Communiqué du ministère des affaires étrangères et européennes en date du 2 mars 2009 sur la condamnation des attentats perpétrés en Guinée Bissau contre le président de la République et le chef d'état-major des armées de ce pays.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Ministère des Affaires étrangères et européennes

Texte intégral

La France condamne avec la plus grande fermeté l'assassinat du président de la République de Guinée Bissao, Joao Bernardo Vieira, ainsi que celui du général Tagmé Na Way, chef d'état-major des armées. Nous présentons toutes nos condoléances à la famille du président Vieira et à celle du général Na Way ainsi qu'au peuple bissao-guinéen.
La France apporte son soutien aux autorités démocratiquement élues de Guinée-Bissao. Nous appelons tous les responsables politiques ainsi que toutes les institutions civiles et militaires à respecter les dispositions constitutionnelles afin d'assurer une transition pacifique des pouvoirs présidentiels.
Tout doit être fait pour éviter au peuple bissao-guinéen les souffrances que ne manqueraient pas d'apporter la division de leur pays et la déstabilisation de ses institutions.
La France ne ménagera pas ses efforts, en liaison avec les institutions africaines et internationales, afin de permettre à la Guinée Bissao et à son peuple de préserver la paix et la stabilité.
Le centre de crise du ministère des Affaires étrangères a été activé à la demande de Bernard Kouchner afin de suivre la situation, en liaison avec notre ambassade. Celle-ci est en contact régulier avec la communauté française. Cent vingt sept de nos compatriotes sont inscrits au registre des Français établis hors de France comme résidant en Guinée-Bissao et nous évaluons à une vingtaine le nombre de Français de passage dans ce pays. Notre ambassade a diffusé des consignes de prudence, encourageant notamment nos compatriotes à rester à leur domicile ou dans leur hôtel au cours des prochaines heures.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mars 2009