Texte intégral
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député, veuillez excuser Christine Lagarde, qui est en déplacement avec le président de la République mais qui vous aurait sinon répondu.
Comme l'a dit le Premier ministre, que n'aurait-on entendu sur vos bancs si le G20 avait été un échec ? Or voilà que le G20 a été une réussite, portée dès le début par la détermination du président de la République française, comme vous-même avez été obligés de le souligner, car c'est bien grâce à cette détermination que ce sommet a abouti, et que toutes les demandes de la France ont été honorées.
Je n'en prends qu'un exemple, celui des paradis fiscaux, point qui, si je ne m'abuse, tenait à coeur à certains députés socialistes depuis des années. Ils furent ainsi le sujet d'un rapport de M. Peillon et de M. Montebourg, qui n'avait d'ailleurs donné lieu à aucune avancée sous le gouvernement Jospin. C'est grâce à la détermination du président et aux négociations menées dans le cadre du G20 que, pour la première fois, il y aura une régulation des paradis fiscaux. Nous disposions d'une liste indigente de seulement trois paradis fiscaux. Nous disposerons désormais d'une liste réaliste arrêtée avec l'OCDE et de vraies sanctions, que nous sommes déterminés à appliquer.
Mais il y a quelque chose je ne comprends pas. Je ne pense quand même pas que le parti socialiste perdrait son identité en reconnaissant de temps en temps - de temps en temps seulement, à l'occasion d'un rendez-vous historique comme celui-là par exemple -, que de bonnes choses se font, que le président de la République prend des initiatives qui font avancer dans le bon sens. Cela ne devrait quand même pas vous écorcher la langue !
Je me contente d'une citation, que je tire d'une interview donnée au Figaro : "Le succès incontestable de ce G20, la détermination des chefs d'Etat, les décisions qui ont été prises constituent des éléments de retour à la confiance décisifs pour que l'économie reparte". Elle n'est pas d'un député socialiste, elle n'est pas d'un membre du gouvernement, elle est de Dominique Strauss-Kahn. Lui, au moins, a le courage de ses opinions.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 avril 2009
Comme l'a dit le Premier ministre, que n'aurait-on entendu sur vos bancs si le G20 avait été un échec ? Or voilà que le G20 a été une réussite, portée dès le début par la détermination du président de la République française, comme vous-même avez été obligés de le souligner, car c'est bien grâce à cette détermination que ce sommet a abouti, et que toutes les demandes de la France ont été honorées.
Je n'en prends qu'un exemple, celui des paradis fiscaux, point qui, si je ne m'abuse, tenait à coeur à certains députés socialistes depuis des années. Ils furent ainsi le sujet d'un rapport de M. Peillon et de M. Montebourg, qui n'avait d'ailleurs donné lieu à aucune avancée sous le gouvernement Jospin. C'est grâce à la détermination du président et aux négociations menées dans le cadre du G20 que, pour la première fois, il y aura une régulation des paradis fiscaux. Nous disposions d'une liste indigente de seulement trois paradis fiscaux. Nous disposerons désormais d'une liste réaliste arrêtée avec l'OCDE et de vraies sanctions, que nous sommes déterminés à appliquer.
Mais il y a quelque chose je ne comprends pas. Je ne pense quand même pas que le parti socialiste perdrait son identité en reconnaissant de temps en temps - de temps en temps seulement, à l'occasion d'un rendez-vous historique comme celui-là par exemple -, que de bonnes choses se font, que le président de la République prend des initiatives qui font avancer dans le bon sens. Cela ne devrait quand même pas vous écorcher la langue !
Je me contente d'une citation, que je tire d'une interview donnée au Figaro : "Le succès incontestable de ce G20, la détermination des chefs d'Etat, les décisions qui ont été prises constituent des éléments de retour à la confiance décisifs pour que l'économie reparte". Elle n'est pas d'un député socialiste, elle n'est pas d'un membre du gouvernement, elle est de Dominique Strauss-Kahn. Lui, au moins, a le courage de ses opinions.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 avril 2009