Texte intégral
.-M. Aphatie.- Avant de parler de la retraite à 70 ans, quelques mots sur l'avenir de La Poste. H. Guaino, conseiller spécial de N. Sarkozy, a déclaré ceci hier. D'abord, a-t-il dit, "il n'a jamais été question de privatiser La Poste, tout le monde en convient". Et il a ajouté : "Il n'est pas question dans la situation où nous nous trouvons d'ouvrir le capital de La Poste". Ceci est-il la position du Gouvernement X. Bertrand ?
H. Guaino a raison : il n'a jamais été question de privatiser La Poste. Vous avez dit que ça allait de soi, c'est bien de le rappeler parce qu'on a entendu parfois le contraire. Et de remettre les pendules à l'heure, ça ne fait jamais de mal. Par ailleurs, La Poste a besoin de financements et nous attendons sereinement les conclusions de la mission Ailleret qui va rendre justement ses conclusions en fin d'année, en décembre. Et c'est effectivement en janvier que les options seront à prendre et à retenir.
Donc H. Guaino n'exprime pas la position du Gouvernement, quand il dit "il n'est pas question d'ouvrir le capital de La Poste" ?
Une chose est certaine, c'est qu'aujourd'hui l'appel aux marchés n'est pas la seule solution ; il y a d'autres solutions ; mais ça, ça viendra en début d'année, chaque chose en son temps.
Le conseiller spécial de N. Sarkozy parle-t-il trop ?
Non, je ne crois pas parce que Henri, c'est le contraire de la pensée unique ; et on a besoin d'avoir aussi des idées nouvelles et on a besoin d'avoir aussi des voix fortes comme celles d'H. Guaino.
Et son titre suffit à ce qu'il prenne la parole, il a la légitimité pour le faire d'après vous ?
Moi je le pense. Je pense qu'il a la légitimité pour le faire, et surtout il a des choses à dire H. Guaino.
Vendredi soir, l'Assemblée nationale a adopté un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Celui-ci permet aux salariés qui le souhaitent de travailler jusqu'à 70 ans. Cet amendement ne remet pas en cause l'âge légal du départ à la retraite à 60 ans, et c'est sur la base du volontariat que le salarié pourra éventuellement rester dans l'entreprise.
Vous avez tout dit !
Voilà, j'ai fait votre argumentaire. Ceci dit, cette modification de la loi suscite beaucoup de troubles pour la bonne raison qu'aucun débat préalable n'a existé. Peut-on trancher une question aussi importante, qui touche à la vie quotidienne des gens, par un amendement parlementaire adopté une nuit en fin de semaine ?
Bon, déjà que le texte vienne en fin de semaine et la nuit, c'est parce que le calendrier parlementaire du PLFSS est celui-ci. Maintenant, vous savez depuis combien de temps on en parle de ce dossier ? Depuis le départ du professeur Montagnier. Parce que le professeur Montagnier était trop âgé pour chercher et pour trouver en France, mais il l'était pas assez pour aller aux Etats-Unis et avoir des succès aux Etats-Unis. Et à l'époque, certains avaient dit, "il faudra faire bouger les choses". L'an dernier, même chose, G. Roux : G. Roux trop âgé pour rester en activité, pour entraîner. Alors on s'était dit qu'il fallait faire bouger les choses...
On n'avait pas compris que le Gouvernement faisait quelque chose...
On l'avait dit très clairement !
J'ai entendu J.-C. Mailly, samedi soir sur France 2. Il dit - est-ce qu'il ment ? Peut-être, vous allez nous le dire - : "Je n'étais au courant de rien !"
Très bien. Au mois de mai dernier, dans mon bureau, j'ai reçu tous les partenaires sociaux pour parler retraite, et en indiquant que nous allions supprimer les mises à la retraite d'office. C'est-à-dire qu'à 65 ans, aujourd'hui, si un salarié voulait rester dans l'entreprise, il ne pouvait pas si son entrepreneur décidait de le faire partir. Il faut en finir avec ces clauses absurdes. Nous vivons de plus en plus longtemps. Laissons les Français choisir, laissons-les travailler ! Vous avez très bien rappelé tout à l'heure ce qu'il y a dans ce texte ; l'âge de départ à la retraite reste exactement le même : à 60 ans. Seulement, si vous voulez aller plus loin, pourquoi on vous empêcherait de le faire ? En plus, nous avons décidé de faire ce qui était attendu depuis longtemps : de simplifier le cumul emploi-retraite. Vous avez 60 ans, vous décidez de partir à la retraite, c'est votre choix...
Je voudrais qu'on reste sur les 70 ans...
Mais c'est lié, c'est lié à ça...
Donc, les dirigeants syndicaux, vous leur en avez parlé au mois de mai...
Bien sûr...
...Et vous considérez que de ce point de vue, le dialogue social a été bon, ça suffit ?
Ecoutez, il y a eu très long dialogue social aussi sur cette question. Mais d'ailleurs, il faut bien regarder aujourd'hui que des syndicats comme la CGT ont tenu des propos très mesurés en indiquant qu'il n'y avait pas de remise en cause de la retraite à 60 ans.
Donc cet amendement sera maintenu ; vote solennel de la loi mardi. L'amendement sera dedans ? C'est la position définitive du Gouvernement, X. Bertrand ?
Mais vous ne trouvez pas qu'il y avait un côté absurde à obliger quelqu'un à partir s'il voulait rester ?
C'est la position définitive du Gouvernement ?
C'est la position claire du Gouvernement. Mais depuis longtemps, J.- M. Apathie. Mais regardez bien aussi ce dont il s'agit...
Beaucoup de gens se disent, à un moment où le chômage va monter, si les aînés restent dans l'entreprise, les jeunes ne pourront pas y entrer. Que répondez-vous à cela ?
Qu'aujourd'hui chacun sait bien, mais là aussi c'est une question de bon sens, qu'un salarié âgé ne prend pas la place d'un salarié plus jeune. Ou alors vous n'auriez pas en France, à la fois, le plus fort taux d'inactivité des seniors et le plus fort taux de chômage des jeunes. Le travail, ce n'est pas un gâteau qui se partage, ce n'est pas aussi simple que cela.
Si quelqu'un reste à 65 ans, fatalement quelqu'un qui attend, ce poste-là ne se libérera pas, ça c'est évident !
Ce n'est pas le même métier. Vous n'avez pas 65 ans, est-ce qu'un jeune de 18 ans peut vous remplacer, J.-M. Apathie ?
Non, mais quelqu'un...
Vous l'avez dit vous-même...
Peut-être quelqu'un d'un peu plus jeune, justement, libérera un poste qu'un plus jeune prendra. Enfin, vous voyez bien le mécanisme.
Non parce le travail, la réalité du travail de l'entreprise, ce n'est pas la même chose. C'est quelque chose à la fois de plus compliqué, et puis on parle aussi d'humain, ce n'est pas une question de statistiques. Reconnaissez bien aujourd'hui que nous voulons aussi inciter les Français à prolonger leur activité, leur donner envie de le faire, et en cumulant à partir du 1er janvier, emploi et retraite. A partir du 1er janvier, il n'y aura plus de plafond et il n'y aura plus ce délai de six mois pendant lequel on vous interdisait de travailler chez votre employeur. Et on veut aussi donner l'idée : un an de travail en plus, 5 % de retraite en plus. Donc il fallait enlever ces retraites couperet. N'oubliez pas une chose, l'an dernier, pour la SNCF, on a supprimé également ces clauses qui vous obligeaient à partir à 50 ou 55 ans.
Vous garantissez ce matin sur RTL, l'âge légal de la durée à la retraite ne bougera pas : ce sera 60 ans ?
Et c'est même mis noir sur blanc dans les textes de lois et dans le texte qui a été voté vendredi soir.
Cette disposition de départ à la retraite plus tard, sera-t-elle étendue à la fonction publique ?
Ça a déjà été le cas. Alors dans la fonction publique, il y aussi des statuts qui sont des statuts particuliers. Mais là aussi, on a décidé de remonter les âges en donnant encore une fois une idée : le volontariat.
Mais il n'y a pas de projet différent de ce qui existe aujourd'hui pour la fonction publique ?
Si, dans la fonction publique, on a décidé de remonter également jusqu'à 65 ans, quand c'était le cas, quand c'était en dessous auparavant.
Mais pas jusqu'à 70 ans ?
C'est-à-dire ? Je ne comprends pas bien votre question là...
Un fonctionnaire qui voudra rester après 65 ans, est-ce qu'il pourra le faire ou pas ? Est-ce que vous avez le projet d'aligner la fonction publique sur ce que vous faites dans le secteur privé ? C'est simple...
Oui, d'accord, je n'avais pas bien compris. Excusez-moi, je vous voyais un peu tourner autour du pot...
Non, non... Est-ce qu'on pourra rester fonctionnaire jusqu'à 70 ans ?
Aujourd'hui, c'est 65 ans qui a été retenu dans le texte qui a été modifié vendredi, parce que c'était en deçà dans la fonction publique. Et pourquoi ? Parce que là, c'est aussi lié au statut différent de la fonction publique. Mais on a déjà décidé de remonter les choses.
Donc c'est une position définitive du Gouvernement. C'est transmis notamment aux syndicats qui ne sont pas contents. Vous aurez sans doute l'occasion d'en parler avec eux...
C'est transmis aux syndicats depuis le mois de mai dernier
D'accord, mais certains l'avaient loupé. Vous êtes comme tout le monde, X. Bertrand , vous êtes pour B. Obama ?
Je ne suis pas comme tout le monde, pour B. Obama. Mais si on regarde aujourd'hui les sondages et si on voit un peu l'espoir que fait naître B. Obama, on voit bien que c'est lui qui a le plus de chance d'être élu...
Ce n'est pas pour ça que vous êtes pour lui ?
Pardon ?
Ce n'est pas pour ça que vous êtes pour lui ?
Je ne suis pas américain, donc je ne vote pas aux Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il incarne le vrai changement. Et on voit aujourd'hui qu'à chaque fois, l'élection se fait de quelle façon : sur le changement. Et aussi, il est important une fois qu'on est élu, de ne pas oublier qu'on est élu sur le changement. Et nous, nous allons continuer à changer et à faire bouger un pays qui en a besoin alors que le monde change.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 7 novembre 2008
H. Guaino a raison : il n'a jamais été question de privatiser La Poste. Vous avez dit que ça allait de soi, c'est bien de le rappeler parce qu'on a entendu parfois le contraire. Et de remettre les pendules à l'heure, ça ne fait jamais de mal. Par ailleurs, La Poste a besoin de financements et nous attendons sereinement les conclusions de la mission Ailleret qui va rendre justement ses conclusions en fin d'année, en décembre. Et c'est effectivement en janvier que les options seront à prendre et à retenir.
Donc H. Guaino n'exprime pas la position du Gouvernement, quand il dit "il n'est pas question d'ouvrir le capital de La Poste" ?
Une chose est certaine, c'est qu'aujourd'hui l'appel aux marchés n'est pas la seule solution ; il y a d'autres solutions ; mais ça, ça viendra en début d'année, chaque chose en son temps.
Le conseiller spécial de N. Sarkozy parle-t-il trop ?
Non, je ne crois pas parce que Henri, c'est le contraire de la pensée unique ; et on a besoin d'avoir aussi des idées nouvelles et on a besoin d'avoir aussi des voix fortes comme celles d'H. Guaino.
Et son titre suffit à ce qu'il prenne la parole, il a la légitimité pour le faire d'après vous ?
Moi je le pense. Je pense qu'il a la légitimité pour le faire, et surtout il a des choses à dire H. Guaino.
Vendredi soir, l'Assemblée nationale a adopté un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Celui-ci permet aux salariés qui le souhaitent de travailler jusqu'à 70 ans. Cet amendement ne remet pas en cause l'âge légal du départ à la retraite à 60 ans, et c'est sur la base du volontariat que le salarié pourra éventuellement rester dans l'entreprise.
Vous avez tout dit !
Voilà, j'ai fait votre argumentaire. Ceci dit, cette modification de la loi suscite beaucoup de troubles pour la bonne raison qu'aucun débat préalable n'a existé. Peut-on trancher une question aussi importante, qui touche à la vie quotidienne des gens, par un amendement parlementaire adopté une nuit en fin de semaine ?
Bon, déjà que le texte vienne en fin de semaine et la nuit, c'est parce que le calendrier parlementaire du PLFSS est celui-ci. Maintenant, vous savez depuis combien de temps on en parle de ce dossier ? Depuis le départ du professeur Montagnier. Parce que le professeur Montagnier était trop âgé pour chercher et pour trouver en France, mais il l'était pas assez pour aller aux Etats-Unis et avoir des succès aux Etats-Unis. Et à l'époque, certains avaient dit, "il faudra faire bouger les choses". L'an dernier, même chose, G. Roux : G. Roux trop âgé pour rester en activité, pour entraîner. Alors on s'était dit qu'il fallait faire bouger les choses...
On n'avait pas compris que le Gouvernement faisait quelque chose...
On l'avait dit très clairement !
J'ai entendu J.-C. Mailly, samedi soir sur France 2. Il dit - est-ce qu'il ment ? Peut-être, vous allez nous le dire - : "Je n'étais au courant de rien !"
Très bien. Au mois de mai dernier, dans mon bureau, j'ai reçu tous les partenaires sociaux pour parler retraite, et en indiquant que nous allions supprimer les mises à la retraite d'office. C'est-à-dire qu'à 65 ans, aujourd'hui, si un salarié voulait rester dans l'entreprise, il ne pouvait pas si son entrepreneur décidait de le faire partir. Il faut en finir avec ces clauses absurdes. Nous vivons de plus en plus longtemps. Laissons les Français choisir, laissons-les travailler ! Vous avez très bien rappelé tout à l'heure ce qu'il y a dans ce texte ; l'âge de départ à la retraite reste exactement le même : à 60 ans. Seulement, si vous voulez aller plus loin, pourquoi on vous empêcherait de le faire ? En plus, nous avons décidé de faire ce qui était attendu depuis longtemps : de simplifier le cumul emploi-retraite. Vous avez 60 ans, vous décidez de partir à la retraite, c'est votre choix...
Je voudrais qu'on reste sur les 70 ans...
Mais c'est lié, c'est lié à ça...
Donc, les dirigeants syndicaux, vous leur en avez parlé au mois de mai...
Bien sûr...
...Et vous considérez que de ce point de vue, le dialogue social a été bon, ça suffit ?
Ecoutez, il y a eu très long dialogue social aussi sur cette question. Mais d'ailleurs, il faut bien regarder aujourd'hui que des syndicats comme la CGT ont tenu des propos très mesurés en indiquant qu'il n'y avait pas de remise en cause de la retraite à 60 ans.
Donc cet amendement sera maintenu ; vote solennel de la loi mardi. L'amendement sera dedans ? C'est la position définitive du Gouvernement, X. Bertrand ?
Mais vous ne trouvez pas qu'il y avait un côté absurde à obliger quelqu'un à partir s'il voulait rester ?
C'est la position définitive du Gouvernement ?
C'est la position claire du Gouvernement. Mais depuis longtemps, J.- M. Apathie. Mais regardez bien aussi ce dont il s'agit...
Beaucoup de gens se disent, à un moment où le chômage va monter, si les aînés restent dans l'entreprise, les jeunes ne pourront pas y entrer. Que répondez-vous à cela ?
Qu'aujourd'hui chacun sait bien, mais là aussi c'est une question de bon sens, qu'un salarié âgé ne prend pas la place d'un salarié plus jeune. Ou alors vous n'auriez pas en France, à la fois, le plus fort taux d'inactivité des seniors et le plus fort taux de chômage des jeunes. Le travail, ce n'est pas un gâteau qui se partage, ce n'est pas aussi simple que cela.
Si quelqu'un reste à 65 ans, fatalement quelqu'un qui attend, ce poste-là ne se libérera pas, ça c'est évident !
Ce n'est pas le même métier. Vous n'avez pas 65 ans, est-ce qu'un jeune de 18 ans peut vous remplacer, J.-M. Apathie ?
Non, mais quelqu'un...
Vous l'avez dit vous-même...
Peut-être quelqu'un d'un peu plus jeune, justement, libérera un poste qu'un plus jeune prendra. Enfin, vous voyez bien le mécanisme.
Non parce le travail, la réalité du travail de l'entreprise, ce n'est pas la même chose. C'est quelque chose à la fois de plus compliqué, et puis on parle aussi d'humain, ce n'est pas une question de statistiques. Reconnaissez bien aujourd'hui que nous voulons aussi inciter les Français à prolonger leur activité, leur donner envie de le faire, et en cumulant à partir du 1er janvier, emploi et retraite. A partir du 1er janvier, il n'y aura plus de plafond et il n'y aura plus ce délai de six mois pendant lequel on vous interdisait de travailler chez votre employeur. Et on veut aussi donner l'idée : un an de travail en plus, 5 % de retraite en plus. Donc il fallait enlever ces retraites couperet. N'oubliez pas une chose, l'an dernier, pour la SNCF, on a supprimé également ces clauses qui vous obligeaient à partir à 50 ou 55 ans.
Vous garantissez ce matin sur RTL, l'âge légal de la durée à la retraite ne bougera pas : ce sera 60 ans ?
Et c'est même mis noir sur blanc dans les textes de lois et dans le texte qui a été voté vendredi soir.
Cette disposition de départ à la retraite plus tard, sera-t-elle étendue à la fonction publique ?
Ça a déjà été le cas. Alors dans la fonction publique, il y aussi des statuts qui sont des statuts particuliers. Mais là aussi, on a décidé de remonter les âges en donnant encore une fois une idée : le volontariat.
Mais il n'y a pas de projet différent de ce qui existe aujourd'hui pour la fonction publique ?
Si, dans la fonction publique, on a décidé de remonter également jusqu'à 65 ans, quand c'était le cas, quand c'était en dessous auparavant.
Mais pas jusqu'à 70 ans ?
C'est-à-dire ? Je ne comprends pas bien votre question là...
Un fonctionnaire qui voudra rester après 65 ans, est-ce qu'il pourra le faire ou pas ? Est-ce que vous avez le projet d'aligner la fonction publique sur ce que vous faites dans le secteur privé ? C'est simple...
Oui, d'accord, je n'avais pas bien compris. Excusez-moi, je vous voyais un peu tourner autour du pot...
Non, non... Est-ce qu'on pourra rester fonctionnaire jusqu'à 70 ans ?
Aujourd'hui, c'est 65 ans qui a été retenu dans le texte qui a été modifié vendredi, parce que c'était en deçà dans la fonction publique. Et pourquoi ? Parce que là, c'est aussi lié au statut différent de la fonction publique. Mais on a déjà décidé de remonter les choses.
Donc c'est une position définitive du Gouvernement. C'est transmis notamment aux syndicats qui ne sont pas contents. Vous aurez sans doute l'occasion d'en parler avec eux...
C'est transmis aux syndicats depuis le mois de mai dernier
D'accord, mais certains l'avaient loupé. Vous êtes comme tout le monde, X. Bertrand , vous êtes pour B. Obama ?
Je ne suis pas comme tout le monde, pour B. Obama. Mais si on regarde aujourd'hui les sondages et si on voit un peu l'espoir que fait naître B. Obama, on voit bien que c'est lui qui a le plus de chance d'être élu...
Ce n'est pas pour ça que vous êtes pour lui ?
Pardon ?
Ce n'est pas pour ça que vous êtes pour lui ?
Je ne suis pas américain, donc je ne vote pas aux Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il incarne le vrai changement. Et on voit aujourd'hui qu'à chaque fois, l'élection se fait de quelle façon : sur le changement. Et aussi, il est important une fois qu'on est élu, de ne pas oublier qu'on est élu sur le changement. Et nous, nous allons continuer à changer et à faire bouger un pays qui en a besoin alors que le monde change.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 7 novembre 2008