Texte intégral
Q - La France a proposé un cessez-le feu de 48 heures qui a été rejeté par Israël. Le président français vient dans la région. Y a t il des plans concrets pour obtenir un cessez-le-feu ?
R - Tous ensemble, nous essayons de mettre en place des actions concrètes. Nous, les 27 membres de l'Union européenne ainsi que la Commission, l'avons déjà fait le 30 décembre. Nous avons été capables de nous réunir et de produire une déclaration conjointe, qui n'a malheureusement pas été acceptée. Nous continuons, cependant, à travailler. Le président Sarkozy arrivera demain dans la région, nous le retrouverons à Ramallah. Nous devons agir et ne pas nous limiter à ce que nous connaissons déjà - à savoir pas de déclarations, pas de condamnations, pas de retour sur l'histoire. Que sommes-nous capables de faire, tous ensemble ? Nous cherchons des actions concrètes et nous sommes totalement déterminés à le faire.
Q - Quelles sont les pressions que vous pouvez exercer sur Israël, d'autant plus que vous avez signé avec ce pays un traité de coopération politique, économique, etc ? Comment pensez-vous arrêter cette machine de guerre ?
R - Sous la Présidence française du Conseil de l'Union européenne, nous avons proposé, dans le même temps, un partenariat à Israël et à l'Autorité palestinienne ; cela ne s'était jamais fait auparavant. Il s'agit notamment du "up-grading", c'est-à-dire une réunion par an entre l'Union européenne et le pays considéré. Nous l'avons fait pour l'Ukraine, pour le Maroc, pour Israël. Nous proposons ce partenariat à l'Autorité palestinienne alors qu'il n'y a pas encore d'Etat palestinien et que nous défendons la création de cet Etat.
Q - Quel est le propos de l'initiative française - le fait que le président Sarkozy se rende dans la région demain - spécialement après qu'Israël ait refusé la proposition européenne ? Avez vous une nouvelle proposition ?
R - J'ai déjà répondu à cette question. En effet, les Israéliens ont refusé le premier plan que non seulement la France mais les 27 membres de l'Union européenne avaient proposé. Je ne peux pas m'exprimer à la place du président. Il arrive demain et il rencontrera le président Moubarak. Nous nous rendrons ensuite en Israël et en Palestine, puis en Syrie et au Liban. Nous faisons tout notre possible.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 janvier 2009
R - Tous ensemble, nous essayons de mettre en place des actions concrètes. Nous, les 27 membres de l'Union européenne ainsi que la Commission, l'avons déjà fait le 30 décembre. Nous avons été capables de nous réunir et de produire une déclaration conjointe, qui n'a malheureusement pas été acceptée. Nous continuons, cependant, à travailler. Le président Sarkozy arrivera demain dans la région, nous le retrouverons à Ramallah. Nous devons agir et ne pas nous limiter à ce que nous connaissons déjà - à savoir pas de déclarations, pas de condamnations, pas de retour sur l'histoire. Que sommes-nous capables de faire, tous ensemble ? Nous cherchons des actions concrètes et nous sommes totalement déterminés à le faire.
Q - Quelles sont les pressions que vous pouvez exercer sur Israël, d'autant plus que vous avez signé avec ce pays un traité de coopération politique, économique, etc ? Comment pensez-vous arrêter cette machine de guerre ?
R - Sous la Présidence française du Conseil de l'Union européenne, nous avons proposé, dans le même temps, un partenariat à Israël et à l'Autorité palestinienne ; cela ne s'était jamais fait auparavant. Il s'agit notamment du "up-grading", c'est-à-dire une réunion par an entre l'Union européenne et le pays considéré. Nous l'avons fait pour l'Ukraine, pour le Maroc, pour Israël. Nous proposons ce partenariat à l'Autorité palestinienne alors qu'il n'y a pas encore d'Etat palestinien et que nous défendons la création de cet Etat.
Q - Quel est le propos de l'initiative française - le fait que le président Sarkozy se rende dans la région demain - spécialement après qu'Israël ait refusé la proposition européenne ? Avez vous une nouvelle proposition ?
R - J'ai déjà répondu à cette question. En effet, les Israéliens ont refusé le premier plan que non seulement la France mais les 27 membres de l'Union européenne avaient proposé. Je ne peux pas m'exprimer à la place du président. Il arrive demain et il rencontrera le président Moubarak. Nous nous rendrons ensuite en Israël et en Palestine, puis en Syrie et au Liban. Nous faisons tout notre possible.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 janvier 2009