Texte intégral
Mesdames et Monsieur les Ministres,
Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs,
Quelques mots seulement, pour souligner ici ce qui, à propos de cette charte, me semble faire exemple. Les occasions, en effet, d'acter un accord national, interministériel et, enfin, partenarial ne sont pas si fréquentes.
Dans son texte même, la charte pose les jalons d'une collaboration qui n'est ni péremptoire, ni tatillonne, mais bien celle d'un accord sur objectifs.
Ce que j'aimerais dire ici, c'est qu'au moment même où le Gouvernement s'attache à ouvrir le débat de la réforme de l'Etat, de la décentralisation, s'emploie à faire le bilan prospectif de la loi de 1901, la charte que nous allons signer participe de cette nouvelle donne de la politique publique : des objectifs ambitieux et une démarche pragmatique.
Les objectifs sont ceux d'une préservation du patrimoine ferroviaire dans sa triple dimension, historique, culturelle et touristique :
- une dimension historique ou patrimoniale et je retiens par exemple, l'engagement commun des partenaires dans la préservation des métiers ;
- une dimension culturelle et j'en veux pour preuve la volonté commune de donner une information raisonnée sur ces parcours à nouveau ouverts au public.
En forme de clin d'il, je vous dirais que le secrétariat d'Etat au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle est très sensible à ce que cette charte porte en elle tous les ferments de la réconciliation des temps. Je comprends en effet que par la mise en uvre progressive d'une tarification adaptée, le réseau ferré contemporain pourra s'inscrire dans la continuité historique des chemins de fer et permettre ainsi la découverte de parcours touristiques dans la conjugaison fluide des réseaux modernes et historiques. Les spécialistes diraient " sans rupture de charge "...
C'est là de toute évidence une façon habile, certes, mais aussi heureuse, de traiter du service public de proximité. Par la proximité des parcours, tenir celle des temps.
Enfin, cette charte induit une démarche pragmatique dans la mesure où Fédération et Association s'emploieront à garantir le professionnalisme de l'accueil et des prestations qui seront proposées sur l'ensemble de ces parcours.
Nous sommes bien avec cette charte et avec ce sujet singulier, mais ô combien passionnant, sur les voies d'une figure nouvelle des responsabilités publiques.
Merci.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 16 février 2001)
Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs,
Quelques mots seulement, pour souligner ici ce qui, à propos de cette charte, me semble faire exemple. Les occasions, en effet, d'acter un accord national, interministériel et, enfin, partenarial ne sont pas si fréquentes.
Dans son texte même, la charte pose les jalons d'une collaboration qui n'est ni péremptoire, ni tatillonne, mais bien celle d'un accord sur objectifs.
Ce que j'aimerais dire ici, c'est qu'au moment même où le Gouvernement s'attache à ouvrir le débat de la réforme de l'Etat, de la décentralisation, s'emploie à faire le bilan prospectif de la loi de 1901, la charte que nous allons signer participe de cette nouvelle donne de la politique publique : des objectifs ambitieux et une démarche pragmatique.
Les objectifs sont ceux d'une préservation du patrimoine ferroviaire dans sa triple dimension, historique, culturelle et touristique :
- une dimension historique ou patrimoniale et je retiens par exemple, l'engagement commun des partenaires dans la préservation des métiers ;
- une dimension culturelle et j'en veux pour preuve la volonté commune de donner une information raisonnée sur ces parcours à nouveau ouverts au public.
En forme de clin d'il, je vous dirais que le secrétariat d'Etat au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle est très sensible à ce que cette charte porte en elle tous les ferments de la réconciliation des temps. Je comprends en effet que par la mise en uvre progressive d'une tarification adaptée, le réseau ferré contemporain pourra s'inscrire dans la continuité historique des chemins de fer et permettre ainsi la découverte de parcours touristiques dans la conjugaison fluide des réseaux modernes et historiques. Les spécialistes diraient " sans rupture de charge "...
C'est là de toute évidence une façon habile, certes, mais aussi heureuse, de traiter du service public de proximité. Par la proximité des parcours, tenir celle des temps.
Enfin, cette charte induit une démarche pragmatique dans la mesure où Fédération et Association s'emploieront à garantir le professionnalisme de l'accueil et des prestations qui seront proposées sur l'ensemble de ces parcours.
Nous sommes bien avec cette charte et avec ce sujet singulier, mais ô combien passionnant, sur les voies d'une figure nouvelle des responsabilités publiques.
Merci.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 16 février 2001)