Texte intégral
Q- L'Assemblée a voté le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier, c'était hier soir. Je rappelle sur cinq ans, je précise bien sur cinq ans, cela fait pour un célibataire 3.750 euros d'impôt économisés, d'intérêts de prêts économisés et pour un couple 7.500 euros, plus 500 euros par enfant. Je ne me suis pas trompée. Ce sont les bons chiffres ?
R- Absolument. Ce sont les bons chiffres.
Q- Ce sont les bons chiffres. J'ai vu qu'il y avait deux conditions qui avaient été ajoutées : il faut que le logement ne soit pas loué.
R- Cela me semble normal. C'est une précision qui est presque superfétatoire, puisqu'il s'agit de la résidence principale. Donc, si on le loue ce n'est plus une résidence principale. C'est une précision.
Q- Oui il y a aussi une deuxième condition : que le contribuable n'ait pas acheté une nouvelle résidence principale entre temps.
R- C'est la même chose : on ne peut pas avoir deux résidences principales. On ne peut en avoir qu'une seule. Donc c'est une précision. Mais c'est vraiment la volonté de favoriser l'accession à la propriété et la résidence principale.
Q- Parlons de l'accession à la propriété, parce que cela va vraiment être l'un des objectifs numéro un du Gouvernement et de votre ministère ?
R- Cela a été une proposition du candidat Sarkozy à l'élection présidentielle, et le président de la République fait ce qu'il a dit. Personnellement, je soutiens naturellement beaucoup cette idée, parce que je pense que l'accession à la propriété, d'abord c'est une espérance de chacun d'entre nous, et que deuxièmement, le fait de devenir propriétaire va dans le sens de la responsabilisation - enfin, c'est ce que nous pensons - et moi, je mettrai toute mon énergie pour développer cette accession à la propriété, bien sûr.
Q- Comment ? Est-ce que vous avez d'autres mesures en préparation ?
R- Vous savez, le problème du logement est un problème très grave.
Q- On va en parler de la location, qui est trop chère en France, des mesures qu'on pourrait prendre...
R- Comme députée, je me suis beaucoup mobilisée sur ce problème du logement. On a pu arriver à faire voter la loi sur le droit au logement opposable. Maintenant, je suis ministre et je suis en charge de mettre en application cette loi. Et c'est ma priorité des priorités. Je trouve qu'il est véritablement scandaleux pour la France, cinquième puissance du monde, de ne pas loger toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire. Mais, c'est une affaire très difficile. Nous avons un déficit de constructions de logements, qui c'est accumulé depuis un certain nombre d'années : nous avons un problème de foncier, nous avons le Premier ministre qui me demande de construire 500.000 logements par an, ce qui est une très belle étoile, et c'est une très grosse étoile, qui va briller très fort de façon à ce que nous ne puissions pas l'oublier. Mais, je sais que c'est un objectif très difficile à atteindre. Mais à la fois le président de la République et le Premier ministre nous donnent des objectifs forts et qui sont très enthousiasmants.
Q- L'autre jour, une auditrice m'a écrit et m'a dit : "Moi, je gagne 800 euros. Je vis dans une HLM à Toulouse. Je gagne 800 euros par mois, enfin mes revenus sont de 800 euros. Je fais comment pour accéder à la propriété ? Qui va me prêter de l'argent ?". Personne.
R- C'est sûr que c'est sans doute un petit difficile pour de faibles revenus, mais cela dit, nous sommes entrain de travailler, en particulier avec les banques, mais c'est un chantier énorme. Le travail, la vie professionnelle va changer. Il va y avoir des périodes d'activité et des périodes de non activité, et les banques ne veulent pas prêter quand il n'y a pas une stabilité de l'emploi. Nous sommes entrain de négocier avec les banques, pour qu'il y ait justement des possibilités de prêts prévoyant ces périodes de non-activité. Le monde est entrain de changer.
Q- Mais même avec le Smic, comment fait-on aujourd'hui, compte tenu du prix de l'immobilier pour accéder à la propriété ?
R- Vous réagissez en Parisien, parce que la réalité est complètement différente entre la province et la région parisienne. Par rapport à la mesure fiscale qui a été voté cette nuit, vous savez que naturellement elle est cumulable avec le PTZ, le Prêt à Taux Zéro, qui naturellement, favorise et est fait pour les revenus modestes. Et pour ceux qui ne paient pas d'impôt en particulier, il y aura un chèque qui sera donné par l'Etat de l'équivalent de l'avantage fiscal qui est donné à ceux qui paient un impôt. Ceux qui n'ont pas de gros revenus, ne sont pas du tout oubliés dans cette préoccupation. C'est une première mesure.
Q- Comment faire pour inciter les banques à vraiment jouer le jeu ? Est-ce qu'on peut les obliger ?
R- Je ne suis pas pour l'obligation. Je pense qu'il faut que nous changions notre façon d'être. Aujourd'hui, je peux vous dire, et du reste vous êtes quasiment les seuls à qui j'ai donné l'interview depuis que je suis ministre du Logement et de la Ville, parce que je veux prendre position de mes dossiers. Ce que je peux vous dire aujourd'hui, pendant ces deux mois, j'ai beaucoup consulté tous les partenaires concernés par le logement et la ville. Je vois un enthousiasme de tout le monde, qui se dit : maintenant, il faut aller. Et donc ce n'est pas en obligeant, il y a une volonté. Naturellement, il faut voir comment les choses vont s'appliquer. Et j'aurai l'occasion à la rentrée de le dire. Mais vraiment, aussi bien les banquiers que les autres partenaires, les "un pour cent", les partenaires sociaux, tout le monde a envie de répondre à cette nécessité.
Q- Parlons des locataires. Qu'allez-vous faire concrètement pour les locataires ? Est-ce qu'il faut plafonner les loyers et les plafonner en fonction de l'augmentation du coût de la vie, par exemple ?
R- Je ne vais pas répondre directement à votre question. Bien sûr, il y aura des mesures pour les locataires. Mais, je pense que la situation du logement dans notre pays est tellement grave, c'est une situation qui est comparable, à mon avis, à la situation de l'après-guerre. Après guerre, tout le monde était d'accord pour que l'on construise. Aujourd'hui, c'est moins perceptible parce que il n'y a pas de démolitions. Il faut arriver à faire tomber toutes les frontières, qui existent entre les uns et les autres. Je ne veux pas opposer les locataires et les propriétaires.
Q- Mais il n'est pas question de les opposer...
R- Oui mais c'est quand même ce qui se passe. Je ne veux pas opposer le parc privé et le parc public. Je ne veux pas opposer l'Etat et les collectivités territoriales. Il s'agit plutôt que tout le monde monte dans la charrette, et que tout le monde tir dans le même sens.
Q- Oui mais alors qu'est ce que vous allez faire pour les locataires ? Vous réfléchissez sur quoi ?
R- En ce qui concerne les locataires, et qui concerne aussi les propriétaires, nous sommes en train de mettre sur pied, et j'ai eu l'occasion d'ouvrir le colloque hier de la garantie de risque locatif. Ce qui veut dire qu'il va assurer au propriétaire, s'il y a des locataires qui ne peuvent pas ou qui ne paient pas leur loyer d'être assurés, d'avoir leur... Ce qui va naturellement rendre des logements disponibles. Aujourd'hui, ce que je voudrais arriver à faire comprendre, c'est que si c'est bloquer tous les locataires, nous n'arriverons pas à fluidifier l'ensemble de la chaîne. Aujourd'hui, il y a plein de gens qui vivent sou les ponts. Il faut arriver à les loger. Et comme tout est "tombolisé" dans le circuit du logement, on ne peut rien faire. Il faut arriver à libérer des logements, et je peux vous dire qu'aussi bien les propriétaires, les bâtisseurs, les partenaires sociaux... tout le monde a envie de trouver une réponse.
Q- Aligner la hausse des loyers sur le coût de la vie, c'est une bonne ou une mauvaise idée ? Parce que les loyers augmentent plus que le coût de la vie en moyenne. C'est une bonne ou une mauvaise idée, franchement ?
R- Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je ne peux pas vous répondre aujourd'hui. Je le ferai à la rentrée.
Q- Vous ne savez pas si c'est une bonne ou mauvaise idée ?
R- Non. Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, le prix des loyers est excessif par rapport au pouvoir d'achat, et c'est une des raisons pour laquelle nous allons plutôt vers l'accession à la propriété, et que nous pensons profondément qu'il faut fluidifier l'ensemble. Aujourd'hui, ce qui se passe, c'est qu'en raison du manque de foncier en particulier, le coût du logement est exorbitant. Savez-vous aujourd'hui qu'il y a 75 % de la population française, qui répondent aux conditions pour être logés en HLM ? Il n'y en a que 20 % qui sont logés en HLM. Et les autres doivent se loger sur les secteurs libres. Vous voyez bien que là, il y a quelque chose qui ne va pas.
Q- Et ils ont les pires difficultés ?
R- Voilà. Ce que je peux vous dire de mon constat de ces deux mois, et cela il faut qu'on arrête cela, et on verra cela à la rentrée.
Q- Un mot encore, sur les logements vides parce qu'il y en a beaucoup dans les grandes villes... Il y en a beaucoup à Paris, mais il y en a beaucoup aussi dans d'autres grandes villes. Est ce qu vous comptez agir pour que ces logements vides soient remis sur le marché ?
R- Absolution. Ce qu'il faut c'est que nous arrivions à proposer des mesures, et je suis entrain de travailler avec les représentants des propriétaires, pour faire en sorte que les propriétaires, les bailleurs de logement remettent sur le marché ces logements vacants. Il est bien évident que la garantie...
Q- Réquisition ou pas ?
R- Comme députée, j'y étais favorable. Comme ministre, je pense que c'est un petit peu plus difficile.
Q- Le député Boutin disait oui à la réquisition, mais le ministre Boutin dit peut être pas ?
R- Parce que maintenant, j'ai des éléments d'information qui me laissent à penser que ce n'est pas aussi efficace que cela. Donc moi, je veux être pragmatique, et je veux répondre concrètement à la demande.
[...]
R- Absolument. Ce sont les bons chiffres.
Q- Ce sont les bons chiffres. J'ai vu qu'il y avait deux conditions qui avaient été ajoutées : il faut que le logement ne soit pas loué.
R- Cela me semble normal. C'est une précision qui est presque superfétatoire, puisqu'il s'agit de la résidence principale. Donc, si on le loue ce n'est plus une résidence principale. C'est une précision.
Q- Oui il y a aussi une deuxième condition : que le contribuable n'ait pas acheté une nouvelle résidence principale entre temps.
R- C'est la même chose : on ne peut pas avoir deux résidences principales. On ne peut en avoir qu'une seule. Donc c'est une précision. Mais c'est vraiment la volonté de favoriser l'accession à la propriété et la résidence principale.
Q- Parlons de l'accession à la propriété, parce que cela va vraiment être l'un des objectifs numéro un du Gouvernement et de votre ministère ?
R- Cela a été une proposition du candidat Sarkozy à l'élection présidentielle, et le président de la République fait ce qu'il a dit. Personnellement, je soutiens naturellement beaucoup cette idée, parce que je pense que l'accession à la propriété, d'abord c'est une espérance de chacun d'entre nous, et que deuxièmement, le fait de devenir propriétaire va dans le sens de la responsabilisation - enfin, c'est ce que nous pensons - et moi, je mettrai toute mon énergie pour développer cette accession à la propriété, bien sûr.
Q- Comment ? Est-ce que vous avez d'autres mesures en préparation ?
R- Vous savez, le problème du logement est un problème très grave.
Q- On va en parler de la location, qui est trop chère en France, des mesures qu'on pourrait prendre...
R- Comme députée, je me suis beaucoup mobilisée sur ce problème du logement. On a pu arriver à faire voter la loi sur le droit au logement opposable. Maintenant, je suis ministre et je suis en charge de mettre en application cette loi. Et c'est ma priorité des priorités. Je trouve qu'il est véritablement scandaleux pour la France, cinquième puissance du monde, de ne pas loger toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire. Mais, c'est une affaire très difficile. Nous avons un déficit de constructions de logements, qui c'est accumulé depuis un certain nombre d'années : nous avons un problème de foncier, nous avons le Premier ministre qui me demande de construire 500.000 logements par an, ce qui est une très belle étoile, et c'est une très grosse étoile, qui va briller très fort de façon à ce que nous ne puissions pas l'oublier. Mais, je sais que c'est un objectif très difficile à atteindre. Mais à la fois le président de la République et le Premier ministre nous donnent des objectifs forts et qui sont très enthousiasmants.
Q- L'autre jour, une auditrice m'a écrit et m'a dit : "Moi, je gagne 800 euros. Je vis dans une HLM à Toulouse. Je gagne 800 euros par mois, enfin mes revenus sont de 800 euros. Je fais comment pour accéder à la propriété ? Qui va me prêter de l'argent ?". Personne.
R- C'est sûr que c'est sans doute un petit difficile pour de faibles revenus, mais cela dit, nous sommes entrain de travailler, en particulier avec les banques, mais c'est un chantier énorme. Le travail, la vie professionnelle va changer. Il va y avoir des périodes d'activité et des périodes de non activité, et les banques ne veulent pas prêter quand il n'y a pas une stabilité de l'emploi. Nous sommes entrain de négocier avec les banques, pour qu'il y ait justement des possibilités de prêts prévoyant ces périodes de non-activité. Le monde est entrain de changer.
Q- Mais même avec le Smic, comment fait-on aujourd'hui, compte tenu du prix de l'immobilier pour accéder à la propriété ?
R- Vous réagissez en Parisien, parce que la réalité est complètement différente entre la province et la région parisienne. Par rapport à la mesure fiscale qui a été voté cette nuit, vous savez que naturellement elle est cumulable avec le PTZ, le Prêt à Taux Zéro, qui naturellement, favorise et est fait pour les revenus modestes. Et pour ceux qui ne paient pas d'impôt en particulier, il y aura un chèque qui sera donné par l'Etat de l'équivalent de l'avantage fiscal qui est donné à ceux qui paient un impôt. Ceux qui n'ont pas de gros revenus, ne sont pas du tout oubliés dans cette préoccupation. C'est une première mesure.
Q- Comment faire pour inciter les banques à vraiment jouer le jeu ? Est-ce qu'on peut les obliger ?
R- Je ne suis pas pour l'obligation. Je pense qu'il faut que nous changions notre façon d'être. Aujourd'hui, je peux vous dire, et du reste vous êtes quasiment les seuls à qui j'ai donné l'interview depuis que je suis ministre du Logement et de la Ville, parce que je veux prendre position de mes dossiers. Ce que je peux vous dire aujourd'hui, pendant ces deux mois, j'ai beaucoup consulté tous les partenaires concernés par le logement et la ville. Je vois un enthousiasme de tout le monde, qui se dit : maintenant, il faut aller. Et donc ce n'est pas en obligeant, il y a une volonté. Naturellement, il faut voir comment les choses vont s'appliquer. Et j'aurai l'occasion à la rentrée de le dire. Mais vraiment, aussi bien les banquiers que les autres partenaires, les "un pour cent", les partenaires sociaux, tout le monde a envie de répondre à cette nécessité.
Q- Parlons des locataires. Qu'allez-vous faire concrètement pour les locataires ? Est-ce qu'il faut plafonner les loyers et les plafonner en fonction de l'augmentation du coût de la vie, par exemple ?
R- Je ne vais pas répondre directement à votre question. Bien sûr, il y aura des mesures pour les locataires. Mais, je pense que la situation du logement dans notre pays est tellement grave, c'est une situation qui est comparable, à mon avis, à la situation de l'après-guerre. Après guerre, tout le monde était d'accord pour que l'on construise. Aujourd'hui, c'est moins perceptible parce que il n'y a pas de démolitions. Il faut arriver à faire tomber toutes les frontières, qui existent entre les uns et les autres. Je ne veux pas opposer les locataires et les propriétaires.
Q- Mais il n'est pas question de les opposer...
R- Oui mais c'est quand même ce qui se passe. Je ne veux pas opposer le parc privé et le parc public. Je ne veux pas opposer l'Etat et les collectivités territoriales. Il s'agit plutôt que tout le monde monte dans la charrette, et que tout le monde tir dans le même sens.
Q- Oui mais alors qu'est ce que vous allez faire pour les locataires ? Vous réfléchissez sur quoi ?
R- En ce qui concerne les locataires, et qui concerne aussi les propriétaires, nous sommes en train de mettre sur pied, et j'ai eu l'occasion d'ouvrir le colloque hier de la garantie de risque locatif. Ce qui veut dire qu'il va assurer au propriétaire, s'il y a des locataires qui ne peuvent pas ou qui ne paient pas leur loyer d'être assurés, d'avoir leur... Ce qui va naturellement rendre des logements disponibles. Aujourd'hui, ce que je voudrais arriver à faire comprendre, c'est que si c'est bloquer tous les locataires, nous n'arriverons pas à fluidifier l'ensemble de la chaîne. Aujourd'hui, il y a plein de gens qui vivent sou les ponts. Il faut arriver à les loger. Et comme tout est "tombolisé" dans le circuit du logement, on ne peut rien faire. Il faut arriver à libérer des logements, et je peux vous dire qu'aussi bien les propriétaires, les bâtisseurs, les partenaires sociaux... tout le monde a envie de trouver une réponse.
Q- Aligner la hausse des loyers sur le coût de la vie, c'est une bonne ou une mauvaise idée ? Parce que les loyers augmentent plus que le coût de la vie en moyenne. C'est une bonne ou une mauvaise idée, franchement ?
R- Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je ne peux pas vous répondre aujourd'hui. Je le ferai à la rentrée.
Q- Vous ne savez pas si c'est une bonne ou mauvaise idée ?
R- Non. Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, le prix des loyers est excessif par rapport au pouvoir d'achat, et c'est une des raisons pour laquelle nous allons plutôt vers l'accession à la propriété, et que nous pensons profondément qu'il faut fluidifier l'ensemble. Aujourd'hui, ce qui se passe, c'est qu'en raison du manque de foncier en particulier, le coût du logement est exorbitant. Savez-vous aujourd'hui qu'il y a 75 % de la population française, qui répondent aux conditions pour être logés en HLM ? Il n'y en a que 20 % qui sont logés en HLM. Et les autres doivent se loger sur les secteurs libres. Vous voyez bien que là, il y a quelque chose qui ne va pas.
Q- Et ils ont les pires difficultés ?
R- Voilà. Ce que je peux vous dire de mon constat de ces deux mois, et cela il faut qu'on arrête cela, et on verra cela à la rentrée.
Q- Un mot encore, sur les logements vides parce qu'il y en a beaucoup dans les grandes villes... Il y en a beaucoup à Paris, mais il y en a beaucoup aussi dans d'autres grandes villes. Est ce qu vous comptez agir pour que ces logements vides soient remis sur le marché ?
R- Absolution. Ce qu'il faut c'est que nous arrivions à proposer des mesures, et je suis entrain de travailler avec les représentants des propriétaires, pour faire en sorte que les propriétaires, les bailleurs de logement remettent sur le marché ces logements vacants. Il est bien évident que la garantie...
Q- Réquisition ou pas ?
R- Comme députée, j'y étais favorable. Comme ministre, je pense que c'est un petit peu plus difficile.
Q- Le député Boutin disait oui à la réquisition, mais le ministre Boutin dit peut être pas ?
R- Parce que maintenant, j'ai des éléments d'information qui me laissent à penser que ce n'est pas aussi efficace que cela. Donc moi, je veux être pragmatique, et je veux répondre concrètement à la demande.
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