Déclaration de M. Roger-Gérard Schwartzenberg, ministre de la recherche, sur la recherche sur l'ESB et les prions, Paris le 24 janvier 2001.

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Circonstance : Installation du Groupement d'intérêt scientifique Infections à Prions, à Paris le 24 janvier 2001

Texte intégral

Je suis très heureux de pouvoir être parmi vous aujourd'hui pour cette mise en place officielle du Groupement d'Intérêt Scientifique (GIS) Infection à Prions qui marque une nouvelle étape dans la dynamique que le gouvernement souhaite donner à la recherche sur les Encéphalopathies Subaigüe Spongiformes Transmissibles ou ESST. Et je profite d'emblée de l'occasion qui m'est donnée pour vous souhaiter mes meilleurs vux de réussite dans vos travaux pour cette année particulière, inaugurale du siècle et du millénaire.
Avant d'aborder les objectifs et les moyens du Groupement dont nous donnons aujourd'hui le coup d'envoi opérationnel, je souhaite de nouveau remercier le Dr. Dominique Dormont et le comité qu'il anime pour le travail accompli au cours des quatre dernières années, et revenir brièvement sur l'historique des efforts déjà engagés par le gouvernement concernant les maladies à Prions.


I. LE BILAN DES ACTIONS DE RECHERCHE
Le 17 avril 1996, les ministres de la Recherche, de la Santé et de l'Agriculture ont décidé la création d'un comité d'experts de veille scientifique, médicale et technique sur les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) et les prions.
Composé de 24 personnalités et présidé par le Dr Dominique Dormont, ce comité a proposé puis évalué un programme de recherches inter-organismes sur les ESST.
Le 4 novembre 1996, une convention a été signée entre, d'une part, l'Etat, représenté par le Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le Ministre du Travail et des Affaires sociales et le Ministre de l'Agriculture, et, d'autre part, le CNRS, le CEA, l'INRA, l'INSERM et le CNEVA (Centre national d'études vétérinaires et alimentaires). Deux avenants ont été signés à cette convention, les 28 juin 1999 et le 17 novembre 2000 pour tenir compte des nouveaux partenaires que sont les Agences de Sécurité Sanitaire créées au début de 1999 : AFSSA, AFSAPS, InVS.
Nous nous sommes attachés à doter ce programme spécifique de recherche sur les ESST et les prions de moyens croissants.
Les crédits qui lui sont consacrés s'élèvent à 70 MF en 2000. Ces crédits se décomposent ainsi :

  • 20 MF au titre du FNS (Fonds national de la science) : ce montant est passé successivement de 1,6 MF en 1996 à 6,7 MF en 1997, 8,8 MF en 1998, 15 MF en 1999 et 20 MF en 2000 ;
  • 33 MF au titre des salaires ;
  • 17 MF au titre des crédits de laboratoires.

Un bilan scientifique du programme a été dressé lors du " Colloque de suivi du Programme national de recherche sur les ESST et les prions ", qui s'est tenu à Paris, à l'Institut Pasteur, les 17 et 18 octobre 2000.
La France figure avec la Grande-Bretagne, la Suisse et l'Allemagne parmi les pays européens qui poursuivent des recherches de très bon niveau.
La recherche fondamentale française a fourni récemment des données importantes

Je citerai à titre d'exemples deux avancées récentes qui ont reçu un certain écho public :

  • la structure de la protéine PrP. En particulier sur le modèle de la protéine de levure avec les travaux utilisant le synchrotron de Grenoble et conduits par l'équipe du CNRS de Ronald Melki à Gif sur Yvette.
  • le rôle de la protéine PrP dans les cellules normales, cette protéine pouvant intervenir dans la transmission d'informations de l'extérieur à l'intérieur de cellules nerveuses. Je pense ici aux travaux conduits en collaboration entre l'Institut Pasteur (équipe CNRS/Pasteur de Mme le Dr. Odile Kellerman), l'hôpital Saint Louis (Pr. Jean-François Launay) et le groupe CNRS de Montpellier de Sylvain Lehmann.

La mise en réseau de laboratoires français a permis de doter la communauté française d'outils qui lui faisaient défaut en 1996.
Grâce aux réseaux de recherche mis en place à l'initiative du Programme de recherches des anticorps ont été produits sur lesquels reposent les test utilisables pour évaluer la présence de l'ESB (test Bio-rad mis au point par le CEA).
Je viens d'apprendre qu'une étude à paraître dans le numéro du magazine NATURE datée du 25 janvier, et menée conjointement par une équipe anglaise et le groupe du Dr. Jean-Pierre Delys au CEA à Fontenay-Aux-Roses, indique que la sensibilité du test CEA/BioRad est équivalente à celle du test biologique consistant à infecter des souris avec des fragments de tissus contaminés.
Mais comme vous le savez le test CEA/BioRad, dit test rapide, ne prend que quelques heures, tandis que le test biologique prend plusieurs mois !
L'une de nos équipes contribue donc ici encore à une amélioration significative de notre capacité de diagnostic, et donc de dépistage de la maladie. Un résultat d'importance alors que l'on me dit que le cap des 40.000 tests de dépistage par semaine a été d'ors et déjà atteint, et que comme vous le savez, le test CEA/BioRad a été agréé par les services du ministère de l'agriculture le 21 décembre dernier.
(NB : 71.787 tests ont été pratiqués au 22/01/01 et 1 cas non symptomatique dépisté).
En matière de modèles animaux, la France accusait un certain retard en 1996. La France dispose maintenant de souris transgéniques bovines en cours de validation, de souris "ovines" et "bovines" en phase de caractérisation, et de souris "humaines" en construction.
Enfin, grâce aux réseaux, plusieurs laboratoires français développent actuellement des systèmes cellulaires à même de multiplier les agent infectieux ex vivo. A terme, ces modèles cellulaires devraient être utilisables pour différencier des souches d'origines diverses, ou tester des agents thérapeutiques.
La recherche thérapeutique s'amorce
Des molécules à visée thérapeutique, dérivées de l'Amphotéricine B, sont en essai dans un modèle ovin. D'autre part, un laboratoire français porte ses efforts sur les modalités de délivrance de traitement vers le cerveau, organe normalement peu accessible.
Les activités de surveillance et de recherche épidémiologique sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob ont été développées
C'est probablement à l'efficacité de la surveillance qu'il faut attribuer l 'augmentation de l'incidence de la maladie sporadique observée en France en 1998-1999. Le nouveau variant de Creutzfeldt-Jakob, n'a été incriminé à ce jour en France que dans trois cas et les prévisions concernant le nombre de malades humains victimes du nouveau variant de Creutzfeldt-Jakob sont particulièrement difficiles en France, en raison du faible nombre de cas observés.
Les moyens mis en place ont donc eu un premier résultat positif, qui constitue un socle pour le développement des recherches. Car il est bien sûr nécessaire d'aller plus loin. Les progrès de la recherche seront en effet décisifs pour améliorer les connaissances, la prévention et le traitement de l'ESB et de ses conséquences pour l'homme.


II. OBJECTIFS DU GROUPEMENT
Le GIS a pour objet de :

  • Coordonner et harmoniser les actions conduites par chacun des Partenaires dans le domaine de recherche visant à avancer dans la connaissance, la prévention et le traitement des infections à prions ; à cet égard, les réseaux d'équipes et le développement d'infrastructure à usage partagé seront favorisés ;
  • Décider de la répartition des moyens spécifiques alloués par l'Etat et de leur utilisation optimale, en liaison avec les moyens propres affectés à la recherche sur les infections à Prions par les Partenaires ;
  • Susciter de nouveaux programmes de recherche et inciter de nouvelles équipes à s'impliquer dans la recherche sur les Agents Transmissibles Non Conventionnels et les maladies qu'ils provoquent ;
  • Assurer l'animation et le suivi de travaux entre les Partenaires et des tiers ;
  • Assurer le lien avec les programmes de recherche de l'Union Européenne, des Etats membres et des pays tiers ;

III. LES MOYENS D'UN RENFORCEMENT DE L'EFFORT DE RECHERCHE
Grâce à l'accord du Premier Ministre, qui l'a annoncé le 14 novembre dernier, le ministère de la Recherche a obtenu le triplement, dès l'année prochaine, des moyens consacrés à la recherche sur les ESST et les prions.
Ces moyens passeront de 70 MF en 2000 à 210 MF en 2001, grâce à une mesure nouvelle de 140 MF inscrite à la loi de finances initiale de 2001
Ces moyens supplémentaires serviront à :

  • renforcer les infrastructures de recherche sur les ESST, en particulier les animaleries protégées et les plateformes techniques
  • renforcer les moyens des programmes de recherche
  • renforcer le potentiel de recherche par le recrutement de 120 chercheurs, ingénieurs et techniciens supplémentaires dans les organismes de recherche concernés : 100 dès 2001 et 20 en 2002 et 2003.

100 personnels de recherche seront donc recrutés dès 2001, dont 25 post-docs.
Cet effort accru servira à renforcer les quatre axes de recherche suivants :

  • le développement de nouveaux tests de détection,
  • la recherche sur la nature de l'agent infectieux et la physiopathologie des maladies à prions,
  • la recherche épidémiologique et thérapeutique,
  • la recherche de modes d'élimination des farines animales offrant une alternative à l'incinération.

IV. LES PARTENAIRES ET LES STRUCTURES DU GIS INFECTIONS À PRIONS
Le GIS est formé par le ministère de la Recherche, le Ministère de l'Agriculture, le secrétariat d'Etat à la Santé et l'ensemble des organismes concernés par les recherches sur les prions :
Etablissements de recherche : le CNRS, l'INRA, l'INSERM, le CEA ainsi que l'Institut Pasteur de Paris ;
Agences : l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), l'InVS (Institut de veille sanitaire).
Ce GIS sera doté d'un comité directeur et d'un conseil scientifique.
Le Comité directeur, composé de onze membres avec voix délibérative représentant chacun des partenaires, délibérera sur la définition et la mise en uvre, dans le cadre des actions définies par l'Etat, de l'ensemble des actions de recherche sur les prions, examinées ou proposées par le conseil scientifique et proposera la répartition des moyens consacrés à ces recherches.
Pour bien marquer notre soucis de réunir tous les acteurs des recherches sur les Prions, nous avons souhaité de plus associer les Universités, et nous accueillons aujourd'hui le vice-président " recherche " de la CPU, le Pr. Feuieurstein, et les Ecoles Vétérinaires dont un représentant, le Pr Moraillon, siègeront l'un et l'autre au comité directeur du GIS avec voix consultative.
La première tâche de ce comité directeur, votre première tâche d'ici quelques minutes, sera de désigner le Conseil scientifique. Composé de quinze membres, dont au moins un cinquième de membres étrangers, ce conseil scientifique élaborera la réflexion stratégique dans le cadre des grands axes définis par l'Etat, se prononcera sur les programmes de recherche proposés ou en cours dans les organismes partenaires, identifiera de nouvelles équipes susceptibles de participer au Programme, développera les contacts avec les institutions et organismes tiers susceptibles d'être concernés par les programmes de recherche.
Le Secrétariat général du GIS sera placé sous l'autorité d'un secrétaire général. Ce secrétariat général assurera le suivi de l'exécution des actions du GIS. J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai nommé dans cette fonction François HIRSCH, directeur de recherche à l'INSERM que la plupart d'entre vous connaissent bien car il a été responsable de la Cellule de Coordination Inter-organismes du Programme National sur les ESST et maladies à Prions. Ici encore, il commence immédiatement.
Voici rappelé le cadre général et la structure que nous installons aujourd'hui après une large consultation entre les partenaires pour déterminer la manière la plus efficace d'agir. Quels sont les principaux axes sur lesquels le gouvernement souhaite un développement plus rapide ?

AXE 1 : mettre au point de nouveaux tests de détection
La mobilisation des équipes scientifiques a permis la réalisation de tests de dépistage post mortem de la " maladie de la vache folle " sur des échantillons provenant du système nerveux central.
Ces différents tests ESB présentent cependant plusieurs limites :
on ne détecte la maladie chez l'animal que 30 mois après l'infection ;
le test ne peut être mis en uvre qu'après la mort de l'animal (post mortem) ;
la technique de prélèvement est complexe puisque les échantillons proviennent du système nerveux central, protégé par la colonne vertébrale et la boîte cranienne.
Par ailleurs, il n'existe pas de méthode de diagnostic rapide et sensible pour les ovins. Il n'en existe pas non plus pour l'homme. A cet égard, les travaux, publiés dans Nature du 23 novembre 2000, du Pr Adriano Aguzzi de Zurich ouvrent peut-être de nouvelles perspectives diagnostiques, sans permettre encore de conclure quant aux applications immédiates.
Il est important donc de poursuivre les travaux de recherche dans trois directions, afin d'améliorer les tests ESB existants et de disposer de méthodes diagnostiques rapides et sensibles chez les ovins et, à terme, chez l'homme :
35 millions de francs seront alloués à cet effet, étant entendu que les programmes de recherche seront soumis avant engagement à l'expertise du conseil scientifique du GIS et que cette somme pourra être revue en fonction de l'avancement de l'ensemble du plan. Pour améliorer la gestion, la rapidité de mise à disposition des fonds et le suivi de leur utilisation, le CEA a été chargé de gérer ce montant des crédits du GIS.

AXE 2 : comprendre la nature de l'agent infectieux, et la physiopathologie des maladies à prions

  • a- la compréhension de l'apparition de la pathologie

Il nous reste à connaître par quel mécanisme s'opère le passage de la conformation normale à la conformation anormale de la protéine Prion. Comment la protéine infectante, arrive à faire passer la protéine normale sous une conformation infectante et, de proche en proche, à provoquer une accumulation de protéines de conformation anormale .

  • b- la compréhension de l'évolution de la maladie

Actuellement, il existe une sorte de " fenêtre silencieuse " entre, d'une part, l'infection et les premiers jours de la maladie, où l'agent infectieux pénètre par la partie terminale du tube digestif, nommée iléon, et, d'autre part, le stade tardif, 30 mois après, où l'agent infectieux apparaît dans le système nerveux et où il devient détectable.
Comment est-on infecté ? Que se passe-t-il entre l'infection et l'apparition de la maladie dans le système nerveux ? Comment évolue l'agent infectieux ?
Ces recherches permettront également d'étudier les mécanismes de réaction neuro-immunitaires pendant cette période, de voir comment interviennent ou non les défenses immunitaires naturelles.
A cet égard, la construction et l'aménagement d'animaleries d'ovins et de bovins permettra de réaliser des infections expérimentales par différentes voies et d'étudier la cinétique de l'infection par abattages périodiques et analyse des tissus infectés.

  • c- la compréhension de ce que représente la barrière d'espèces

Il est essentiel de comprendre la spécificité de la maladie à prions dans chaque espèce et de connaître les facteurs qui peuvent empêcher le passage de la maladie d'une espèce à une autre, pour pouvoir renforcer cette barrière et agir plus efficacement contre la maladie.
71 millions de francs ont été proposés en vue de financer ce deuxième axe de recherche. Ici encore, vouss aurez à évaluer la pertinence des projets et des programmes. Pour améliorer la qualité de la gestion et surtout la disponibilité rapide des fonds pour les projets retenus chez l'un ou l'autre des partenaires, l'INRA a été chargé de gérer ces crédits.

AXE 3 : développer la recherche épidémiologique et thérapeutique sur les maladies à prions
Il s'agit ici, à partir des recherches sur l'origine de la maladie, d'élaborer des solutions thérapeutiques. Plusieurs pistes peuvent être brièvement évoquées :

  • les études épidémiologiques.
  • la recherche de molécules actives capables d'inhiber la réplication des prions " pathologiques " et d'en empêcher le développement.
  • la recherche d'interventions sur le système immunitaire pour empêcher le développement de la maladie.
  • le traitement de la maladie elle-même, c'est-à-dire les essais thérapeutiques

30 millions de francs seront alloués à cet effet. C'est l'INSERM qui sera chargé de gérer ces crédits au nom du GIS.

AXE 4 : développer les recherches sur les modes d'élimination des farines animales alternatifs à l'incinération.
Il s'agit d'un axe de recherche totalement neuf, sur lequel il s'agit d'abord de constituer de nouvelles équipes. Ces recherches peuvent être engagées dans deux directions :
mettre au point une ou plusieurs méthodes permettant de rendre ces matériaux biologiquement et chimiquement inertes afin qu'ils puissent être stockés en toute sécurité.
mettre au point des méthodes permettant que les protéines des farines animales puissent être transformées chimiquement ou absorbées par des micro-organismes. La question à traiter sera la vérification de la dégradation effective des protéines et la non-infectiosité des produits ainsi obtenus. Les produits transformés pourront, alors seulement, être épandus ou valorisés.


V. LA MISE EN COHÉRENCE DU DISPOSITIF FRANÇAIS
Le GIS complète notre dispositif de recherche sur les ESST et en devient le " chef d'orchestre ". Au plan national comme au plan européen, il importe, plus que jamais, d'agir ensemble, de conjuguer les efforts, de développer les synergies. Il convient de rappeler que l'Union européenne contribue au financement de 54 projets de recherche sur les ESST.
Le 16 novembre, à Bruxelles, en ma qualité de président du Conseil des ministres de la Recherche de l'Union européenne, j'ai fait adopter par celui-ci la décision suivante :
" Le Conseil invite la Commission à créer, en concertation avec les Etats membres et en liaison avec les mécanismes existants, avant la fin de l'année 2000 un groupe d'experts chargé de dresser le bilan des recherches effectuées sur l'ESB et la maladie de Creutzfeldt-Jakob dans les Etats membres, de favoriser les échanges d'informations scientifiques entre les épuipes de chercheurs et d'indiquer les actions de recherche actuelles à renforcer et les actions nouvelles à engager.

Le groupe d'experts, avec 5 membres français, c'est réuni dès le 15 décembre 2000. Il a décidé de procéder à :

  • la constitution d'un inventaire permanent des activités nationales sur les ESST. Français et Britanniques avaient d'ailleurs déjà préparé un tel document en vue de cette réunion.
  • la nomination d'un interlocuteur unique par pays responsable de la tenue à jour de cet inventaire national. Le Dr. Dormont a été proposé par la délégation française.
  • l'établissement d'une liste des thématiques de recherche à soutenir en priorité

Ce groupe européen doit rendre son premier rapport dans le courant du mois de février.
La cohérence des différents dispositifs doit maintenant permettre un développement rapide de nos différentes actions. Aussi noterez-vous que dans la composition du conseil scientifique du GIS nous avons pris un grand soin d'avoir plusieurs personnes ayant eu l'expérience du " Comité Dormont ", qui d'ailleurs poursuivra son activité de veille et d'analyse concernant les domaines non couvert par le champs de compétence des Agences, et des membres du comité européens. Cohérence et coordination seront ici encore les maîtres mots.
Je souhaite conclure en vous indiquant de nouveau que je suis convaincu que la coopération étroite entre tous les partenaires est la meilleure garantie de la mobilisation des efforts de recherche, qui seront poursuivis et développés pour faire progresser les connaissances au service de tous.

(source http://www.recherche.gouv.fr, le 26 janvier 2001)