Texte intégral
Bonjour à toutes et à tous. Comme l'a dit M. Riman, je suis venu à Prague immédiatement après la visite de votre Premier ministre en France, afin de prolonger la dynamique aujourd'hui porteuse d'un partenariat privilégié entre nos deux pays.
Ce partenariat va recouvrir deux champs : un champ bilatéral, et Monsieur le Ministre a insisté sur l'importance de l'année économique franco-tchèque qui commencera au milieu de l'année prochaine. Cette année économique franco-thèque devrait nous permettre d'accélérer le développement de nos relations économiques et d'améliorer encore nos performances. Car nous devons avoir des relations économiques et commerciales qui soient au niveau de la mission de partenariat politique dont nous sommes porteurs.
Le deuxième défi que nous avons à relever ensemble est celui de la réussite des Présidences de l'Union européenne que nous allons devoir assurer, la France puis la République tchèque. Nous allons créer un groupe de travail de haut niveau, sous l'égide de nos deux ministères, et travailler sur un certain nombre de sujets prioritaires pour les Présidences de l'Union européenne que nous assurerons. Le ministre a bien voulu en citer quelques uns : il s'agit essentiellement, en ce qui nous concerne, de la nécessité d'une politique de compétitivité améliorée pour nos entreprises, d'une politique tournée vers l'innovation. Ma venue ici à l'occasion d'un colloque sur les pôles de compétitivité en témoigne.
Au-delà de cette politique de l'innovation, il y a d'autres aspects, liés à la reconnaissance et à l'appui des petites et moyennes entreprises. Nous voulons que le fait majeur de la petite et moyenne entreprise comme moteur de croissance de l'économie de l'Union européenne soit reconnu. C'est notamment une question de définition, mais aussi de politique économique et nous déploierons nos efforts pour aboutir à des propositions concrètes dans les mois qui viennent. Je suis convaincu à l'issue de cet entretien que nous saurons saisir l'opportunité de ces Présidences de l'Union européenne pour mettre en route des politiques fondées sur l'innovation, des politiques en faveur des petites et moyennes entreprises. Nous avons beaucoup de travail en commun à réaliser. C'est la raison de ce groupe de travail et c'est aussi la raison pour laquelle j'ai invité M. Riman à venir en France pour discuter d'un certain nombre de réalisations de nos pôles de compétitivité. Au-delà, enfin, de ces aspects de compétitivité, il y a aussi la perception commune sur de grandes questions, comme par exemple le cycle de Doha. Nous avons pu constater que nous étions conscients que nous devrons encore faire face à beaucoup de difficultés avant qu'un éventuel accord puisse être trouvé.
En conclusion je suis venu ici porteur d'une volonté d'un partenariat privilégié entre nos deux pays, comme le président de la République l'a indiqué au Premier ministre lors de sa venue à Paris le 8 octobre. Nous avons une ambition, parce que nous voulons réussir les Présidences de l'Union européenne : celle de donner un vrai coup d'accélérateur à nos relations bilatérales. Cela nous semble de l'intérêt de nos deux pays mais aussi dans l'intérêt de l'Union européenne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2007
Ce partenariat va recouvrir deux champs : un champ bilatéral, et Monsieur le Ministre a insisté sur l'importance de l'année économique franco-tchèque qui commencera au milieu de l'année prochaine. Cette année économique franco-thèque devrait nous permettre d'accélérer le développement de nos relations économiques et d'améliorer encore nos performances. Car nous devons avoir des relations économiques et commerciales qui soient au niveau de la mission de partenariat politique dont nous sommes porteurs.
Le deuxième défi que nous avons à relever ensemble est celui de la réussite des Présidences de l'Union européenne que nous allons devoir assurer, la France puis la République tchèque. Nous allons créer un groupe de travail de haut niveau, sous l'égide de nos deux ministères, et travailler sur un certain nombre de sujets prioritaires pour les Présidences de l'Union européenne que nous assurerons. Le ministre a bien voulu en citer quelques uns : il s'agit essentiellement, en ce qui nous concerne, de la nécessité d'une politique de compétitivité améliorée pour nos entreprises, d'une politique tournée vers l'innovation. Ma venue ici à l'occasion d'un colloque sur les pôles de compétitivité en témoigne.
Au-delà de cette politique de l'innovation, il y a d'autres aspects, liés à la reconnaissance et à l'appui des petites et moyennes entreprises. Nous voulons que le fait majeur de la petite et moyenne entreprise comme moteur de croissance de l'économie de l'Union européenne soit reconnu. C'est notamment une question de définition, mais aussi de politique économique et nous déploierons nos efforts pour aboutir à des propositions concrètes dans les mois qui viennent. Je suis convaincu à l'issue de cet entretien que nous saurons saisir l'opportunité de ces Présidences de l'Union européenne pour mettre en route des politiques fondées sur l'innovation, des politiques en faveur des petites et moyennes entreprises. Nous avons beaucoup de travail en commun à réaliser. C'est la raison de ce groupe de travail et c'est aussi la raison pour laquelle j'ai invité M. Riman à venir en France pour discuter d'un certain nombre de réalisations de nos pôles de compétitivité. Au-delà, enfin, de ces aspects de compétitivité, il y a aussi la perception commune sur de grandes questions, comme par exemple le cycle de Doha. Nous avons pu constater que nous étions conscients que nous devrons encore faire face à beaucoup de difficultés avant qu'un éventuel accord puisse être trouvé.
En conclusion je suis venu ici porteur d'une volonté d'un partenariat privilégié entre nos deux pays, comme le président de la République l'a indiqué au Premier ministre lors de sa venue à Paris le 8 octobre. Nous avons une ambition, parce que nous voulons réussir les Présidences de l'Union européenne : celle de donner un vrai coup d'accélérateur à nos relations bilatérales. Cela nous semble de l'intérêt de nos deux pays mais aussi dans l'intérêt de l'Union européenne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2007