Texte intégral
V. Parizot M. Machefer : B. Accoyer crée une polémique bien franco-française, en proposant de mettre en place une amnistie fiscale.
Une amnistie fiscale qui serait liée à la participation, un grand emprunt d'Etat. Justement, on est en ligne avec le président de l'Assemblée nationale. Bonjour B. Accoyer. Concrètement, en quoi consiste cette proposition ?
C'est une proposition vous le dites, c'est une idée, il s'agit d'aller dans le sens de susciter un élan national. Nous sommes devant une situation où la crise bancaire entraîne la rareté du crédit pour les PME, pour les collectivités locales. Les pouvoirs publics ont déjà mobilisé 22 milliards, le surplus de l'épargne réglementé, pour aller dans le sens d'une réponse à ce problème. Donc, je propose une piste pour aller plus loin, je propose d'aider l'Etat dans ses interventions pour contrecarrer les effets de la crise bancaire sur l'économie.
Mais vous savez bien monsieur Accoyer que ce qui choque ce matin dans votre proposition, ce n'est pas l'idée de l'emprunt d'Etat, c'est l'idée de l'amnistie fiscale pour ceux qui accepteraient de participer à cet emprunt.
Mais, c'est une idée, elle est donc destinée à ce que l'on en débatte.
Vous en avez parlé avec le président de la République ?
Non, c'est une idée personnelle, elle est destinée à ce l'on en débatte, parce qu'il s'agit maintenant de rassembler le maximum de moyens pour contrecarrer les effets de cette crise. C'est une proposition. Toutes les propositions dans une situation difficile sont bonnes à prendre. Que l'on en fasse d'autres, et que l'on les mette sur la table.
Même en cette période de crise, B. Accoyer ? Je ne sais pas si vous avez entendu M. Hirsch, invité de J.-M. Aphatie. Il disait : voilà moi, mon idée ce n'est pas d'aider ceux qui ont quitté le navire avec leur argent.
Il ne s'agit pas d'aider ceux qui ont quitté le navire, il s'agit de rassembler le maximum de moyens, pour faire face aux conséquences de la crise bancaire, comme d'ailleurs cela a déjà été initié par les pouvoirs publics. Aller plus loin. Bien sûr que je comprends très bien que cela crée une polémique, débattons-en, trouvons d'autres solutions, trouvons toutes les solutions. C'est pour ouvrir le débat.
Eh bien, c'est très bien. Merci beaucoup de l'avoir fait ce matin sur RTL Débat ouvert donc par le président de l'Assemblée nationale matin.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 10 octobre 2008
Une amnistie fiscale qui serait liée à la participation, un grand emprunt d'Etat. Justement, on est en ligne avec le président de l'Assemblée nationale. Bonjour B. Accoyer. Concrètement, en quoi consiste cette proposition ?
C'est une proposition vous le dites, c'est une idée, il s'agit d'aller dans le sens de susciter un élan national. Nous sommes devant une situation où la crise bancaire entraîne la rareté du crédit pour les PME, pour les collectivités locales. Les pouvoirs publics ont déjà mobilisé 22 milliards, le surplus de l'épargne réglementé, pour aller dans le sens d'une réponse à ce problème. Donc, je propose une piste pour aller plus loin, je propose d'aider l'Etat dans ses interventions pour contrecarrer les effets de la crise bancaire sur l'économie.
Mais vous savez bien monsieur Accoyer que ce qui choque ce matin dans votre proposition, ce n'est pas l'idée de l'emprunt d'Etat, c'est l'idée de l'amnistie fiscale pour ceux qui accepteraient de participer à cet emprunt.
Mais, c'est une idée, elle est donc destinée à ce que l'on en débatte.
Vous en avez parlé avec le président de la République ?
Non, c'est une idée personnelle, elle est destinée à ce l'on en débatte, parce qu'il s'agit maintenant de rassembler le maximum de moyens pour contrecarrer les effets de cette crise. C'est une proposition. Toutes les propositions dans une situation difficile sont bonnes à prendre. Que l'on en fasse d'autres, et que l'on les mette sur la table.
Même en cette période de crise, B. Accoyer ? Je ne sais pas si vous avez entendu M. Hirsch, invité de J.-M. Aphatie. Il disait : voilà moi, mon idée ce n'est pas d'aider ceux qui ont quitté le navire avec leur argent.
Il ne s'agit pas d'aider ceux qui ont quitté le navire, il s'agit de rassembler le maximum de moyens, pour faire face aux conséquences de la crise bancaire, comme d'ailleurs cela a déjà été initié par les pouvoirs publics. Aller plus loin. Bien sûr que je comprends très bien que cela crée une polémique, débattons-en, trouvons d'autres solutions, trouvons toutes les solutions. C'est pour ouvrir le débat.
Eh bien, c'est très bien. Merci beaucoup de l'avoir fait ce matin sur RTL Débat ouvert donc par le président de l'Assemblée nationale matin.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 10 octobre 2008