Texte intégral
Monsieur Godefroy, malheureusement, je connais bien le drame qui s'est déroulé le 8 mai 2002 à Karachi. J'avais pris mes fonctions de ministre de la Défense six heures auparavant. Je suis donc allée sur place ; j'ai rendu un dernier hommage aux victimes et j'ai assisté à leurs obsèques ; vous le savez, puisque vous-même y étiez.
Au cours de ces cinq dernières années, et à de très nombreuses reprises, j'ai rencontré les familles, en les recevant ou en me rendant auprès d'elles.
Il est évident que toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé ; j'y tiens particulièrement.
Nous le devons aux victimes et à leurs familles. Nous ferons en sorte que ce soit fait, dans des circonstances dont vous avez dit vous-même, avec le sens des responsabilités qui vous distingue, qu'elles étaient très complexes. Vous qui connaissez ce dossier beaucoup mieux que certains toujours prompts à faire des remarques, vous savez qu'il doit être traité non seulement avec détermination et sérieux, mais aussi avec sérénité.
Une information judiciaire est ouverte depuis le 27 mai 2002. Je puis vous l'assurer, les deux juges qui en sont chargés bénéficient de toute l'aide nécessaire, y compris en matière de coopération internationale, car les gouvernements sont très attachés à ce que la vérité soit faite et la justice rendue.
Vous avez émis le souhait de voir créer une mission d'information dans ce domaine. Il ne me revient pas d'intervenir à cet égard, car une telle décision relève de la Haute Assemblée, seule à même de juger de l'opportunité de cette création. Bien évidemment, cette mission agirait, comme toujours, dans le strict respect des principes de la séparation des pouvoirs et du secret de l'instruction.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2009
Au cours de ces cinq dernières années, et à de très nombreuses reprises, j'ai rencontré les familles, en les recevant ou en me rendant auprès d'elles.
Il est évident que toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé ; j'y tiens particulièrement.
Nous le devons aux victimes et à leurs familles. Nous ferons en sorte que ce soit fait, dans des circonstances dont vous avez dit vous-même, avec le sens des responsabilités qui vous distingue, qu'elles étaient très complexes. Vous qui connaissez ce dossier beaucoup mieux que certains toujours prompts à faire des remarques, vous savez qu'il doit être traité non seulement avec détermination et sérieux, mais aussi avec sérénité.
Une information judiciaire est ouverte depuis le 27 mai 2002. Je puis vous l'assurer, les deux juges qui en sont chargés bénéficient de toute l'aide nécessaire, y compris en matière de coopération internationale, car les gouvernements sont très attachés à ce que la vérité soit faite et la justice rendue.
Vous avez émis le souhait de voir créer une mission d'information dans ce domaine. Il ne me revient pas d'intervenir à cet égard, car une telle décision relève de la Haute Assemblée, seule à même de juger de l'opportunité de cette création. Bien évidemment, cette mission agirait, comme toujours, dans le strict respect des principes de la séparation des pouvoirs et du secret de l'instruction.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2009