Texte intégral
M. Darmon.- Bonjour. Elle a rendu les universités autonomes et souhaiterait maintenant accéder à sa propre autonomie politique en région Ile-de-France. V. Pécresse bonjour.
Bonjour.
Alors c'est la rentrée universitaire, votre rentrée universitaire, après quand même une année marquée l'année dernière par un long conflit. Quel est le climat de cette rentrée, est-ce que ça va recommencer les blocages ?
Je crois que toutes les conditions sont réunies dans cette rentrée pour qu'elle soit sereine parce qu'il y a toute une série de bonnes nouvelles. D'abord les bonnes nouvelles pour les étudiants puisque vous savez que nous avons pris des nouvelles mesures d'aides sociales pour les étudiants. Nous avons augmenté les bourses : 3% pour les 100 000 étudiants les plus défavorisés ; 1,5% pour les autres et nous ouvrons à cette rentrée 25 nouvelles résidences étudiantes. Ca fait 12 000 chambres nouvelles pour les étudiants cette année.
Alors que le logement étudiant reste un problème quand même.
Le logement étudiant est un énorme problème mais c'est l'héritage de l'histoire puisqu'on a construit les universités sans logements et depuis trois rentrées, en trois rentrées, nous avons présenté 30 000 nouvelles chambres, nous avons sorti 30 000 nouvelles chambres pour les étudiants.
Mais ce n'est pas la raison des blocages l'année dernière.
Non.
Est-ce qu'il y a encore des traces de ce conflit, est-ce que ça peut recommencer ?
Oui, les conditions d'études sont quand même très importantes, notamment en période de crise. Donc bonne nouvelle pour les étudiants, bonne nouvelle aussi pour les personnels et les enseignants chercheurs puisque nous avons, en septembre, un grand plan de revalorisation des carrières des enseignants chercheurs qui rentre en vigueur. Doublement des promotions, des nouvelles enveloppes de primes, notamment pour les universités autonomes. 10% de prime supplémentaire pour tous les personnels des universités autonomes.
L'autonomie progresse de quelle manière dans les universités ? Elles se convertissent à l'autonomie malgré toutes les réticences ?
Oui, il y a une vraie demande d'autonomie. Je crois que c'est important de le souligner. En janvier, nous aurons 60% des universités qui auront fait le grand saut dans l'autonomie. L'autonomie c'est quoi ? C'est pouvoir prendre des initiatives pédagogiques, c'est se rapprocher du monde socio économique pour travailler sur l'insertion professionnelle des étudiants, c'est avoir des stratégies de recherche beaucoup plus élaborées et c'est faire un vrai partenariat maintenant avec les grandes écoles. Ce qui va être l'étape 2 de l'autonomie.
Alors le grand emprunt qui fait beaucoup débat, dont beaucoup contestent l'utilité, vous, vous êtes totalement pour puisque vous vous dites : tiens, ça c'est de l'argent pour moi, pour mon secteur. Comment faites-vous valoir justement ces avantages aux auditeurs que sont A. Juppé et M. Rocard ?
Je leur dis qu'à mes yeux, le grand emprunt c'est l'occasion de faire faire à notre pays un saut, un bond en avant scientifique et technologique. Si le grand emprunt c'est de l'investissement dans l'avenir, c'est de l'investissement qui doit aller dans la recherche, qui doit aller dans la formation de notre capital humain. Donc j'ai des tas évidemment d'idées et de projets à apporter pour la réflexion du grand emprunt mais surtout j'ai un document de référence qui s'appelle la stratégie nationale de recherche et d'innovation qui a été élaborée pendant six mois par 600 chercheurs du public, du privé, par des associations aussi, des associations de malades, des associations de protection de l'environnement et qui nous donne les priorités pour l'avenir : santé, alimentation, bien-être, nanotechnologie et Internet 3ème génération et puis évidemment l'énergie et l'environnement.
Alors si on résume, pas de blocages pour vous en vue mais peut-être des fermetures. Est-ce qu'il y a un plan université pour la grippe A comme pour les écoles ? On n'a pas entendu parler de ça.
Bien entendu, nous utilisons j'allais dire tous les outils de prévention parce que nous avons dans les universités des jeunes...
Mais ça veut dire quoi "outils de prévention" ? Il est possible de fermer les universités ?
Alors c'est un peu différent de la question des écoles. Pourquoi ? Parce que les universités accueillent des jeunes qui sont des adultes et puis parce que les campus universitaires sont très ouverts sur la ville. Donc on est dans une situation un peu différente. L'idée c'est évidemment d'être vigilant, s'il faut prendre des décisions de fermeture, elles seront prises en lien entre les présidents d'université et les autorités sanitaires, plutôt pour prévenir la montée de la grippe.
Mais l'épidémie, selon les termes de R. Bachelot, hier...
Ecoutez, un virus qui se répand, ça s'appelle effectivement en terme sanitaire une épidémie.
Alors, hier en conseil des ministres, N. Sarkozy a qualifié les tests ADN de stupides, confirmant, pour ceux qui n'avaient pas bien entendu ce qu'il avait dit la veille devant les députés. Vous partagez cette analyse pour le moins lapidaire ?
Je crois que les tests ADN... Attendez ! Il faut remettre les choses à leur juste place. Les tests ADN c'est un outil, ce n'est pas une fin en soi. La fin en soi, c'est d'avoir une vraie politique d'immigration qui soit à la fois juste et en même temps qui pose des règles, des règles du jeu consensuelles.
"Un outil qui ne sert à rien" selon ce qu'il a dit aux députés.
Le problème de ces tests ADN, c'est que pour les utiliser, il faut les entourer d'un certain nombre de garanties. C'est ce que les parlementaires ont souhaité puisque vous savez qu'il y a une loi qui est la loi de bioéthique qui impose qu'on ne recherche pas la paternité d'un enfant, parce que la paternité vous le savez, c'est un acte de confiance. Donc une fois qu'un enfant a un père légal, il ne faut pas que par le biais des tests ADN, on puisse dire que son père n'est pas son père. Donc on a des règles, on a des garanties très importantes.
Très bien. Vous expliquez parfaitement pourquoi il ne faut pas le faire...
Non, pas pourquoi il ne faut pas le faire... Non, non.
..Mais en 2007, tout le monde défendait la position. N. Sarkozy en 2007 disait : "12 pays ont le test ADN, où est le problème ?". Deux ans plus tard, il dit que c'est stupide. Qui est passé par-là ? Madame Carla Sarkozy ?
Non, monsieur Darmon, vous avez déformé mes propos. J'ai dit que les tests ADN étaient un outil. Pourquoi c'est un outil ? Parce que, supposez que vous viviez dans un pays où l'état civil a été détruit ; il y a eu un coup d'Etat, il y a eu des guerres ethniques etc. Vous demandez l'asile ou vous demandez à immigrer et vous ne pouvez pas prouver qu'un enfant est votre enfant. Donc le test ADN peut être un très bon outil pour vous aider. Le problème que nous avons c'est cette loi bioéthique qui vient en contradiction, qui dit qu'on ne peut pas dire à quelqu'un la vérité sur sa paternité. Un homme. Une femme oui, mais un homme non. Donc tout ça est très compliqué à gérer, c'est ce qu'a dit E. Besson. Il a dit : le législateur a entouré l'usage des tests ADN de beaucoup de garanties ; ces garanties rendent les choses très, très compliquées et moi au stade actuel, je n'arrive pas à mettre en oeuvre ces garanties. Ce qui est important pour les libertés publiques dans notre pays, c'est de savoir que ces tests seront entourés de garanties.
Vous avez lancé votre campagne pour les élections régionales dimanche au cours d'un grand meeting qui a réuni donc beaucoup de monde et d'ailleurs les responsables principaux de la majorité. On a vu J.-F. Copé, X. Bertrand. Alors J.-F. Copé vous a dit : n'écoute pas ceux qui te disent de partir le plus tard possible, c'est-à-dire N. Sarkozy. Vous suivez quel conseil finalement ? Celui de J.-F. Copé ou celui de N. Sarkozy ?
Je n'ai pas l'impression d'avoir vu la moindre contradiction entre les deux...
Ah, expliquez-nous ça.
...Aujourd'hui, ce qui commence, ce qui démarre, c'est le temps des idées, le temps du projet. Vous savez la campagne électorale des régionales, elle a commencé très tôt puisqu'elle a commencé par un temps de démocratie interne à l'UMP. Alors je le dis parce que c'est suffisamment rare. Nous avons fait des primaires...
La démocratie interne c'est suffisamment rare à l'UMP ?
C'est suffisamment rare dans la vie politique française. Une démocratie sereine, apaisée, sincère, régulière, avec des votes qui ne sont pas contestés. C'est ce que nous avons fait à l'UMP. Nous avons fait une primaire interne avec du vote électronique extrêmement contrôlé par X. Bertrand et pas l'UMP et qui n'a donné lieu à aucune contestation.
Maintenant, c'est le temps de la concurrence et pas seulement du projet. C. Jouanno, R. Yade, R. Karoutchi, veulent diriger la liste dans les Hauts-de-Seine. Comment vous allez trancher ?
Je leur dis, très simplement, le temps des listes n'est pas venu. Nous choisirons les meilleurs talents pour conduire toutes ces listes. C'est évident qu'une élection régionale, c'est une équipe et il faut présenter aux électeurs les meilleurs talents parce qu'il faut qu'ils aient le sentiment que quand ils votent pour une liste, ils votent pour un renouvellement profond. Ils votent pour à la fois de l'expérience, de la jeunesse, de la diversité. Donc les listes c'est important mais ce n'est pas le temps des listes aujourd'hui. Aujourd'hui c'est le temps des idées, du projet, de la galère de la vie quotidienne des Franciliens, de leur parler de leurs transports, de leur logement, de l'environnement...
Et le temps de la tunique blanche sur la tribune.
De la crise parce qu'une région a la compétence du développement économique. Protéger les Franciliens contre la crise, c'est la tâche de la région.
Merci beaucoup.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 septembre 2009
Bonjour.
Alors c'est la rentrée universitaire, votre rentrée universitaire, après quand même une année marquée l'année dernière par un long conflit. Quel est le climat de cette rentrée, est-ce que ça va recommencer les blocages ?
Je crois que toutes les conditions sont réunies dans cette rentrée pour qu'elle soit sereine parce qu'il y a toute une série de bonnes nouvelles. D'abord les bonnes nouvelles pour les étudiants puisque vous savez que nous avons pris des nouvelles mesures d'aides sociales pour les étudiants. Nous avons augmenté les bourses : 3% pour les 100 000 étudiants les plus défavorisés ; 1,5% pour les autres et nous ouvrons à cette rentrée 25 nouvelles résidences étudiantes. Ca fait 12 000 chambres nouvelles pour les étudiants cette année.
Alors que le logement étudiant reste un problème quand même.
Le logement étudiant est un énorme problème mais c'est l'héritage de l'histoire puisqu'on a construit les universités sans logements et depuis trois rentrées, en trois rentrées, nous avons présenté 30 000 nouvelles chambres, nous avons sorti 30 000 nouvelles chambres pour les étudiants.
Mais ce n'est pas la raison des blocages l'année dernière.
Non.
Est-ce qu'il y a encore des traces de ce conflit, est-ce que ça peut recommencer ?
Oui, les conditions d'études sont quand même très importantes, notamment en période de crise. Donc bonne nouvelle pour les étudiants, bonne nouvelle aussi pour les personnels et les enseignants chercheurs puisque nous avons, en septembre, un grand plan de revalorisation des carrières des enseignants chercheurs qui rentre en vigueur. Doublement des promotions, des nouvelles enveloppes de primes, notamment pour les universités autonomes. 10% de prime supplémentaire pour tous les personnels des universités autonomes.
L'autonomie progresse de quelle manière dans les universités ? Elles se convertissent à l'autonomie malgré toutes les réticences ?
Oui, il y a une vraie demande d'autonomie. Je crois que c'est important de le souligner. En janvier, nous aurons 60% des universités qui auront fait le grand saut dans l'autonomie. L'autonomie c'est quoi ? C'est pouvoir prendre des initiatives pédagogiques, c'est se rapprocher du monde socio économique pour travailler sur l'insertion professionnelle des étudiants, c'est avoir des stratégies de recherche beaucoup plus élaborées et c'est faire un vrai partenariat maintenant avec les grandes écoles. Ce qui va être l'étape 2 de l'autonomie.
Alors le grand emprunt qui fait beaucoup débat, dont beaucoup contestent l'utilité, vous, vous êtes totalement pour puisque vous vous dites : tiens, ça c'est de l'argent pour moi, pour mon secteur. Comment faites-vous valoir justement ces avantages aux auditeurs que sont A. Juppé et M. Rocard ?
Je leur dis qu'à mes yeux, le grand emprunt c'est l'occasion de faire faire à notre pays un saut, un bond en avant scientifique et technologique. Si le grand emprunt c'est de l'investissement dans l'avenir, c'est de l'investissement qui doit aller dans la recherche, qui doit aller dans la formation de notre capital humain. Donc j'ai des tas évidemment d'idées et de projets à apporter pour la réflexion du grand emprunt mais surtout j'ai un document de référence qui s'appelle la stratégie nationale de recherche et d'innovation qui a été élaborée pendant six mois par 600 chercheurs du public, du privé, par des associations aussi, des associations de malades, des associations de protection de l'environnement et qui nous donne les priorités pour l'avenir : santé, alimentation, bien-être, nanotechnologie et Internet 3ème génération et puis évidemment l'énergie et l'environnement.
Alors si on résume, pas de blocages pour vous en vue mais peut-être des fermetures. Est-ce qu'il y a un plan université pour la grippe A comme pour les écoles ? On n'a pas entendu parler de ça.
Bien entendu, nous utilisons j'allais dire tous les outils de prévention parce que nous avons dans les universités des jeunes...
Mais ça veut dire quoi "outils de prévention" ? Il est possible de fermer les universités ?
Alors c'est un peu différent de la question des écoles. Pourquoi ? Parce que les universités accueillent des jeunes qui sont des adultes et puis parce que les campus universitaires sont très ouverts sur la ville. Donc on est dans une situation un peu différente. L'idée c'est évidemment d'être vigilant, s'il faut prendre des décisions de fermeture, elles seront prises en lien entre les présidents d'université et les autorités sanitaires, plutôt pour prévenir la montée de la grippe.
Mais l'épidémie, selon les termes de R. Bachelot, hier...
Ecoutez, un virus qui se répand, ça s'appelle effectivement en terme sanitaire une épidémie.
Alors, hier en conseil des ministres, N. Sarkozy a qualifié les tests ADN de stupides, confirmant, pour ceux qui n'avaient pas bien entendu ce qu'il avait dit la veille devant les députés. Vous partagez cette analyse pour le moins lapidaire ?
Je crois que les tests ADN... Attendez ! Il faut remettre les choses à leur juste place. Les tests ADN c'est un outil, ce n'est pas une fin en soi. La fin en soi, c'est d'avoir une vraie politique d'immigration qui soit à la fois juste et en même temps qui pose des règles, des règles du jeu consensuelles.
"Un outil qui ne sert à rien" selon ce qu'il a dit aux députés.
Le problème de ces tests ADN, c'est que pour les utiliser, il faut les entourer d'un certain nombre de garanties. C'est ce que les parlementaires ont souhaité puisque vous savez qu'il y a une loi qui est la loi de bioéthique qui impose qu'on ne recherche pas la paternité d'un enfant, parce que la paternité vous le savez, c'est un acte de confiance. Donc une fois qu'un enfant a un père légal, il ne faut pas que par le biais des tests ADN, on puisse dire que son père n'est pas son père. Donc on a des règles, on a des garanties très importantes.
Très bien. Vous expliquez parfaitement pourquoi il ne faut pas le faire...
Non, pas pourquoi il ne faut pas le faire... Non, non.
..Mais en 2007, tout le monde défendait la position. N. Sarkozy en 2007 disait : "12 pays ont le test ADN, où est le problème ?". Deux ans plus tard, il dit que c'est stupide. Qui est passé par-là ? Madame Carla Sarkozy ?
Non, monsieur Darmon, vous avez déformé mes propos. J'ai dit que les tests ADN étaient un outil. Pourquoi c'est un outil ? Parce que, supposez que vous viviez dans un pays où l'état civil a été détruit ; il y a eu un coup d'Etat, il y a eu des guerres ethniques etc. Vous demandez l'asile ou vous demandez à immigrer et vous ne pouvez pas prouver qu'un enfant est votre enfant. Donc le test ADN peut être un très bon outil pour vous aider. Le problème que nous avons c'est cette loi bioéthique qui vient en contradiction, qui dit qu'on ne peut pas dire à quelqu'un la vérité sur sa paternité. Un homme. Une femme oui, mais un homme non. Donc tout ça est très compliqué à gérer, c'est ce qu'a dit E. Besson. Il a dit : le législateur a entouré l'usage des tests ADN de beaucoup de garanties ; ces garanties rendent les choses très, très compliquées et moi au stade actuel, je n'arrive pas à mettre en oeuvre ces garanties. Ce qui est important pour les libertés publiques dans notre pays, c'est de savoir que ces tests seront entourés de garanties.
Vous avez lancé votre campagne pour les élections régionales dimanche au cours d'un grand meeting qui a réuni donc beaucoup de monde et d'ailleurs les responsables principaux de la majorité. On a vu J.-F. Copé, X. Bertrand. Alors J.-F. Copé vous a dit : n'écoute pas ceux qui te disent de partir le plus tard possible, c'est-à-dire N. Sarkozy. Vous suivez quel conseil finalement ? Celui de J.-F. Copé ou celui de N. Sarkozy ?
Je n'ai pas l'impression d'avoir vu la moindre contradiction entre les deux...
Ah, expliquez-nous ça.
...Aujourd'hui, ce qui commence, ce qui démarre, c'est le temps des idées, le temps du projet. Vous savez la campagne électorale des régionales, elle a commencé très tôt puisqu'elle a commencé par un temps de démocratie interne à l'UMP. Alors je le dis parce que c'est suffisamment rare. Nous avons fait des primaires...
La démocratie interne c'est suffisamment rare à l'UMP ?
C'est suffisamment rare dans la vie politique française. Une démocratie sereine, apaisée, sincère, régulière, avec des votes qui ne sont pas contestés. C'est ce que nous avons fait à l'UMP. Nous avons fait une primaire interne avec du vote électronique extrêmement contrôlé par X. Bertrand et pas l'UMP et qui n'a donné lieu à aucune contestation.
Maintenant, c'est le temps de la concurrence et pas seulement du projet. C. Jouanno, R. Yade, R. Karoutchi, veulent diriger la liste dans les Hauts-de-Seine. Comment vous allez trancher ?
Je leur dis, très simplement, le temps des listes n'est pas venu. Nous choisirons les meilleurs talents pour conduire toutes ces listes. C'est évident qu'une élection régionale, c'est une équipe et il faut présenter aux électeurs les meilleurs talents parce qu'il faut qu'ils aient le sentiment que quand ils votent pour une liste, ils votent pour un renouvellement profond. Ils votent pour à la fois de l'expérience, de la jeunesse, de la diversité. Donc les listes c'est important mais ce n'est pas le temps des listes aujourd'hui. Aujourd'hui c'est le temps des idées, du projet, de la galère de la vie quotidienne des Franciliens, de leur parler de leurs transports, de leur logement, de l'environnement...
Et le temps de la tunique blanche sur la tribune.
De la crise parce qu'une région a la compétence du développement économique. Protéger les Franciliens contre la crise, c'est la tâche de la région.
Merci beaucoup.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 septembre 2009