Texte intégral
J.-M. Aphatie.- L'UMP s'allie à la gauche pour faire battre le Front national à Hénin-Beaumont. Pourquoi faut-il faire battre le Front national à Hénin-Beaumont ?
Parce que c'est une réaction républicaine face à un parti, à une ligne, à des principes auxquels nous sommes résolument hostiles. Nous fonctionnons sur la confiance, sur la responsabilité, pas sur l'exclusion, pas sur la violence, pas sur - je l'ai dit - l'exclusion.
Si vous étiez électrice à Hénin-Beaumont, vous voteriez sans état d'âme pour la gauche ?
Sans aucun état d'âme, et je ferais vigoureusement campagne.
Votre électorat ne risquerait-il pas de vous le faire payer à un moment ou à un autre ?
Je pense que notre électorat comprend très bien la ligne sur laquelle nous sommes, qui est une ligne européenne, qui est une ligne d'intégration, qui est une ligne de tolérance, qui est une ligne de respect de l'autre, qui est une ligne de responsabilité.
Demain, la TVA va baisser pour les restaurateurs : 5,5 % au lieu de 19,6 % aujourd'hui. Mais les additions vont-elles baisser ? Cela, personne n'en sait rien, et même pas vous...
Pas encore puisque la mesure, vous le savez, s'applique à partir de demain. C'est une mesure importante parce qu'elle consacre la promesse tenue, qui est une promesse de longue date, reprise par le président de la République que nous avons réussie à obtenir au prix de longs débats. J'ai le souvenir très, très clair de négociations longues et ardues avec les partenaires européens. Pourquoi ? Parce que tout simplement, jusqu'à présent, onze pays de l'Union européenne pratiquaient dans le secteur de la restauration, la TVA à taux réduit. D'autres, non. Et il n'était pas juste que certains pays puissent le faire et d'autres, non. Le président de la République s'y était engagé, nous l'avons obtenue. Alors, on l'a obtenue et c'est une promesse tenue, mais on l'a obtenue dans un donnant-donnant. C'est-à-dire que nous avons négocié avec les organisations qui représentent les restaurateurs - presque toutes, moins une. Nous avons obtenu, donc, trois engagements. Premièrement, un engagement de baisser les prix. Deuxièmement, des engagements forts sur l'emploi, la création de 40.000 emplois sur deux ans. Troisièmement, l'amélioration de la qualité. Et tout ça, avec, en plus, la création d'un fonds de mobilisation pour que l'investissement soit une réalité.
Pas de sanctions. Vous ne saurez pas si les prix vont baisser ? Vous ne savez pas si les restaurateurs mettront la différence dans la poche ?
Figurez-vous que j'avais pris quelques dispositions, c'est-à-dire qu'au mois de mars et au mois d'avril, j'ai fait procéder par la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes, à peu près 30.000 relevés de prix distincts.
Ah ? J'ai vu 4.000...
Non, non, non, c'est plus que ça. Vous avez compté le nombre de restaurants.
Ah bon ? J'ai lu dans la presse 4.000. D'accord...
C'est 4.000 restaurants et 27.883 relevés de prix. Enfin, je vous dis, voilà...
Si vous le dites ! Il y a 185.000 restaurants et puis, surtout, il n'y a pas de sanctions !
Non, non, attendez !
Si les gens ne baissent pas les prix...
Je fais d'abord mes relevés de prix avant, parce qu'il faut que je puisse voir après si les engagements sont tenus.
Et s'ils ne sont pas tenus ?
Donc j'ai une base de données statistiques qui me permettent de déterminer à combien était le café, le plat du jour, les boissons fraîches puisque les engagements vont être différents pour chacune des catégories. Et puis, maintenant, il va falloir que les consommateurs soient les vrais juges parce que ce que les restaurateurs se sont engagés à faire, dès lors qu'ils respectent l'engagement, c'est d'afficher un petit panonceau qu'ils ont eux-mêmes conçus, qui indique très clairement : "la TVA baisse, les prix aussi", avec une petite flèche qui indique la baisse de prix.
Et s'ils ne baissent pas ?
Il va falloir que les consommateurs, à ce moment-là, fassent leur choix. Quand il y a un panonceau qui annonce la baisse, cela veut dire que les prix vont baisser, qu'ils en bénéficient. S'il n'y a pas de panonceau, on peut peut-être passer son chemin et aller chez quelqu'un d'autre. Et puis s'il y a un panonceau et que les prix n'ont pas baissé, alors là, j'ai une arme, parce que le code de la consommation, article L 121.1, nous donne le droit d'aller poursuivre sur la base d'informations trompeuses.
Et vous le ferez ?
Et comment que je vais le faire ! Vous savez, c'est un contrat qu'on a passé. Il se trouve que je suis juriste, et moi les contrats, j'y crois. Quand on s'engage d'un côté, qu'on s'engage de l'autre, on a tenu la parole, il faut que les restaurateurs tiennent la leur. Monsieur Daguin qui était l'emblématique président s'y est engagé, son successeur aussi et nous veillerons à ce que les engagements soient tenus.
Vous avez dit tout à l'heure, 40.000 emplois en deux ans ; vous savez très bien qu'ils ne seront pas créés ces 40.000 emplois.
Mais pourquoi dites-vous ça monsieur Aphatie ?
Parce que je ne sais pas si vous le savez, mais le chômage est plutôt en escalade, ces temps-ci !
40.000 emplois sur une année, ça aurait été difficile. C'est pour ça qu'on a accepté que les 40.000 emplois, ce soit un engagement sur deux ans avec, en particulier, l'utilisation de l'apprentissage. Vous savez, la restauration, c'est un secteur où on travaille dur mais c'est un secteur aussi où on intègre et où très souvent, les restaurateurs prennent des jeunes sans qualification, peu qualifiés et les amènent vers des métiers qui sont des vrais métiers professionnels.
Vous pensez vraiment 40.000 emplois ?
Oui, j'y crois. Et c'est si vrai...
Parce que, H. Novelli, devant la commission des Finances à l'Assemblée nationale, parlait de 10.000 emplois, il y a dix jours ou quinze jours.
Non. Moi, je suis convaincue que sur deux ans, on peut arriver à 40.000 emplois. D'abord parce que ce sont des secteurs qui sont aujourd'hui en surchauffe. Les restaurateurs embauchent et il y a des demandes d'emploi auprès de Pôle Emploi dans les secteurs de la restauration, sur des métiers spécialisés, sur des métiers de bouche.
On se reverra dans deux ans ?
J'ai toujours plaisir à vous voir monsieur Aphatie.
Donc, dans deux ans. La perspective d'un prochain grand emprunt de l'Etat continue de susciter beaucoup de commentaires. Des députés veulent rendre cet emprunt obligatoire pour les plus hauts contribuables français. Est-ce que c'est une idée que vous pourriez retenir ?
On va retenir toutes les idées. Pourquoi ?...
Non, non, celle-là, celle-là : est-ce qu'il peut y avoir un caractère obligatoire d'un emprunt pour certains Français ?
Celle-là comme les autres. Il va falloir qu'on les examine toutes et qu'on les jauge à l'aulne de ce que l'on veut faire. Mais je voudrais vous rappeler juste une chose. C'est qu'on essaie de faire ça dans l'ordre, on essaie d'abord de définir les priorités. Pourquoi ? Parce qu'on a beaucoup engagé d'argent sur l'urgence depuis octobre, ensuite sur la relance depuis janvier. Il était temps qu'on se pose la question de savoir, dans le cadre d'une perspective de sortie de crise, quels étaient les secteurs d'avenir, quelles étaient les priorités pour une économie française dont on veut absolument qu'elle sorte en tête.
Donc ça, vous vous donnez trois mois pour le faire et donc il pourrait y avoir un caractère obligatoire à la rentrée ?
Je n'ai pas dit qu'il pourrait y avoir, j'ai dit que c'est une des pistes que nous explorons au même titre que celles qui nous seront proposées par les partenaires sociaux, par les forces intellectuelles, et puis, bien entendu, par le Parlement puisque c'est le Parlement qui sera très étroitement associé à ce projet d'emprunt.
Alors, vous allez consulter les partenaires sociaux. F. Chérèque, dans Le Monde d'hier : "La première chose à faire, dit-il, c'est de supprimer la niche sociale la plus injuste : le bouclier fiscal". Alors là aussi, vous allez l'écouter F. Chérèque ?
Non, je ne vais pas revenir sur le débat du bouclier fiscal. Ca ne me paraît pas être la priorité du moment.
Toutes les idées ne sont pas bonnes pour être retenues, alors ?
Toutes les idées sont intéressantes. Il faut absolument les examiner. On a besoin d'idées mais il faut les classer par priorités. Aujourd'hui, la priorité absolue, c'est d'identifier les secteurs d'avenir sur lesquels nous devons investir grâce à un emprunt. Mais il faut faire les choses dans l'ordre : les priorités d'abord, l'identification des besoins financiers, et ensuite, les modalités de l'emprunt. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.
Jusqu'à mardi dernier, C. Boutin était votre collègue au Gouvernement. "J'ai appris mon jetage à la télévision", a-t-elle dit hier. C'est violent, hein ?
Si c'est vrai, c'est violent. J'ai téléphoné à Christine ce week-end, et j'ai téléphoné aux Christine, parce qu'on était trois et je suis toute seule.
Et vous êtes toute seule... Et donc, vous trouvez que c'est violent. "J'ai été choquée, a-t-elle ajouté, que le Premier ministre n'ait pas pris le temps de me passer un coup de fil"...
[Silence de C. Lagarde...]
C. Lagarde, ministre de l'Economie, la TVA va baisser, c'est promis, était invitée de RTL ce matin. Bonne journée !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 30 juin 2009
Parce que c'est une réaction républicaine face à un parti, à une ligne, à des principes auxquels nous sommes résolument hostiles. Nous fonctionnons sur la confiance, sur la responsabilité, pas sur l'exclusion, pas sur la violence, pas sur - je l'ai dit - l'exclusion.
Si vous étiez électrice à Hénin-Beaumont, vous voteriez sans état d'âme pour la gauche ?
Sans aucun état d'âme, et je ferais vigoureusement campagne.
Votre électorat ne risquerait-il pas de vous le faire payer à un moment ou à un autre ?
Je pense que notre électorat comprend très bien la ligne sur laquelle nous sommes, qui est une ligne européenne, qui est une ligne d'intégration, qui est une ligne de tolérance, qui est une ligne de respect de l'autre, qui est une ligne de responsabilité.
Demain, la TVA va baisser pour les restaurateurs : 5,5 % au lieu de 19,6 % aujourd'hui. Mais les additions vont-elles baisser ? Cela, personne n'en sait rien, et même pas vous...
Pas encore puisque la mesure, vous le savez, s'applique à partir de demain. C'est une mesure importante parce qu'elle consacre la promesse tenue, qui est une promesse de longue date, reprise par le président de la République que nous avons réussie à obtenir au prix de longs débats. J'ai le souvenir très, très clair de négociations longues et ardues avec les partenaires européens. Pourquoi ? Parce que tout simplement, jusqu'à présent, onze pays de l'Union européenne pratiquaient dans le secteur de la restauration, la TVA à taux réduit. D'autres, non. Et il n'était pas juste que certains pays puissent le faire et d'autres, non. Le président de la République s'y était engagé, nous l'avons obtenue. Alors, on l'a obtenue et c'est une promesse tenue, mais on l'a obtenue dans un donnant-donnant. C'est-à-dire que nous avons négocié avec les organisations qui représentent les restaurateurs - presque toutes, moins une. Nous avons obtenu, donc, trois engagements. Premièrement, un engagement de baisser les prix. Deuxièmement, des engagements forts sur l'emploi, la création de 40.000 emplois sur deux ans. Troisièmement, l'amélioration de la qualité. Et tout ça, avec, en plus, la création d'un fonds de mobilisation pour que l'investissement soit une réalité.
Pas de sanctions. Vous ne saurez pas si les prix vont baisser ? Vous ne savez pas si les restaurateurs mettront la différence dans la poche ?
Figurez-vous que j'avais pris quelques dispositions, c'est-à-dire qu'au mois de mars et au mois d'avril, j'ai fait procéder par la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes, à peu près 30.000 relevés de prix distincts.
Ah ? J'ai vu 4.000...
Non, non, non, c'est plus que ça. Vous avez compté le nombre de restaurants.
Ah bon ? J'ai lu dans la presse 4.000. D'accord...
C'est 4.000 restaurants et 27.883 relevés de prix. Enfin, je vous dis, voilà...
Si vous le dites ! Il y a 185.000 restaurants et puis, surtout, il n'y a pas de sanctions !
Non, non, attendez !
Si les gens ne baissent pas les prix...
Je fais d'abord mes relevés de prix avant, parce qu'il faut que je puisse voir après si les engagements sont tenus.
Et s'ils ne sont pas tenus ?
Donc j'ai une base de données statistiques qui me permettent de déterminer à combien était le café, le plat du jour, les boissons fraîches puisque les engagements vont être différents pour chacune des catégories. Et puis, maintenant, il va falloir que les consommateurs soient les vrais juges parce que ce que les restaurateurs se sont engagés à faire, dès lors qu'ils respectent l'engagement, c'est d'afficher un petit panonceau qu'ils ont eux-mêmes conçus, qui indique très clairement : "la TVA baisse, les prix aussi", avec une petite flèche qui indique la baisse de prix.
Et s'ils ne baissent pas ?
Il va falloir que les consommateurs, à ce moment-là, fassent leur choix. Quand il y a un panonceau qui annonce la baisse, cela veut dire que les prix vont baisser, qu'ils en bénéficient. S'il n'y a pas de panonceau, on peut peut-être passer son chemin et aller chez quelqu'un d'autre. Et puis s'il y a un panonceau et que les prix n'ont pas baissé, alors là, j'ai une arme, parce que le code de la consommation, article L 121.1, nous donne le droit d'aller poursuivre sur la base d'informations trompeuses.
Et vous le ferez ?
Et comment que je vais le faire ! Vous savez, c'est un contrat qu'on a passé. Il se trouve que je suis juriste, et moi les contrats, j'y crois. Quand on s'engage d'un côté, qu'on s'engage de l'autre, on a tenu la parole, il faut que les restaurateurs tiennent la leur. Monsieur Daguin qui était l'emblématique président s'y est engagé, son successeur aussi et nous veillerons à ce que les engagements soient tenus.
Vous avez dit tout à l'heure, 40.000 emplois en deux ans ; vous savez très bien qu'ils ne seront pas créés ces 40.000 emplois.
Mais pourquoi dites-vous ça monsieur Aphatie ?
Parce que je ne sais pas si vous le savez, mais le chômage est plutôt en escalade, ces temps-ci !
40.000 emplois sur une année, ça aurait été difficile. C'est pour ça qu'on a accepté que les 40.000 emplois, ce soit un engagement sur deux ans avec, en particulier, l'utilisation de l'apprentissage. Vous savez, la restauration, c'est un secteur où on travaille dur mais c'est un secteur aussi où on intègre et où très souvent, les restaurateurs prennent des jeunes sans qualification, peu qualifiés et les amènent vers des métiers qui sont des vrais métiers professionnels.
Vous pensez vraiment 40.000 emplois ?
Oui, j'y crois. Et c'est si vrai...
Parce que, H. Novelli, devant la commission des Finances à l'Assemblée nationale, parlait de 10.000 emplois, il y a dix jours ou quinze jours.
Non. Moi, je suis convaincue que sur deux ans, on peut arriver à 40.000 emplois. D'abord parce que ce sont des secteurs qui sont aujourd'hui en surchauffe. Les restaurateurs embauchent et il y a des demandes d'emploi auprès de Pôle Emploi dans les secteurs de la restauration, sur des métiers spécialisés, sur des métiers de bouche.
On se reverra dans deux ans ?
J'ai toujours plaisir à vous voir monsieur Aphatie.
Donc, dans deux ans. La perspective d'un prochain grand emprunt de l'Etat continue de susciter beaucoup de commentaires. Des députés veulent rendre cet emprunt obligatoire pour les plus hauts contribuables français. Est-ce que c'est une idée que vous pourriez retenir ?
On va retenir toutes les idées. Pourquoi ?...
Non, non, celle-là, celle-là : est-ce qu'il peut y avoir un caractère obligatoire d'un emprunt pour certains Français ?
Celle-là comme les autres. Il va falloir qu'on les examine toutes et qu'on les jauge à l'aulne de ce que l'on veut faire. Mais je voudrais vous rappeler juste une chose. C'est qu'on essaie de faire ça dans l'ordre, on essaie d'abord de définir les priorités. Pourquoi ? Parce qu'on a beaucoup engagé d'argent sur l'urgence depuis octobre, ensuite sur la relance depuis janvier. Il était temps qu'on se pose la question de savoir, dans le cadre d'une perspective de sortie de crise, quels étaient les secteurs d'avenir, quelles étaient les priorités pour une économie française dont on veut absolument qu'elle sorte en tête.
Donc ça, vous vous donnez trois mois pour le faire et donc il pourrait y avoir un caractère obligatoire à la rentrée ?
Je n'ai pas dit qu'il pourrait y avoir, j'ai dit que c'est une des pistes que nous explorons au même titre que celles qui nous seront proposées par les partenaires sociaux, par les forces intellectuelles, et puis, bien entendu, par le Parlement puisque c'est le Parlement qui sera très étroitement associé à ce projet d'emprunt.
Alors, vous allez consulter les partenaires sociaux. F. Chérèque, dans Le Monde d'hier : "La première chose à faire, dit-il, c'est de supprimer la niche sociale la plus injuste : le bouclier fiscal". Alors là aussi, vous allez l'écouter F. Chérèque ?
Non, je ne vais pas revenir sur le débat du bouclier fiscal. Ca ne me paraît pas être la priorité du moment.
Toutes les idées ne sont pas bonnes pour être retenues, alors ?
Toutes les idées sont intéressantes. Il faut absolument les examiner. On a besoin d'idées mais il faut les classer par priorités. Aujourd'hui, la priorité absolue, c'est d'identifier les secteurs d'avenir sur lesquels nous devons investir grâce à un emprunt. Mais il faut faire les choses dans l'ordre : les priorités d'abord, l'identification des besoins financiers, et ensuite, les modalités de l'emprunt. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.
Jusqu'à mardi dernier, C. Boutin était votre collègue au Gouvernement. "J'ai appris mon jetage à la télévision", a-t-elle dit hier. C'est violent, hein ?
Si c'est vrai, c'est violent. J'ai téléphoné à Christine ce week-end, et j'ai téléphoné aux Christine, parce qu'on était trois et je suis toute seule.
Et vous êtes toute seule... Et donc, vous trouvez que c'est violent. "J'ai été choquée, a-t-elle ajouté, que le Premier ministre n'ait pas pris le temps de me passer un coup de fil"...
[Silence de C. Lagarde...]
C. Lagarde, ministre de l'Economie, la TVA va baisser, c'est promis, était invitée de RTL ce matin. Bonne journée !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 30 juin 2009