Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre,
Chers collègues,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi, un vrai bonheur que de participer à cette belle inauguration.
Les deux lignes de tramway que nous inaugurons aujourd'hui sont les prémices des 11 lignes fortes du Plan de Déplacement Urbain mais elles sont aussi le corollaire d'un réseau de métro qui vient d'être bouclé par la mise en service récente du prolongement de la ligne B jusqu'à Gerland : je vous félicite d'avoir mené au bout tous ces chantiers. Vous aurez réussi en cette fin d'année à parachever les 4 lignes de métro et à réintroduire le tramway, après sa disparition au cours des années cinquante.
Ces deux lignes de tramway partent toutes les deux de la gare de Perrache, elles ont pour vocation de renforcer les liaisons rapides entre le centre et la périphérie et de desservir les grands pôles d'habitat et les grands équipements de l'agglomération.
Mais je sais que d'autres projets sont à l'étude, en particulier les futures lignes prévues au PDU, desservant les quartiers de Vaulx-en-Velin et celui des Minguettes à Vénissieux, pour lesquels vous pouvez être assurés du soutien de l'État. Il s'agit d'une première étape vers la réalisation d'un réseau d'ensemble indispensable, qui doit être à la hauteur des enjeux d'une agglomération comme la votre.
Les lignes inaugurées aujourd'hui vont donc renforcer le réseau de transports dont l'offre actuelle est déjà particulièrement diversifiée et attractive, avec notamment 4 lignes de métro dont 1 entièrement automatique, 100 lignes de bus et 110 services spécifiques scolaires.
La volonté de développer le tramway que nous inaugurons aujourd'hui, s'inscrit donc dans la continuité d'une stratégie cohérente et lisible, impliquant une volonté de réduction de la circulation automobile. L'agglomération Lyonnaise est d'ailleurs la première agglomération à avoir adopté un plan de déplacement urbain en France en octobre 1997. La démarche, amorcée dès 1995, a été l'occasion d'une réflexion globale sur la réduction des nuisances, l'accessibilité à la ville et le partage de l'espace public entre les modes de déplacement.
Votre PDU est à la fois ambitieux et réaliste. Il commence à dessiner ce que peut être une réelle alternative à la voiture particulière en constituant un réseau maillé de transport articulé autour de 11 lignes fortes. Cet ensemble, assurant avec le métro et les autres transports de surface une couverture géographique large doit permettre de répondre aux grands flux de déplacements quotidiens au centre comme en périphérie.
Je veux rappeler ici que Lyon fut, au printemps 99, une des six villes françaises qui acceptèrent de participer à la consultation nationale " Habiter, se déplacer, vivre la ville ", à l'issue de laquelle le gouvernement décida d'engager le projet de loi " Solidarité et Renouvellement Urbains " qui vient d'être adopté par le Parlement. Je me souviens à cet égard, Monsieur le Premier Ministre, du débat organisé dans votre ville le 29 avril 1999. Les échanges que nous avons eu avec un certain nombre de représentants de la population ont été passionnants et utiles.
Je tiens à souligner que Lyon fut certainement la ville parmi les six qui participèrent aux débats, où l'importance de la question des déplacements apparut le plus nettement : tant à travers ce qu'exprimèrent les personnes interrogées que dans la réflexion des élus de l'agglomération du Grand Lyon, sur les défis que posent la bonne organisation et le financement des déplacements urbains.
En matière de déplacements urbains la loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" contient des dispositions nouvelles importantes, elle favorise notamment la cohérence entre planification de l'urbanisme et planification des déplacements. Son volet " déplacements " a fait l'objet d'un assez large consensus dont je me réjouis.
Comme en témoignent les débats parlementaires, les élus sont très sensibles à la nécessité de répondre à la demande croissante de mobilité de nos concitoyens, tout en recherchant des moyens de mieux maîtriser l'évolution de la demande de déplacements, notamment automobile, et en particulier par des politiques d'aménagement et d'urbanisme adaptées ; telle est une des ambitions majeures des futurs schémas de cohérence territoriale.
Nous sommes tous, je crois, aujourd'hui conscients de la nécessité de rompre avec les politiques qui ont conduit à adapter exclusivement les villes à l'automobile. Il nous faut donc désormais mettre en uvre une politique cohérente de régulation pour éviter l'asphyxie de nos villes. Ce sont donc d'autres moyens qu'il faut chercher à inventer et à mettre en uvre progressivement.
En m'exprimant ainsi, je ne cherche pas à diaboliser l'automobile. Tout le monde sait ce qu'elle apporte de liberté à ce besoin de déplacement. Mais il s'agit de voir comment, on peut lui substituer d'autres modes de transports, confortables, plus respectueux de l'environnement, plus efficaces, plus économes pour la collectivité.
C'est d'ailleurs en 1996, vous le savez, sous l'ancienne majorité, que la loi sur l'air a inscrit noir sur blanc la nécessité de réduire l'usage de l'automobile en ville et a rendu effective, dans les grandes agglomérations, l'obligation de réaliser un plan de déplacements urbains.
Jusqu'à maintenant, les plans de déplacements urbains sont restés peu contraignants et tous n'abordaient pas l'ensemble du problème. La loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" veut faire des PDU de véritables outils de régulation, dont nous avons besoin, notamment pour mettre en place des politiques de déplacements plus cohérentes à l'échelle de l'agglomération, voire de l'aire urbaine.
Le stationnement constitue pour cela un levier essentiel des politiques de déplacement. Les règles concernant le stationnement public, comme celles relatives au stationnement privé, doivent être coordonnées, car il est clair que toute action sur les places de stationnement sur voirie en centre ville, trouve vite ses limites si on construit parallèlement aveuglément des parkings souterrains privés pour les bureaux. La loi offre désormais aux autorités organisatrices de transport la possibilité de gérer d'une même main transports en commun et stationnement et donc de devenir ou presque, des autorités organisatrices, ou plutôt régulatrices, des déplacements.
Le législateur a également tenu à ce que soient expressément examinées dans le cadre des PDU, les dispositions en matière de sécurité des déplacements : sécurité routière, sécurité dans le transport collectif, sécurité des piétons et des cyclistes. Il s'agit d'ailleurs, Monsieur Raymond BARRE, d'une préoccupation que vous aviez déjà prise en compte à Lyon dans votre PDU avant la loi.
Pour apporter des réponses adaptées à l'échelle des aires urbaines, et au delà, la loi incite également fortement à renforcer la coopération entre les différentes autorités organisatrices - autorité de transport urbain, département et région - notamment par la création de syndicats mixtes de transport dotés d'une ressource propre.
Enfin la loi comporte, au titre des déplacements, des dispositions importantes de mise en uvre du " droit au transport ". J'insiste sur ce point : le transport public, ce n'est pas seulement une question d'organisation : c'est aujourd'hui un droit essentiel à faire respecter dans le combat contre les exclusions. C'est pourquoi une disposition de la loi prévoit une réduction tarifaire de 50%, ou une aide équivalente, pour les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle.
Ce nouveau cadre législatif, dont je vous ai brossé les lignes à grands traits, permettra d'accompagner le développement des transports collectifs que le Gouvernement a retenu au nombre de ses priorités.
Afin d'accompagner la mise en uvre de cette politique ambitieuse, j'avais annoncé que le gouvernement consacrerait 1 milliard de plus pour les transports collectifs urbains. Cet engagement sera tenu : plus de 700 MF supplémentaires sont inscrits au budget 2001 pour les transports collectifs urbains, dont une enveloppe de 550 MF réservée pour la mise en uvre des PDU.
Par ailleurs, 900 MF d'autorisations de programme supplémentaires sont inscrits en loi de finances rectificatives pour l'année 2000 ainsi que 250 MF de crédits de paiement qui permettront de solder financièrement toutes les opérations achevées dans les premières semaines de janvier. Le compte y est donc et au delà. Hors loi de finances rectificatives 2000, la dotation réservée aux transports collectifs urbains augmente de plus de 60 % et avoisinera les 2 milliards de francs en autorisations de programme.
Outre les actions dans le cadre des PDU, cette dotation sera destinée à la réalisation d'infrastructures de transports collectifs en site propre en province. A ce sujet, je rappelle que depuis 1997, j'ai pris en considération 16 projets nouveaux, de ce type, ce qui correspond à 186 km de lignes en site propre.
Vous le voyez, avec la loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" et les nouveaux moyens financiers que je viens de rappeler, nous avons décidé de respecter la volonté de nos concitoyens et celle de leurs élus. Il faudra poursuivre, en tout cas j'en ai la volonté, si l'on veut véritablement "changer la donne" en matière de déplacements. Je suis heureux, Monsieur le Premier Ministre, d'être ici à Lyon, dans votre ville, car je connais votre engagement pour le renouveau des transports publics.
Je suis heureux aussi de voir cette agglomération se structurer, tenir son rôle dans une région en plein développement. Cette ambition et ce dynamisme sont des raisons supplémentaires pour faire avancer nos grands projets d'infrastructures, avec un objectif de développement harmonieux et intermodal des échanges internationaux de marchandises et de voyageurs.
Je pense au contournement autoroutier Ouest de l'agglomération que nous réaliserons comme je m'y suis engagé sans toucher à "un seul pied de vigne". Je pense à l'aéroport Saint-Exupéry et à l'importance de ses dessertes terrestres et j'ajoute que la desserte en provenance et à destination de Marseille sera assurée en TGV. Je pense bien sûr, au réseau ferroviaire avec le franchissement alpin sur l'axe Lyon-Turin, que nous lancerons avec nos partenaires italiens dans quelques semaines, et à nos projets de route roulante et de développement du fret qui nous obligent à accélérer le contournement Est de Lyon pour disposer d'un axe Ambérieux - Modane, progressivement dédié au fret.
Pour conclure je veux féliciter Monsieur Christian PHILIP, 1er Adjoint et Président du SYTRAL, pour le bon travail effectué, ainsi que les urbanistes, artistes, ingénieurs, techniciens et ouvriers qui ont contribué à rendre le tramway à Lyon, mais aussi à le rendre si l'on peut dire, plus beau que jamais, moderne, efficace, des qualificatifs qui vont comme un gant à vos belles villes de LYON, BRON, Saint-Priest et Villeurbannes.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 19 décembre 2000)
Monsieur le Ministre,
Chers collègues,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi, un vrai bonheur que de participer à cette belle inauguration.
Les deux lignes de tramway que nous inaugurons aujourd'hui sont les prémices des 11 lignes fortes du Plan de Déplacement Urbain mais elles sont aussi le corollaire d'un réseau de métro qui vient d'être bouclé par la mise en service récente du prolongement de la ligne B jusqu'à Gerland : je vous félicite d'avoir mené au bout tous ces chantiers. Vous aurez réussi en cette fin d'année à parachever les 4 lignes de métro et à réintroduire le tramway, après sa disparition au cours des années cinquante.
Ces deux lignes de tramway partent toutes les deux de la gare de Perrache, elles ont pour vocation de renforcer les liaisons rapides entre le centre et la périphérie et de desservir les grands pôles d'habitat et les grands équipements de l'agglomération.
Mais je sais que d'autres projets sont à l'étude, en particulier les futures lignes prévues au PDU, desservant les quartiers de Vaulx-en-Velin et celui des Minguettes à Vénissieux, pour lesquels vous pouvez être assurés du soutien de l'État. Il s'agit d'une première étape vers la réalisation d'un réseau d'ensemble indispensable, qui doit être à la hauteur des enjeux d'une agglomération comme la votre.
Les lignes inaugurées aujourd'hui vont donc renforcer le réseau de transports dont l'offre actuelle est déjà particulièrement diversifiée et attractive, avec notamment 4 lignes de métro dont 1 entièrement automatique, 100 lignes de bus et 110 services spécifiques scolaires.
La volonté de développer le tramway que nous inaugurons aujourd'hui, s'inscrit donc dans la continuité d'une stratégie cohérente et lisible, impliquant une volonté de réduction de la circulation automobile. L'agglomération Lyonnaise est d'ailleurs la première agglomération à avoir adopté un plan de déplacement urbain en France en octobre 1997. La démarche, amorcée dès 1995, a été l'occasion d'une réflexion globale sur la réduction des nuisances, l'accessibilité à la ville et le partage de l'espace public entre les modes de déplacement.
Votre PDU est à la fois ambitieux et réaliste. Il commence à dessiner ce que peut être une réelle alternative à la voiture particulière en constituant un réseau maillé de transport articulé autour de 11 lignes fortes. Cet ensemble, assurant avec le métro et les autres transports de surface une couverture géographique large doit permettre de répondre aux grands flux de déplacements quotidiens au centre comme en périphérie.
Je veux rappeler ici que Lyon fut, au printemps 99, une des six villes françaises qui acceptèrent de participer à la consultation nationale " Habiter, se déplacer, vivre la ville ", à l'issue de laquelle le gouvernement décida d'engager le projet de loi " Solidarité et Renouvellement Urbains " qui vient d'être adopté par le Parlement. Je me souviens à cet égard, Monsieur le Premier Ministre, du débat organisé dans votre ville le 29 avril 1999. Les échanges que nous avons eu avec un certain nombre de représentants de la population ont été passionnants et utiles.
Je tiens à souligner que Lyon fut certainement la ville parmi les six qui participèrent aux débats, où l'importance de la question des déplacements apparut le plus nettement : tant à travers ce qu'exprimèrent les personnes interrogées que dans la réflexion des élus de l'agglomération du Grand Lyon, sur les défis que posent la bonne organisation et le financement des déplacements urbains.
En matière de déplacements urbains la loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" contient des dispositions nouvelles importantes, elle favorise notamment la cohérence entre planification de l'urbanisme et planification des déplacements. Son volet " déplacements " a fait l'objet d'un assez large consensus dont je me réjouis.
Comme en témoignent les débats parlementaires, les élus sont très sensibles à la nécessité de répondre à la demande croissante de mobilité de nos concitoyens, tout en recherchant des moyens de mieux maîtriser l'évolution de la demande de déplacements, notamment automobile, et en particulier par des politiques d'aménagement et d'urbanisme adaptées ; telle est une des ambitions majeures des futurs schémas de cohérence territoriale.
Nous sommes tous, je crois, aujourd'hui conscients de la nécessité de rompre avec les politiques qui ont conduit à adapter exclusivement les villes à l'automobile. Il nous faut donc désormais mettre en uvre une politique cohérente de régulation pour éviter l'asphyxie de nos villes. Ce sont donc d'autres moyens qu'il faut chercher à inventer et à mettre en uvre progressivement.
En m'exprimant ainsi, je ne cherche pas à diaboliser l'automobile. Tout le monde sait ce qu'elle apporte de liberté à ce besoin de déplacement. Mais il s'agit de voir comment, on peut lui substituer d'autres modes de transports, confortables, plus respectueux de l'environnement, plus efficaces, plus économes pour la collectivité.
C'est d'ailleurs en 1996, vous le savez, sous l'ancienne majorité, que la loi sur l'air a inscrit noir sur blanc la nécessité de réduire l'usage de l'automobile en ville et a rendu effective, dans les grandes agglomérations, l'obligation de réaliser un plan de déplacements urbains.
Jusqu'à maintenant, les plans de déplacements urbains sont restés peu contraignants et tous n'abordaient pas l'ensemble du problème. La loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" veut faire des PDU de véritables outils de régulation, dont nous avons besoin, notamment pour mettre en place des politiques de déplacements plus cohérentes à l'échelle de l'agglomération, voire de l'aire urbaine.
Le stationnement constitue pour cela un levier essentiel des politiques de déplacement. Les règles concernant le stationnement public, comme celles relatives au stationnement privé, doivent être coordonnées, car il est clair que toute action sur les places de stationnement sur voirie en centre ville, trouve vite ses limites si on construit parallèlement aveuglément des parkings souterrains privés pour les bureaux. La loi offre désormais aux autorités organisatrices de transport la possibilité de gérer d'une même main transports en commun et stationnement et donc de devenir ou presque, des autorités organisatrices, ou plutôt régulatrices, des déplacements.
Le législateur a également tenu à ce que soient expressément examinées dans le cadre des PDU, les dispositions en matière de sécurité des déplacements : sécurité routière, sécurité dans le transport collectif, sécurité des piétons et des cyclistes. Il s'agit d'ailleurs, Monsieur Raymond BARRE, d'une préoccupation que vous aviez déjà prise en compte à Lyon dans votre PDU avant la loi.
Pour apporter des réponses adaptées à l'échelle des aires urbaines, et au delà, la loi incite également fortement à renforcer la coopération entre les différentes autorités organisatrices - autorité de transport urbain, département et région - notamment par la création de syndicats mixtes de transport dotés d'une ressource propre.
Enfin la loi comporte, au titre des déplacements, des dispositions importantes de mise en uvre du " droit au transport ". J'insiste sur ce point : le transport public, ce n'est pas seulement une question d'organisation : c'est aujourd'hui un droit essentiel à faire respecter dans le combat contre les exclusions. C'est pourquoi une disposition de la loi prévoit une réduction tarifaire de 50%, ou une aide équivalente, pour les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle.
Ce nouveau cadre législatif, dont je vous ai brossé les lignes à grands traits, permettra d'accompagner le développement des transports collectifs que le Gouvernement a retenu au nombre de ses priorités.
Afin d'accompagner la mise en uvre de cette politique ambitieuse, j'avais annoncé que le gouvernement consacrerait 1 milliard de plus pour les transports collectifs urbains. Cet engagement sera tenu : plus de 700 MF supplémentaires sont inscrits au budget 2001 pour les transports collectifs urbains, dont une enveloppe de 550 MF réservée pour la mise en uvre des PDU.
Par ailleurs, 900 MF d'autorisations de programme supplémentaires sont inscrits en loi de finances rectificatives pour l'année 2000 ainsi que 250 MF de crédits de paiement qui permettront de solder financièrement toutes les opérations achevées dans les premières semaines de janvier. Le compte y est donc et au delà. Hors loi de finances rectificatives 2000, la dotation réservée aux transports collectifs urbains augmente de plus de 60 % et avoisinera les 2 milliards de francs en autorisations de programme.
Outre les actions dans le cadre des PDU, cette dotation sera destinée à la réalisation d'infrastructures de transports collectifs en site propre en province. A ce sujet, je rappelle que depuis 1997, j'ai pris en considération 16 projets nouveaux, de ce type, ce qui correspond à 186 km de lignes en site propre.
Vous le voyez, avec la loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" et les nouveaux moyens financiers que je viens de rappeler, nous avons décidé de respecter la volonté de nos concitoyens et celle de leurs élus. Il faudra poursuivre, en tout cas j'en ai la volonté, si l'on veut véritablement "changer la donne" en matière de déplacements. Je suis heureux, Monsieur le Premier Ministre, d'être ici à Lyon, dans votre ville, car je connais votre engagement pour le renouveau des transports publics.
Je suis heureux aussi de voir cette agglomération se structurer, tenir son rôle dans une région en plein développement. Cette ambition et ce dynamisme sont des raisons supplémentaires pour faire avancer nos grands projets d'infrastructures, avec un objectif de développement harmonieux et intermodal des échanges internationaux de marchandises et de voyageurs.
Je pense au contournement autoroutier Ouest de l'agglomération que nous réaliserons comme je m'y suis engagé sans toucher à "un seul pied de vigne". Je pense à l'aéroport Saint-Exupéry et à l'importance de ses dessertes terrestres et j'ajoute que la desserte en provenance et à destination de Marseille sera assurée en TGV. Je pense bien sûr, au réseau ferroviaire avec le franchissement alpin sur l'axe Lyon-Turin, que nous lancerons avec nos partenaires italiens dans quelques semaines, et à nos projets de route roulante et de développement du fret qui nous obligent à accélérer le contournement Est de Lyon pour disposer d'un axe Ambérieux - Modane, progressivement dédié au fret.
Pour conclure je veux féliciter Monsieur Christian PHILIP, 1er Adjoint et Président du SYTRAL, pour le bon travail effectué, ainsi que les urbanistes, artistes, ingénieurs, techniciens et ouvriers qui ont contribué à rendre le tramway à Lyon, mais aussi à le rendre si l'on peut dire, plus beau que jamais, moderne, efficace, des qualificatifs qui vont comme un gant à vos belles villes de LYON, BRON, Saint-Priest et Villeurbannes.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 19 décembre 2000)