Texte intégral
Monsieur le Ministre de la Communication et de la Culture,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Je suis très sensible à la possibilité qui mest offerte, cette année, par les organisateurs du FESPACO, de réserver un moment particulier à la remise du Prix de la coopération française pour la production audiovisuelle. Non pas que ce prix revête, du même coup, une valeur plus grande - je tiens à rassurer les autres lauréats ! -, mais bien plutôt parce quà cet égard particulier me donne loccasion de madresser plus largement à vous, acteurs de la communauté culturelle nationale. Encore une fois, merci, car il nest pas si fréquent quune commission mixte, telle que nous la tenons en ce moment avec le Burkina Faso, croise un événement culturel aussi prestigieux.
Il eût été difficile de prévoir, en 1969, que la « Semaine du cinéma africain », organisée par quelques cinéphiles, allait devenir non seulement une manifestation culturelle majeure et régulière, mais aussi une véritable fête populaire qui attire un nombre croissant de participants. Les chiffres de la dernière édition, en 1997, illustrent son succès : plus de 400 000 spectateurs, 80 pays représentés, près de 200 acheteurs et distributeurs au Marché international de la TV et du Cinéma africain (MICA).
Oui, le Burkina peut être fier davoir « porté » le FESPACO : cest la réussite dune vraie politique culturelle dEtat, qui a su convaincre, rassembler et faire de Ouaga, comme on dit, lune des capitales du cinéma. Cette affluence remarquable des spectateurs et des professionnels du cinéma et de laudiovisuel, la qualité des films en compétition, le nombre croissant de productions audiovisuelles présentées au MICA témoignent clairement de lattachement de lAfrique à son cinéma et dun désir aussi de cinéma dAfrique dans le monde.
Je profite dailleurs de loccasion pour annoncer que la France a prévu, dans le cadre des célébrations de lan 2000, un grand événement culturel situant lAfrique dans le monde daujourdhui. Le cinéma y tiendra bien sûr toute la place qui lui revient, et les responsables du FESPACO y seront étroitement associés, comme tous les grands opérateurs du continent.
Si tous ces éléments incitent à loptimisme, il nen reste pas moins que subsistent dans le secteur du cinéma africain, notamment le cinéma dAfrique francophone, des difficultés réelles, particulièrement dans les domaines de la production et de la diffusion.
La production, tout dabord. Comme vous le savez, la France participe activement, depuis une trentaine dannées, au soutien à la production cinématographique et audiovisuelle des pays dAfrique noire, de lOcéan indien et des Caraïbes. Elle le fait avec les moyens que lEtat y consent. Et cest ainsi que depuis le dernier FESPACO, plus dune centaine doeuvres ont été co-financées par la coopération française. Un grand nombre de ces réalisations se trouvent ici en compétition ou présentées à loccasion de ce festival.
Daucuns ont pu craindre que la réforme récente du dispositif français de coopération ne conduise la France à sacrifier le travail de certains, associations, petits opérateurs consacrant leurs efforts à laide à lécriture, à la constitution de tours de table pour financer les productions, au nom dune cohérence densemble peu soucieuse des diversités et des complémentarités du « terrain ». Il nen est rien. Ces préoccupations continuent dêtre les nôtres, elles vont être prises en compte par un opérateur culturel que vous connaissez bien, « Afrique en créations ».
Mais lappui au cinéma ne se résume pas, vous le savez, aux moyens publics, et je tiens à souligner les contributions quy apportent nos chaînes privées : vous savez, par exemple, que pour un groupe comme Canal + Horizons, dont je suis heureux de saluer ici son président Serge Amar, il sagit dun véritable engagement qui se traduit par une présence presque systématique dans les co-productions de films africains.
Ce partenariat avec les réalisateurs du Sud, nous entendons le poursuivre, mais pour cela, il nous semble indispensable de le diversifier. Car si la production audiovisuelle a réellement augmenté ces dernières années, comme on peut le voir au MICA, elle reste néanmoins encore faible au regard de lattente du public et des enjeux économiques que représente ce secteur pour lAfrique. Je veux souligner à cet égard que, tout incitatives quelles sont, les aides extérieures ne peuvent à elles seules créer une véritable dynamique.
Pour ce faire, il faudrait que les Etats africains prennent davantage conscience du rôle fondamental quils ont à jouer pour créer, en concertation avec les professionnels, interprètes de la culture de leur pays et révélateurs de létat des sociétés et de leurs aspirations, un environnement favorable à la production, mais aussi à la diffusion de leurs images. Je suis dautant plus à laise pour le souligner ici que le Burkina Faso en donne lexemple dans cette partie du monde.
La diffusion, telle est bien la question majeure qui nous occupe depuis de longues années. En plaçant ce trentième FESPACO sous le thème « cinéma et circuits de diffusion en Afrique », vous rappelez dune part le principal objectif assigné au festival lors de sa création, à savoir la promotion du cinéma africain sur le continent africain, mais vous soulignez dautre part que les résultats en sont encore incertains quand on parle de diffusion.
A lheure actuelle, il semble bien que le continent africain se trouve face à la nécessité de « partir à la reconquête, voire à la conquête tout simplement de son marché intérieur », comme certains lont dailleurs dit. En dautres termes, dassurer la diffusion de ce quil produit.
On note que quelques percées, encore timides, ont déjà eu lieu, notamment de la part dopérateurs privés qui reprennent des salles de cinéma dans certaines capitales. Je lai observé à Dakar, par exemple. Et dans le domaine de la diffusion non commerciale, le réseau culturel de nos établissements joue un rôle solide pour la promotion des cinémas francophones, dAfrique en particulier.
Le rôle complémentaire de ces réseaux, commercial et non commercial, est indispensable en Afrique et je veillerai, quant à moi, à une promotion régulière de films francophones et de fictions produites par lAfrique, de sorte que le lien avec leur premier public soit entretenu. Je sais que lAgence de la francophonie fera des propositions allant dans le même sens et les liens excellents que nous entretenons avec Roger Dehaybé, son administrateur général, et toute son équipe, sont pour moi le meilleur garant defforts coordonnés pour un domaine fragile de création, excluant toute action ponctuelle.
En dautres termes, nous souhaitons vous soutenir dans cet effort, crucial pour la préservation de lexpression audiovisuelle africaine et donc pour lidentité culturelle de ce continent.
Les procédures daide aux cinématographies et aux productions audiovisuelles sefforcent de prendre en compte cette dimension du problème.
Je rappelle quexistent en France plusieurs instruments interministériels traitant de laide à la production et de la diffusion des oeuvres : le Fonds Sud, la Commission des cinématographies peu diffusées, le Fonds audiovisuel international.
Le Fonds Sud a pour objet de subventionner la production de longs métrages destinés à une exploitation en salle. La Commission des cinématographies peu diffusées accorde une aide aux distributeurs inscrits au CNC ayant acquis les droits de distribution dun film, sur la base dun dossier qui précise le montant des coûts de distribution et de promotion ainsi que son programme de diffusion.
Quant au Fonds audiovisuel international, il permet de financer des courts-métrages, des documentaires ou des séries réalisées en co-production avec une chaîne de télévision française. Ces financements sont conditionnés à lengagement dun télé-diffuseur.
Enfin vous savez quil existe également des aides directes, attribuées par une commission interne au ministère des Affaires étrangères. Cest ainsi que dans le domaine audiovisuel, une enveloppe de 4,5 MF est réservée à des réalisateurs, sous réserve dun accord de diffusion obtenu auprès des chaînes des pays concernés.
Il existe bien un marché africain pour les oeuvres audiovisuelles africaines. La conquête de ce marché impose aux télévisions africaines publiques ou privées ainsi quaux structures de production privées de sadapter à la concurrence et de développer des projets de qualité répondant à lattente de leur public. Nous sommes désireux de vous accompagner sur la voie dune autonomie croissante, cela ne se fera quau travers dune volonté commune et concertés.
Le prix décerné à Mme Fatoumata Coulibaly symbolise notre souhait de participer à la diversification des productions et notre conviction quil faut encourager les jeunes réalisateurs à proposer aux télévisions des sujets de qualité et inciter des partenariats sous forme de coproductions.
Je suis heureux que Hervé Bourges qui était avec vous ces jours derniers, qui a dû nous quitter pour rejoindre demain soir cette importante cérémonie du « Prix des Césars » nous ait dit son intention de faire la promotion du FESPACO puisque demain soir à la « nuit des Césars » on fera explicitement référence au FESPACO et le nom de notre lauréat sera à cette occasion cité. Je crois quil était important quil ait eu cette idée, et nous aurons loccasion de len remercier.
Je forme le voeu que les lauréats de ce prix, à qui jadresse toutes mes félicitations, poursuivent dans cette voie et que dautres, de plus en plus nombreux, viennent enrichir de leur talent les écrans de télévision de ce continent.
Permettez-moi, avant de terminer, de remercier tout particulièrement les membres de notre jury :
· M. Adama Barro, du ministère de la Culture du Burkina Faso
· M. Philip Brooks, producteur et réalisateur australien
· Melle Sophie Ekoué, journaliste RFI
· Melle Chantal Goelo, responsable des achats de programmes à CFI et
. Antoinette Delafin, journaliste à lAutre Afrique.
Enfin, je souhaite saluer M. Baba Hama, secrétaire général du FESPACO pour lorganisation de 16ème festival : organisation professionnelle, sens de la fête, reconnaissance du réalisateur et du public sont les ingrédients dune manifestation qui a réussi à faire de « Ouagadougou » un label respecté et admiré sur ce continent et bien au-delà.
30 ans : cest un bel âge pour un festival. Plus tout à fait adolescent, mais heureux pas assez mûr pour être une habitude.
Je souhaite que le FESPACO garde cette éternelle jeunesse qui est celle dune Afrique qui créé, qui gagne, qui sait nous « épater » et nous donne grande envie de rester à ses côtés.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 mars 1999)
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Je suis très sensible à la possibilité qui mest offerte, cette année, par les organisateurs du FESPACO, de réserver un moment particulier à la remise du Prix de la coopération française pour la production audiovisuelle. Non pas que ce prix revête, du même coup, une valeur plus grande - je tiens à rassurer les autres lauréats ! -, mais bien plutôt parce quà cet égard particulier me donne loccasion de madresser plus largement à vous, acteurs de la communauté culturelle nationale. Encore une fois, merci, car il nest pas si fréquent quune commission mixte, telle que nous la tenons en ce moment avec le Burkina Faso, croise un événement culturel aussi prestigieux.
Il eût été difficile de prévoir, en 1969, que la « Semaine du cinéma africain », organisée par quelques cinéphiles, allait devenir non seulement une manifestation culturelle majeure et régulière, mais aussi une véritable fête populaire qui attire un nombre croissant de participants. Les chiffres de la dernière édition, en 1997, illustrent son succès : plus de 400 000 spectateurs, 80 pays représentés, près de 200 acheteurs et distributeurs au Marché international de la TV et du Cinéma africain (MICA).
Oui, le Burkina peut être fier davoir « porté » le FESPACO : cest la réussite dune vraie politique culturelle dEtat, qui a su convaincre, rassembler et faire de Ouaga, comme on dit, lune des capitales du cinéma. Cette affluence remarquable des spectateurs et des professionnels du cinéma et de laudiovisuel, la qualité des films en compétition, le nombre croissant de productions audiovisuelles présentées au MICA témoignent clairement de lattachement de lAfrique à son cinéma et dun désir aussi de cinéma dAfrique dans le monde.
Je profite dailleurs de loccasion pour annoncer que la France a prévu, dans le cadre des célébrations de lan 2000, un grand événement culturel situant lAfrique dans le monde daujourdhui. Le cinéma y tiendra bien sûr toute la place qui lui revient, et les responsables du FESPACO y seront étroitement associés, comme tous les grands opérateurs du continent.
Si tous ces éléments incitent à loptimisme, il nen reste pas moins que subsistent dans le secteur du cinéma africain, notamment le cinéma dAfrique francophone, des difficultés réelles, particulièrement dans les domaines de la production et de la diffusion.
La production, tout dabord. Comme vous le savez, la France participe activement, depuis une trentaine dannées, au soutien à la production cinématographique et audiovisuelle des pays dAfrique noire, de lOcéan indien et des Caraïbes. Elle le fait avec les moyens que lEtat y consent. Et cest ainsi que depuis le dernier FESPACO, plus dune centaine doeuvres ont été co-financées par la coopération française. Un grand nombre de ces réalisations se trouvent ici en compétition ou présentées à loccasion de ce festival.
Daucuns ont pu craindre que la réforme récente du dispositif français de coopération ne conduise la France à sacrifier le travail de certains, associations, petits opérateurs consacrant leurs efforts à laide à lécriture, à la constitution de tours de table pour financer les productions, au nom dune cohérence densemble peu soucieuse des diversités et des complémentarités du « terrain ». Il nen est rien. Ces préoccupations continuent dêtre les nôtres, elles vont être prises en compte par un opérateur culturel que vous connaissez bien, « Afrique en créations ».
Mais lappui au cinéma ne se résume pas, vous le savez, aux moyens publics, et je tiens à souligner les contributions quy apportent nos chaînes privées : vous savez, par exemple, que pour un groupe comme Canal + Horizons, dont je suis heureux de saluer ici son président Serge Amar, il sagit dun véritable engagement qui se traduit par une présence presque systématique dans les co-productions de films africains.
Ce partenariat avec les réalisateurs du Sud, nous entendons le poursuivre, mais pour cela, il nous semble indispensable de le diversifier. Car si la production audiovisuelle a réellement augmenté ces dernières années, comme on peut le voir au MICA, elle reste néanmoins encore faible au regard de lattente du public et des enjeux économiques que représente ce secteur pour lAfrique. Je veux souligner à cet égard que, tout incitatives quelles sont, les aides extérieures ne peuvent à elles seules créer une véritable dynamique.
Pour ce faire, il faudrait que les Etats africains prennent davantage conscience du rôle fondamental quils ont à jouer pour créer, en concertation avec les professionnels, interprètes de la culture de leur pays et révélateurs de létat des sociétés et de leurs aspirations, un environnement favorable à la production, mais aussi à la diffusion de leurs images. Je suis dautant plus à laise pour le souligner ici que le Burkina Faso en donne lexemple dans cette partie du monde.
La diffusion, telle est bien la question majeure qui nous occupe depuis de longues années. En plaçant ce trentième FESPACO sous le thème « cinéma et circuits de diffusion en Afrique », vous rappelez dune part le principal objectif assigné au festival lors de sa création, à savoir la promotion du cinéma africain sur le continent africain, mais vous soulignez dautre part que les résultats en sont encore incertains quand on parle de diffusion.
A lheure actuelle, il semble bien que le continent africain se trouve face à la nécessité de « partir à la reconquête, voire à la conquête tout simplement de son marché intérieur », comme certains lont dailleurs dit. En dautres termes, dassurer la diffusion de ce quil produit.
On note que quelques percées, encore timides, ont déjà eu lieu, notamment de la part dopérateurs privés qui reprennent des salles de cinéma dans certaines capitales. Je lai observé à Dakar, par exemple. Et dans le domaine de la diffusion non commerciale, le réseau culturel de nos établissements joue un rôle solide pour la promotion des cinémas francophones, dAfrique en particulier.
Le rôle complémentaire de ces réseaux, commercial et non commercial, est indispensable en Afrique et je veillerai, quant à moi, à une promotion régulière de films francophones et de fictions produites par lAfrique, de sorte que le lien avec leur premier public soit entretenu. Je sais que lAgence de la francophonie fera des propositions allant dans le même sens et les liens excellents que nous entretenons avec Roger Dehaybé, son administrateur général, et toute son équipe, sont pour moi le meilleur garant defforts coordonnés pour un domaine fragile de création, excluant toute action ponctuelle.
En dautres termes, nous souhaitons vous soutenir dans cet effort, crucial pour la préservation de lexpression audiovisuelle africaine et donc pour lidentité culturelle de ce continent.
Les procédures daide aux cinématographies et aux productions audiovisuelles sefforcent de prendre en compte cette dimension du problème.
Je rappelle quexistent en France plusieurs instruments interministériels traitant de laide à la production et de la diffusion des oeuvres : le Fonds Sud, la Commission des cinématographies peu diffusées, le Fonds audiovisuel international.
Le Fonds Sud a pour objet de subventionner la production de longs métrages destinés à une exploitation en salle. La Commission des cinématographies peu diffusées accorde une aide aux distributeurs inscrits au CNC ayant acquis les droits de distribution dun film, sur la base dun dossier qui précise le montant des coûts de distribution et de promotion ainsi que son programme de diffusion.
Quant au Fonds audiovisuel international, il permet de financer des courts-métrages, des documentaires ou des séries réalisées en co-production avec une chaîne de télévision française. Ces financements sont conditionnés à lengagement dun télé-diffuseur.
Enfin vous savez quil existe également des aides directes, attribuées par une commission interne au ministère des Affaires étrangères. Cest ainsi que dans le domaine audiovisuel, une enveloppe de 4,5 MF est réservée à des réalisateurs, sous réserve dun accord de diffusion obtenu auprès des chaînes des pays concernés.
Il existe bien un marché africain pour les oeuvres audiovisuelles africaines. La conquête de ce marché impose aux télévisions africaines publiques ou privées ainsi quaux structures de production privées de sadapter à la concurrence et de développer des projets de qualité répondant à lattente de leur public. Nous sommes désireux de vous accompagner sur la voie dune autonomie croissante, cela ne se fera quau travers dune volonté commune et concertés.
Le prix décerné à Mme Fatoumata Coulibaly symbolise notre souhait de participer à la diversification des productions et notre conviction quil faut encourager les jeunes réalisateurs à proposer aux télévisions des sujets de qualité et inciter des partenariats sous forme de coproductions.
Je suis heureux que Hervé Bourges qui était avec vous ces jours derniers, qui a dû nous quitter pour rejoindre demain soir cette importante cérémonie du « Prix des Césars » nous ait dit son intention de faire la promotion du FESPACO puisque demain soir à la « nuit des Césars » on fera explicitement référence au FESPACO et le nom de notre lauréat sera à cette occasion cité. Je crois quil était important quil ait eu cette idée, et nous aurons loccasion de len remercier.
Je forme le voeu que les lauréats de ce prix, à qui jadresse toutes mes félicitations, poursuivent dans cette voie et que dautres, de plus en plus nombreux, viennent enrichir de leur talent les écrans de télévision de ce continent.
Permettez-moi, avant de terminer, de remercier tout particulièrement les membres de notre jury :
· M. Adama Barro, du ministère de la Culture du Burkina Faso
· M. Philip Brooks, producteur et réalisateur australien
· Melle Sophie Ekoué, journaliste RFI
· Melle Chantal Goelo, responsable des achats de programmes à CFI et
. Antoinette Delafin, journaliste à lAutre Afrique.
Enfin, je souhaite saluer M. Baba Hama, secrétaire général du FESPACO pour lorganisation de 16ème festival : organisation professionnelle, sens de la fête, reconnaissance du réalisateur et du public sont les ingrédients dune manifestation qui a réussi à faire de « Ouagadougou » un label respecté et admiré sur ce continent et bien au-delà.
30 ans : cest un bel âge pour un festival. Plus tout à fait adolescent, mais heureux pas assez mûr pour être une habitude.
Je souhaite que le FESPACO garde cette éternelle jeunesse qui est celle dune Afrique qui créé, qui gagne, qui sait nous « épater » et nous donne grande envie de rester à ses côtés.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 mars 1999)