Texte intégral
Q - Vous inaugurez aujourd'hui un centre de crise au Quai d'Orsay. A quelle urgence répond-il ?
R - Le centre de crise, dont j'ai demandé la création dès mon arrivée au Quai d'Orsay, va nous permettre de répondre aux crises de toute nature qui surviennent à l'étranger : crises humanitaires, crises politico-sécuritaires, crises menaçant nos ressortissants. Le ministère pourra remplir son rôle de coordination de l'action extérieure de la France. La création de ce centre illustre la modernisation en cours de notre outil diplomatique.
Q - Mais il ne s'occupera pas uniquement d'action humanitaire...
R - L'action humanitaire constitue l'une des dimensions du centre de crise, les autres étant évidemment celles concernant la sécurité des deux millions de Français résidant en permanence à l'étranger et des 15 à 17 millions qui s'y rendent chaque année ! Une des missions prioritaires du centre de crise sera d'anticiper toutes les situations et d'y répondre dans le meilleur intérêt de nos compatriotes.
Q - Quels sont les moyens mobilisés pour être réactif et opérationnel 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ?
R - Une cinquantaine de personnes travailleront dans ce centre. Elles sont formées à l'intervention d'urgence aux quatre coins du monde, avec les moyens de communication les plus modernes. Le centre travaillera évidemment avec nos 250 ambassades et consulats à l'étranger. Il fonctionnera en réseau avec les autres centres ministériels et tous nos partenaires européens et internationaux, dont beaucoup sont déjà dotés d'outils du même type.
Q - Ce centre aura-t-il vocation à agir dans un contexte européen ?
R - Bien sûr. Il y a dix jours d'ailleurs, nous avons fait travailler ensemble nos équipes à Paris lors d'un exercice de simulation de crise.
Q - Vous avez des exemples concrets ?
R - Regardez ce qui s'est passé depuis le début de l'année : du cyclone Nargis en Birmanie au tremblement de terre en Chine, des événements du Tchad à la prise d'otages du "Ponant", les urgences se sont multipliées ! Avec le centre, nous pourrons répondre à ce genre de situations avec encore plus d'efficacité et de réactivité.
Q - D'autant que les prises d'otages se sont accru ces dernières années...
R - Mes services ont en effet eu à gérer dans une certaine discrétion des prises d'otages qui ont toutes trouvé un dénouement heureux, comme récemment dans l'affaire d'otages du "Ponant". Le centre sera donc aussi amené à intervenir sur ces questions délicates de sécurité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juillet 2008
R - Le centre de crise, dont j'ai demandé la création dès mon arrivée au Quai d'Orsay, va nous permettre de répondre aux crises de toute nature qui surviennent à l'étranger : crises humanitaires, crises politico-sécuritaires, crises menaçant nos ressortissants. Le ministère pourra remplir son rôle de coordination de l'action extérieure de la France. La création de ce centre illustre la modernisation en cours de notre outil diplomatique.
Q - Mais il ne s'occupera pas uniquement d'action humanitaire...
R - L'action humanitaire constitue l'une des dimensions du centre de crise, les autres étant évidemment celles concernant la sécurité des deux millions de Français résidant en permanence à l'étranger et des 15 à 17 millions qui s'y rendent chaque année ! Une des missions prioritaires du centre de crise sera d'anticiper toutes les situations et d'y répondre dans le meilleur intérêt de nos compatriotes.
Q - Quels sont les moyens mobilisés pour être réactif et opérationnel 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ?
R - Une cinquantaine de personnes travailleront dans ce centre. Elles sont formées à l'intervention d'urgence aux quatre coins du monde, avec les moyens de communication les plus modernes. Le centre travaillera évidemment avec nos 250 ambassades et consulats à l'étranger. Il fonctionnera en réseau avec les autres centres ministériels et tous nos partenaires européens et internationaux, dont beaucoup sont déjà dotés d'outils du même type.
Q - Ce centre aura-t-il vocation à agir dans un contexte européen ?
R - Bien sûr. Il y a dix jours d'ailleurs, nous avons fait travailler ensemble nos équipes à Paris lors d'un exercice de simulation de crise.
Q - Vous avez des exemples concrets ?
R - Regardez ce qui s'est passé depuis le début de l'année : du cyclone Nargis en Birmanie au tremblement de terre en Chine, des événements du Tchad à la prise d'otages du "Ponant", les urgences se sont multipliées ! Avec le centre, nous pourrons répondre à ce genre de situations avec encore plus d'efficacité et de réactivité.
Q - D'autant que les prises d'otages se sont accru ces dernières années...
R - Mes services ont en effet eu à gérer dans une certaine discrétion des prises d'otages qui ont toutes trouvé un dénouement heureux, comme récemment dans l'affaire d'otages du "Ponant". Le centre sera donc aussi amené à intervenir sur ces questions délicates de sécurité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juillet 2008