dans le champ d'application de la politique de concurrence définie à Bruxelles. C'est en ce sens que les députés européens du Front National interviennent et votent au Parlement européen depuis des années.
Q8. Logement
Le locatif, social ou non, doit être une étape dans le parcours menant à la propriété du logement, dont rêvent l'immense majorité des Français.
Il faut effectivement encourager l'accession à la propriété (revalorisation des PEL et CEL, création d'un prêt familial au logement à taux réduit...). Il faut remettre à plat le système d'aides au logement, devenu trop complexe et source d'inégalités, pour le rendre strictement soumis aux conditions de ressources et à la situation familiale des familles françaises...
En matière de logement social, il faut garantir une priorité d'accès au Français, assurer la transparence dans les procédure d'attribution, sanctionner les locataires de mauvaise foi qui ne payent pas leur loyer. Il faut également prendre des mesures pour le locatif privé, en rééquilibrant les droits respectifs des bailleurs et des locataires, source aujourd'hui de blocages, et en instaurant un système de garantie contre les impayés.
Q9. Principes de l'assurance maladie
Je veux souligner que le Front National considère que la Sécurité sociale est, au même titre que la sécurité extérieure de la France ou que la sécurité des citoyens, une compétence de l'Etat national. L'Etat doit devenir l'instrument de la solidarité nationale et en être démocratiquement et totalement responsable devant les Français.
De plus, notre politique nationale de reconquête sociale et de réponse à l'insécurité sociale ne peut s'inscrire que dans un projet global de redressement économique, de reconquête de notre marché intérieur, de rétablissement de barrières douanières, de réindustrialisation, de réforme fiscale globale, de préférence nationale et familiale et d'arrêt de l'immigration.
Q10. Famille
Je propose depuis longtemps une politique ambitieuse au profit des familles et de l'accueil de la vie, comportant sur le plan financier :
- la création d'un revenu parental permettant le libre choix entre activité professionnelle et éducation des enfants, accompagné d'un véritable statut social (protection sociale, formation professionnelle, droit à la retraite...),
- la revalorisation des allocations familiales et leur réservation aux familles françaises.
Au-delà de l'aspect purement financier, la création du revenu parental permettra de résoudre bon nombre de problèmes « organisationnels », puisque la contrainte budgétaire qui pousse nombre de femmes, notamment, à accepter des emplois à mi-temps et horaires décalés pour compléter les revenus du foyer, sera levée.
Q11. Retraite
Sauver notre système de retraite par répartition suppose tout d'abord d'engager une véritable politique de retour au plein emploi pour les Français et d'encourager la famille et la natalité.
Je propose une harmonisation des régimes de retraite, un relèvement de l'âge légal de la retraite à 65 ans pour tenir compte de la réalité des parcours (entrée tardive sur le marché du travail, périodes de chômage...) après 40 annuités de cotisation et la liberté donnée aux Français de travailler au-delà s'ils le désirent. La pénibilité du travail et les contraintes professionnelles doivent être prises en compte dans le calcul des annuités, sur base de négociations de branches. D'autres pistes de financement que les seuls revenus du travail doivent être explorées.
Q12. Développement durable
La politique énergétique que je propose consiste effectivement à encourager la multiplication des sources d'énergie par le développement :
- des recherches en vue d'obtenir un « nucléaire propre et sûr » ;
- des énergies renouvelables : éoliennes, (à condition qu'elles respectent l'environnement naturel et humain dans lequel elles sont installées), solaire, mais aussi biomasse, géothermie... ;
- des énergies alternatives comme l'hydrogène à la place de l'essence pour les véhicules ;
dans un souci de protection de l'environnement mais également de la plus grande indépendance énergétique possible.
Pour mettre en oeuvre cette politique énergétique, il faut au préalable :
- un Etat souverain, fort et indépendant, capable de résister aux lobbies industriels, notamment pétroliers ;
- des entreprises et des consommateurs, libres et responsables, agissant non pas sous la contrainte mais sous l'effet d'une fiscalité incitative.
Q13. Europe
Je crois, vous le savez, en une Europe des Patries souveraines, coopérant librement dans les domaines qu'elles auront choisis. L'objectif de cette coopération européenne doit être la croissance, l'emploi, la prospérité des peuples.
Il ne peut être atteint par une Union européenne qui considère l'instauration du libre-échange mondial et l'instauration au niveau planétaire de la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des hommes comme l'horizon indépassable de ses politiques. Cela ne peut conduire, et cela conduit déjà, à un désastre économique et social en Europe et sert de prétexte à l'harmonisation sociale et fiscale que vous appelez de vos voeux, mais qui ne sera, mondialisation oblige, qu'un alignement sur le moins disant social.
Je considère, moi, que la mondialisation n'est pas une fatalité et que le libre échange (si tant est que cela doive être une finalité) ne peut être instauré au bénéfice mutuel des parties qu'entre pays ou zones géographiques au niveau de développement similaire. Au niveau européen, je préconise la préférence communautaire, l'instauration de barrières douanières protectrices contre la concurrence mondiale déloyale, le remplacement de la logique de concurrence par une réelle stratégie économique et industrielle, la modification des objectifs de la BCE pour une priorité à l'emploi et à la croissance et effectivement, l'instauration de clauses sociales dans tout accord commercial international.
Si je suis élu, je proposerai à nos partenaires européens une renégociation des traités sur ces fondements et je consulterai le peuple français, en cas de refus, sur l'opportunité de continuer à participer à la construction européenne actuelle.
Q14. Rôle des organisations syndicales
Je crois que le syndicalisme en France est malade de sa non représentativité et de sa politisation, qui en détournent beaucoup de salariés du secteur privé comme du secteur public. Le faible taux de syndicalisation dans notre pays m'apparaît plus relever de ces causes que de la réglementation régissant la présence de représentants dans les entreprises. De plus, l'organisation de la représentation professionnelle, au sens générale du terme, interdit de fait les négociations collectives par branche d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social.
Ce que je propose pour favoriser un renouveau du syndicalisme : la suppression du « monopole du 1er tour », l'égalité devant les subventions publiques pour tous les syndicats et le contrôle de leur comptabilité, la mise en place d'organisations professionnelles par branches, intervenant directement en matière de formation professionnelle, de recherche et émettant des avis sur les grandes questions telles que les délocalisations, et les négociations avec la Commission de Bruxelles et l'OMC.
Source http://www.cftc.fr, le 11 avril 2007
Q1. Propositions pour donner aux travailleurs d'avantage de sécurité
Q2. Compétitivité des entreprises et réinsertion rapide des salariés
Dans la logique économique imposée aux entreprises, les salariés ont tendance à devenir effectivement à la fois de simples facteurs de production et la seule variable d'ajustement laissée à l'entreprise (comme d'ailleurs, pour l'instant, aux autorités nationales) dans un contexte de monnaie unique, de prélèvements obligatoires excessifs, de concurrence mondiale exacerbée, de malthusianisme budgétaire.
Je crois qu'il faut d'abord changer cette logique : protection ciblé contre la concurrence mondiale, allègement de la fiscalité pesant sur le travail, simplification du droit du travail, grande politique de formation professionnelle continue, encouragement à la pluri-activité, facilités pour les groupements d'employeurs, promotion d'un capitalisme populaire et enraciné... pour permettre aux entreprises comme aux salariés de s'adapter au mieux aux évolutions économiques, dans un contexte qui ne doit plus être la mondialisation ultra-libérale.
Q3. Favoriser l'entrée dans la vie active et la mobilité professionnelle
Q4. Education
Je crois que la mission principale de l'Ecole est au contraire l'instruction, c'est-à-dire la transmission des savoirs, même si elle doit enseigner le sens de la discipline et de l'effort. Il ne faut pas mélanger les genres : c'est à la famille qu'il revient d'éduquer.
Il faut remplacer l'objectif de 80 % d'une classe d'âge au Bac, démagogique et qui a les effets que l'on sait (centaines de milliers de jeunes jetés sans qualification sur le marché du travail, dévalorisation des diplômes... ) par celui de 100 % des jeunes sortant du système scolaire avec un diplôme ou une compétence leur permettant de trouver un travail et d'en vivre dignement.
La formation professionnelle ne doit plus être un outil de traitement des problèmes sociaux pour personnes en difficulté, mais un dispositif d'acquisition et de valorisation des compétences dans lequel les entreprises doivent avoir toute leur place.
Je propose de développer l'apprentissage (revalorisation des salaires des apprentis par un allègement des charges correspondantes des entreprises), de bâtir un véritable service public de formation tout au long de la vie par validation permanente des acquis et des expériences (chèque formation permettant au salarié de transformer sa formation continue en véritable capital professionnel), de réformer le mode de financement de la formation (pour que tous les salariés puissent en bénéficier, y compris ceux des petites et très petites entreprises).
Q5. Valeur travail
Q6. Favoriser la croissance
Je propose une politique globale économique, fiscale, sociale, commerciale (au sens de commerce international) qui sont de nature à libérer la création d'entreprises et d'emplois en France, à permettre aux Français de profiter des fruits de leur travail, à encourager un capitalisme national et populaire, tout en protégeant les entreprises contre la concurrence mondiale déloyale. Plutôt qu'une énumération fastidieuse de mes propositions, je vous renvoie là encore à mon programme.
Q7. Services publics
Je suis tout à fait d'accord avec vos propositions concernant la soustraction à la logique du marché, le nécessaire bilan (à mon sens très négatif) des processus de libéralisation en cours ou encore la remise en cause de la logique bruxelloise du service universel, qui revient à céder au privé les activités rentables et à maintenir à la charge de la collectivité, donc des contribuables, celles qui ne le sont pas.
Je pense qu'il appartient aux Etats de définir la nature, l'organisation et le financement des services publics et qu'en conséquence, ils ne doivent pas entrer dans le champ d'application de la politique de concurrence définie à Bruxelles. C'est en ce sens que les députés européens du Front National interviennent et votent au Parlement européen depuis des années.
Q8. Logement
Le locatif, social ou non, doit être une étape dans le parcours menant à la propriété du logement, dont rêvent l'immense majorité des Français.
Il faut effectivement encourager l'accession à la propriété (revalorisation des PEL et CEL, création d'un prêt familial au logement à taux réduit...). Il faut remettre à plat le système d'aides au logement, devenu trop complexe et source d'inégalités, pour le rendre strictement soumis aux conditions de ressources et à la situation familiale des familles françaises...
En matière de logement social, il faut garantir une priorité d'accès au Français, assurer la transparence dans les procédure d'attribution, sanctionner les locataires de mauvaise foi qui ne payent pas leur loyer. Il faut également prendre des mesures pour le locatif privé, en rééquilibrant les droits respectifs des bailleurs et des locataires, source aujourd'hui de blocages, et en instaurant un système de garantie contre les impayés.
Q9. Principes de l'assurance maladie
Je veux souligner que le Front National considère que la Sécurité sociale est, au même titre que la sécurité extérieure de la France ou que la sécurité des citoyens, une compétence de l'Etat national. L'Etat doit devenir l'instrument de la solidarité nationale et en être démocratiquement et totalement responsable devant les Français.
De plus, notre politique nationale de reconquête sociale et de réponse à l'insécurité sociale ne peut s'inscrire que dans un projet global de redressement économique, de reconquête de notre marché intérieur, de rétablissement de barrières douanières, de réindustrialisation, de réforme fiscale globale, de préférence nationale et familiale et d'arrêt de l'immigration.
Q10. Famille
Je propose depuis longtemps une politique ambitieuse au profit des familles et de l'accueil de la vie, comportant sur le plan financier :
- la création d'un revenu parental permettant le libre choix entre activité professionnelle et éducation des enfants, accompagné d'un véritable statut social (protection sociale, formation professionnelle, droit à la retraite...),
- la revalorisation des allocations familiales et leur réservation aux familles françaises.
Au-delà de l'aspect purement financier, la création du revenu parental permettra de résoudre bon nombre de problèmes « organisationnels », puisque la contrainte budgétaire qui pousse nombre de femmes, notamment, à accepter des emplois à mi-temps et horaires décalés pour compléter les revenus du foyer, sera levée.
Q11. Retraite
Sauver notre système de retraite par répartition suppose tout d'abord d'engager une véritable politique de retour au plein emploi pour les Français et d'encourager la famille et la natalité.
Je propose une harmonisation des régimes de retraite, un relèvement de l'âge légal de la retraite à 65 ans pour tenir compte de la réalité des parcours (entrée tardive sur le marché du travail, périodes de chômage...) après 40 annuités de cotisation et la liberté donnée aux Français de travailler au-delà s'ils le désirent. La pénibilité du travail et les contraintes professionnelles doivent être prises en compte dans le calcul des annuités, sur base de négociations de branches. D'autres pistes de financement que les seuls revenus du travail doivent être explorées.
Q12. Développement durable
La politique énergétique que je propose consiste effectivement à encourager la multiplication des sources d'énergie par le développement :
- des recherches en vue d'obtenir un « nucléaire propre et sûr » ;
- des énergies renouvelables : éoliennes, (à condition qu'elles respectent l'environnement naturel et humain dans lequel elles sont installées), solaire, mais aussi biomasse, géothermie... ;
- des énergies alternatives comme l'hydrogène à la place de l'essence pour les véhicules ;
dans un souci de protection de l'environnement mais également de la plus grande indépendance énergétique possible.
Pour mettre en oeuvre cette politique énergétique, il faut au préalable :
- un Etat souverain, fort et indépendant, capable de résister aux lobbies industriels, notamment pétroliers ;
- des entreprises et des consommateurs, libres et responsables, agissant non pas sous la contrainte mais sous l'effet d'une fiscalité incitative.
Q13. Europe
Je crois, vous le savez, en une Europe des Patries souveraines, coopérant librement dans les domaines qu'elles auront choisis. L'objectif de cette coopération européenne doit être la croissance, l'emploi, la prospérité des peuples.
Il ne peut être atteint par une Union européenne qui considère l'instauration du libre-échange mondial et l'instauration au niveau planétaire de la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des hommes comme l'horizon indépassable de ses politiques. Cela ne peut conduire, et cela conduit déjà, à un désastre économique et social en Europe et sert de prétexte à l'harmonisation sociale et fiscale que vous appelez de vos voeux, mais qui ne sera, mondialisation oblige, qu'un alignement sur le moins disant social.
Je considère, moi, que la mondialisation n'est pas une fatalité et que le libre échange (si tant est que cela doive être une finalité) ne peut être instauré au bénéfice mutuel des parties qu'entre pays ou zones géographiques au niveau de développement similaire. Au niveau européen, je préconise la préférence communautaire, l'instauration de barrières douanières protectrices contre la concurrence mondiale déloyale, le remplacement de la logique de concurrence par une réelle stratégie économique et industrielle, la modification des objectifs de la BCE pour une priorité à l'emploi et à la croissance et effectivement, l'instauration de clauses sociales dans tout accord commercial international.
Si je suis élu, je proposerai à nos partenaires européens une renégociation des traités sur ces fondements et je consulterai le peuple français, en cas de refus, sur l'opportunité de continuer à participer à la construction européenne actuelle.
Q14. Rôle des organisations syndicales
Je crois que le syndicalisme en France est malade de sa non représentativité et de sa politisation, qui en détournent beaucoup de salariés du secteur privé comme du secteur public. Le faible taux de syndicalisation dans notre pays m'apparaît plus relever de ces causes que de la réglementation régissant la présence de représentants dans les entreprises. De plus, l'organisation de la représentation professionnelle, au sens générale du terme, interdit de fait les négociations collectives par branche d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social.
Ce que je propose pour favoriser un renouveau du syndicalisme : la suppression du « monopole du 1er tour », l'égalité devant les subventions publiques pour tous les syndicats et le contrôle de leur comptabilité, la mise en place d'organisations professionnelles par branches, intervenant directement en matière de formation professionnelle, de recherche et émettant des avis sur les grandes questions telles que les délocalisations, et les négociations avec la Commission de Bruxelles et l'OMC.
Source http://www.cftc.fr, le 11 avril 2007