Texte intégral
J.-M. Aphatie - Vous avez décidé hier de modifier la distribution des aides directes reçues par les agriculteurs : moins d'argent - 1,4 milliard d'euros - pour les céréaliers, donc plus d'argent, pratiquement un milliard d'euros, pour les éleveurs. Pourquoi avez-vous décidé cette réorientation ?
Pour être exact, la réorientation ne porte pas seulement sur des aides qui sont prélevées au secteur des céréales. Il y a un prélèvement général, avec plusieurs outils - je ne rentre pas dans la boîte à outils du bilan de santé de la PAC -, mais tout le monde participe à cet effort de solidarité, d'équilibre. Mais les céréaliers et les producteurs de grandes cultures, en effet, plus que les autres.
Pourquoi ?
Parce que, d'abord, ils reçoivent plus d'aides que les autres, et puis parce que le contexte économique, le contexte des prix est durablement orienté vers la hausse ou vers des prix plus fermes, ce qui n'est pas le cas pour l'élevage. Et quand vous êtes ministre, il faut faire deux choses je crois : être juste, prendre des mesures équitables, et puis il faut aussi penser à l'avenir. Vous savez, j'ai en tête une phrase de P. Mendès-France pour lequel j'ai toujours eu beaucoup de respect, il disait qu'il ne faut jamais sacrifier l'avenir au présent. Et l'avenir, pour les agriculteurs, y compris pour les céréaliers, c'est est-ce qu'on aura encore une Politique agricole commune après 2013 ? Et moi, je veux que l'on en ait une qui les intéresse tous, eux aussi.
V. Garin, qui est au Salon de l'agriculture, pour RTL, a recueilli la réaction de P. Pinta, représentant des céréaliers à la FNSEA. Il est assez dur avec vous, M. Barnier.
P. Pinta : Le ministre a voulu faire un coup politique, le problème c'est qu'il a oublié qu'il y avait des hommes et des femmes derrière. Je trouve ça inadmissible de la part d'un ministre, et irresponsable !
Irresponsable ?
Non, je n'ai pas voulu de faire de coup. P. Pinta fait semblant d'être surpris, ça fait deux ans que je dis précisément les orientations qui sont les miennes...
Il fait semblant d'être en colère, aussi ? C'est pour ses troupes ?
Je ne sais pas. Chacun prend ses responsabilités, j'ai pris les miennes et je les assume. Et moi je pense aux hommes et aux femmes, en permanence, qui sont derrière les crises, qui sont derrière ce travail très difficile d'agriculteurs, des gens qui se lèvent tôt et qui gagnent mal leur vie et qui rendent un service incroyable à la société, pour préserver notre modèle alimentaire, pour préserver le modèle territorial. Et quand on parle d'hommes et de femmes, par exemple j'ai en mémoire un couple d'éleveurs de moutons, que j'ai rencontré du côté de Limoges, et quand ils m'ont fait le bilan sur leur ferme, sur leurs murs de ferme, de ce qu'ils gagnent et de ce qu'ils dépensent, il restait 4.000 euros par an, moins de 400 euros par mois. Moi, je pense aux hommes et aux femmes.
Monsieur Pinta, lui, est en colère, peut-être que vous aurez, là, un nouveau front à gérer ?
Il a tort d'être en colère, parce que j'ai essayé de faire des mesures justes. Je pense très souvent au secteur des céréales, des grandes cultures, d'ailleurs il n'y a pas que de grands céréaliers, permettez-moi de vous le dire, il y a beaucoup d'entreprises mixtes, de petites exploitations où on fait des céréales pour en même temps avoir des bêtes et de l'élevage. Donc, on va essayer de trouver les moyens de redistribuer, il faudra aussi que ce secteur assume une certaine solidarité en son sein. Je soutiens le secteur des céréales, par exemple pour, dans une certaine proportion, produire des agrocarburants. Je le soutiens sur un grand nombre de sujets. Je souhaite simplement qu'il comprenne que son intérêt, ce n'est pas que l'élevage disparaisse. Les éleveurs sont les clients des céréaliers, et donc j'ai essayé de faire des mesures justes, des mesures équitables, et de donner des chances à cette Politique agricole commune, qui doit continuer après 2013, et qui doit continuer à intéresser les agriculteurs, y compris les céréaliers.
N. Sarkozy a visité le Salon de l'agriculture samedi. Une visite au pas de charge, sans beaucoup de démonstration d'affection. Le courant ne passe pas entre le Président et les paysans ?
J'étais à ses côtés, je n'ai pas trouvé ce que vous dites. J'ai entendu des milliers de gens l'accueillir, très chaleureusement...
C'est vrai, vous avez raison. Et dans les dépêches, on lit que c'était des militants de l'UMP, amenez en cars par la fédération de Paris de l'UMP...
Non, ce n'est pas vrai. Franchement, pourquoi voudriez-vous empêcher un certain nombre d'agriculteurs d'être militants de l'UMP ?
Ah, ils étaient là par hasard ?
Donc, ils étaient là, il y avait aussi plein d'autres gens qui n'étaient sans doute pas UMP, qui ont accueilli le chef de l'Etat chaleureusement. J'étais à ses côtés pendant ces deux heures-là. Et puis je veux dire que l'avant-veille, il avait fait un très grand discours au coeur d'une province agricole, dans le Maine-et-Loire, et il avait tenu, pendant un grand moment, à rappeler son attachement à l'agriculture. Ça aussi c'est nouveau.
Ni le président de la République samedi, ni le Premier ministre hier, n'ont rendu visite au stand de la Guadeloupe. Pourquoi ?
En tout cas, moi, le ministre de l'Agriculture, je rendrai visite au stand de la Guadeloupe et de la Martinique, et de la Guyane et de la Réunion.
Vous rendrez ou vous avez rendu ?
Mais, je suis là, moi, en permanence, au Salon, pendant dix jours, jour et nuit, et donc naturellement, les départements d'Outre-mer que je connais bien, dans lesquels d'ailleurs il y a beaucoup de choses à faire, y compris en matière d'agriculture pour réduire leur dépendance. Vous avez, par exemple, qu'en Guadeloupe on importe plus de 90 % des poulets, plus de 55 % de la viande de boeuf ? Donc je vais, j'ai lancé au mois de décembre, un soutien aux filières locales, y compris de produits tropicaux, des fruits et légumes qui ont d'ailleurs des valeurs nutritives et même en terme de pharmacopée, de beaucoup de qualités.
Je ne le savais pas. Mais, savez-vous que vous n'avez pas répondu à ma question : pourquoi que le Premier ministre et le président de la République n'ont pas rendu visite au stand de la Guadeloupe ?
Mais, il n'y a pas de signal derrière cela. Il y a un simplement un programme qui est organisé...
La peur peut-être ?
Mais non, il n'y a pas de peur. Franchement, j'entendais tout à l'heure que le président de la République intervient sur beaucoup de sujets, c'est son rôle, il dirige l'Etat, c'est lui qui a organisé cette table ronde à l'Elysée, avec les élus de l'Outre-mer, en espérant d'ailleurs que les fils du dialogue vont être repris, parce qu'il faut savoir sortir d'une grève, en Guadeloupe comme ailleurs. Donc, non, il n'y a pas de peur, il y avait simplement un programme du chef de l'Etat et du Premier ministre. En tout cas, moi, je rendrai visite aux élus et aux agriculteurs et aux pêcheurs d'Outre-mer.
Et la Guadeloupe n'était pas sur leur programme, c'est comme ça. Vous êtes candidat aux élections européennes du 7 juin prochain, vous mènerez la liste UMP dans la circonscription de l'Ile-de-France. Quand quitterez-vous le Gouvernement, M. Barnier ?
Au début du moi de mai.
Avec R. Dati qui est votre numéro 2 ? Elle le fera en même temps que vous ?
C'est une autre question, parce que moi je suis tête de liste et j'anime, comme l'a souhaité mon parti et comme l'a souhaité le chef de l'Etat, j'anime la campagne de l'UMP dans l'ensemble du pays, et donc j'ai fait le choix, personne ne m'y oblige, d'être totalement disponible, plusieurs semaines avant.
Et pas R. Dati ?
Je pense que c'est plus logique pour les autres candidats, qui n'ont pas le même rôle dans cette campagne, et notamment Rachida, avec laquelle je travaille beaucoup, et tous les jours, de quitter le Gouvernement quand elle sera élue. C'est assez logique, c'est comme ça que ça se fait d'habitude.
Uniquement quand elle sera élue, donc, c'est une information. Avez-vous lu le livre que deux journalistes, M. Darmon et Y. Derai, viennent de consacrer à la ministre de la Justice, qui est donc votre colistière ?
Non, je n'ai pas lu ce livre.
Pas de curiosité ?
Non, c'est une question de temps, parce qu'en ce moment, avec la PAC, avec l'ensemble des... le grand plan, on pourrait en parler, que je viens de lancer pour le nouveau modèle agricole, avec le secteur de la pêche, j'ai consacré mon temps à mon métier de ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
Si vous êtes élu au Parlement européen, ce qui est probable, effectuerez-vous votre mandat jusqu'au bout, il dure cinq ans ?
Ce qui est clair, c'est que j'ai fait le choix pour ces cinq années-là, de m'engager dans les questions européennes.
Mais ce n'est pas ma question.
Mais c'est ma réponse.
D'accord. R. Yade en position non éligible sur votre liste, c'est une rumeur ? C'est vrai, c'est faux ?
Ecoutez, je ne sais pas comment sera constitué l'ensemble de l'équipe que je vais avoir l'honneur d'animer, les désignations seront faites à la fin du mois de mars. Pourquoi pas ? En tout cas, je sais, elle me l'a dit, qu'elle était prête à m'aider et j'en suis très heureux, parce que c'est une femme de qualité comme R. Dati.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 24 février 2009
Pour être exact, la réorientation ne porte pas seulement sur des aides qui sont prélevées au secteur des céréales. Il y a un prélèvement général, avec plusieurs outils - je ne rentre pas dans la boîte à outils du bilan de santé de la PAC -, mais tout le monde participe à cet effort de solidarité, d'équilibre. Mais les céréaliers et les producteurs de grandes cultures, en effet, plus que les autres.
Pourquoi ?
Parce que, d'abord, ils reçoivent plus d'aides que les autres, et puis parce que le contexte économique, le contexte des prix est durablement orienté vers la hausse ou vers des prix plus fermes, ce qui n'est pas le cas pour l'élevage. Et quand vous êtes ministre, il faut faire deux choses je crois : être juste, prendre des mesures équitables, et puis il faut aussi penser à l'avenir. Vous savez, j'ai en tête une phrase de P. Mendès-France pour lequel j'ai toujours eu beaucoup de respect, il disait qu'il ne faut jamais sacrifier l'avenir au présent. Et l'avenir, pour les agriculteurs, y compris pour les céréaliers, c'est est-ce qu'on aura encore une Politique agricole commune après 2013 ? Et moi, je veux que l'on en ait une qui les intéresse tous, eux aussi.
V. Garin, qui est au Salon de l'agriculture, pour RTL, a recueilli la réaction de P. Pinta, représentant des céréaliers à la FNSEA. Il est assez dur avec vous, M. Barnier.
P. Pinta : Le ministre a voulu faire un coup politique, le problème c'est qu'il a oublié qu'il y avait des hommes et des femmes derrière. Je trouve ça inadmissible de la part d'un ministre, et irresponsable !
Irresponsable ?
Non, je n'ai pas voulu de faire de coup. P. Pinta fait semblant d'être surpris, ça fait deux ans que je dis précisément les orientations qui sont les miennes...
Il fait semblant d'être en colère, aussi ? C'est pour ses troupes ?
Je ne sais pas. Chacun prend ses responsabilités, j'ai pris les miennes et je les assume. Et moi je pense aux hommes et aux femmes, en permanence, qui sont derrière les crises, qui sont derrière ce travail très difficile d'agriculteurs, des gens qui se lèvent tôt et qui gagnent mal leur vie et qui rendent un service incroyable à la société, pour préserver notre modèle alimentaire, pour préserver le modèle territorial. Et quand on parle d'hommes et de femmes, par exemple j'ai en mémoire un couple d'éleveurs de moutons, que j'ai rencontré du côté de Limoges, et quand ils m'ont fait le bilan sur leur ferme, sur leurs murs de ferme, de ce qu'ils gagnent et de ce qu'ils dépensent, il restait 4.000 euros par an, moins de 400 euros par mois. Moi, je pense aux hommes et aux femmes.
Monsieur Pinta, lui, est en colère, peut-être que vous aurez, là, un nouveau front à gérer ?
Il a tort d'être en colère, parce que j'ai essayé de faire des mesures justes. Je pense très souvent au secteur des céréales, des grandes cultures, d'ailleurs il n'y a pas que de grands céréaliers, permettez-moi de vous le dire, il y a beaucoup d'entreprises mixtes, de petites exploitations où on fait des céréales pour en même temps avoir des bêtes et de l'élevage. Donc, on va essayer de trouver les moyens de redistribuer, il faudra aussi que ce secteur assume une certaine solidarité en son sein. Je soutiens le secteur des céréales, par exemple pour, dans une certaine proportion, produire des agrocarburants. Je le soutiens sur un grand nombre de sujets. Je souhaite simplement qu'il comprenne que son intérêt, ce n'est pas que l'élevage disparaisse. Les éleveurs sont les clients des céréaliers, et donc j'ai essayé de faire des mesures justes, des mesures équitables, et de donner des chances à cette Politique agricole commune, qui doit continuer après 2013, et qui doit continuer à intéresser les agriculteurs, y compris les céréaliers.
N. Sarkozy a visité le Salon de l'agriculture samedi. Une visite au pas de charge, sans beaucoup de démonstration d'affection. Le courant ne passe pas entre le Président et les paysans ?
J'étais à ses côtés, je n'ai pas trouvé ce que vous dites. J'ai entendu des milliers de gens l'accueillir, très chaleureusement...
C'est vrai, vous avez raison. Et dans les dépêches, on lit que c'était des militants de l'UMP, amenez en cars par la fédération de Paris de l'UMP...
Non, ce n'est pas vrai. Franchement, pourquoi voudriez-vous empêcher un certain nombre d'agriculteurs d'être militants de l'UMP ?
Ah, ils étaient là par hasard ?
Donc, ils étaient là, il y avait aussi plein d'autres gens qui n'étaient sans doute pas UMP, qui ont accueilli le chef de l'Etat chaleureusement. J'étais à ses côtés pendant ces deux heures-là. Et puis je veux dire que l'avant-veille, il avait fait un très grand discours au coeur d'une province agricole, dans le Maine-et-Loire, et il avait tenu, pendant un grand moment, à rappeler son attachement à l'agriculture. Ça aussi c'est nouveau.
Ni le président de la République samedi, ni le Premier ministre hier, n'ont rendu visite au stand de la Guadeloupe. Pourquoi ?
En tout cas, moi, le ministre de l'Agriculture, je rendrai visite au stand de la Guadeloupe et de la Martinique, et de la Guyane et de la Réunion.
Vous rendrez ou vous avez rendu ?
Mais, je suis là, moi, en permanence, au Salon, pendant dix jours, jour et nuit, et donc naturellement, les départements d'Outre-mer que je connais bien, dans lesquels d'ailleurs il y a beaucoup de choses à faire, y compris en matière d'agriculture pour réduire leur dépendance. Vous avez, par exemple, qu'en Guadeloupe on importe plus de 90 % des poulets, plus de 55 % de la viande de boeuf ? Donc je vais, j'ai lancé au mois de décembre, un soutien aux filières locales, y compris de produits tropicaux, des fruits et légumes qui ont d'ailleurs des valeurs nutritives et même en terme de pharmacopée, de beaucoup de qualités.
Je ne le savais pas. Mais, savez-vous que vous n'avez pas répondu à ma question : pourquoi que le Premier ministre et le président de la République n'ont pas rendu visite au stand de la Guadeloupe ?
Mais, il n'y a pas de signal derrière cela. Il y a un simplement un programme qui est organisé...
La peur peut-être ?
Mais non, il n'y a pas de peur. Franchement, j'entendais tout à l'heure que le président de la République intervient sur beaucoup de sujets, c'est son rôle, il dirige l'Etat, c'est lui qui a organisé cette table ronde à l'Elysée, avec les élus de l'Outre-mer, en espérant d'ailleurs que les fils du dialogue vont être repris, parce qu'il faut savoir sortir d'une grève, en Guadeloupe comme ailleurs. Donc, non, il n'y a pas de peur, il y avait simplement un programme du chef de l'Etat et du Premier ministre. En tout cas, moi, je rendrai visite aux élus et aux agriculteurs et aux pêcheurs d'Outre-mer.
Et la Guadeloupe n'était pas sur leur programme, c'est comme ça. Vous êtes candidat aux élections européennes du 7 juin prochain, vous mènerez la liste UMP dans la circonscription de l'Ile-de-France. Quand quitterez-vous le Gouvernement, M. Barnier ?
Au début du moi de mai.
Avec R. Dati qui est votre numéro 2 ? Elle le fera en même temps que vous ?
C'est une autre question, parce que moi je suis tête de liste et j'anime, comme l'a souhaité mon parti et comme l'a souhaité le chef de l'Etat, j'anime la campagne de l'UMP dans l'ensemble du pays, et donc j'ai fait le choix, personne ne m'y oblige, d'être totalement disponible, plusieurs semaines avant.
Et pas R. Dati ?
Je pense que c'est plus logique pour les autres candidats, qui n'ont pas le même rôle dans cette campagne, et notamment Rachida, avec laquelle je travaille beaucoup, et tous les jours, de quitter le Gouvernement quand elle sera élue. C'est assez logique, c'est comme ça que ça se fait d'habitude.
Uniquement quand elle sera élue, donc, c'est une information. Avez-vous lu le livre que deux journalistes, M. Darmon et Y. Derai, viennent de consacrer à la ministre de la Justice, qui est donc votre colistière ?
Non, je n'ai pas lu ce livre.
Pas de curiosité ?
Non, c'est une question de temps, parce qu'en ce moment, avec la PAC, avec l'ensemble des... le grand plan, on pourrait en parler, que je viens de lancer pour le nouveau modèle agricole, avec le secteur de la pêche, j'ai consacré mon temps à mon métier de ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
Si vous êtes élu au Parlement européen, ce qui est probable, effectuerez-vous votre mandat jusqu'au bout, il dure cinq ans ?
Ce qui est clair, c'est que j'ai fait le choix pour ces cinq années-là, de m'engager dans les questions européennes.
Mais ce n'est pas ma question.
Mais c'est ma réponse.
D'accord. R. Yade en position non éligible sur votre liste, c'est une rumeur ? C'est vrai, c'est faux ?
Ecoutez, je ne sais pas comment sera constitué l'ensemble de l'équipe que je vais avoir l'honneur d'animer, les désignations seront faites à la fin du mois de mars. Pourquoi pas ? En tout cas, je sais, elle me l'a dit, qu'elle était prête à m'aider et j'en suis très heureux, parce que c'est une femme de qualité comme R. Dati.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 24 février 2009