Texte intégral
Monsieur le Vice-Président du Croissant-Rouge palestinien,
Monsieur le Représentant de l'Agence française de développement,
Mesdames et Messieurs,
Laissez-moi vous rappelez que lorsque le conflit a commencé à Gaza, la France a travaillé avec détermination au plus haut niveau pour obtenir un cessez-le-feu. Une fois terminé - bien qu'il fut trop long -, il était temps de faire un inventaire de la situation, une situation qui a entraîné de lourdes pertes parmi les civils ; nous le savons tous, hélas. Votre organisation, qui était sur le terrain Monsieur le Président, est encore plus consciente que quiconque de cela. Nous souhaitons tous louer l'action du Croissant-Rouge palestinien ; merci. Il fallait ensuite fournir une aide d'urgence, à laquelle la France a contribué à hauteur de 6 millions d'euros.
C'est maintenant l'heure de la reconstruction. Quand le président Mahmoud Abbas s'est rendu à Paris le 2 février dernier, soit deux semaines après le cessez-le-feu, nous avons été les premiers à parler du projet de reconstruction de l'hôpital Al-Quds dirigé par le Croissant-Rouge palestinien. L'hôpital se situe dans le complexe médical Nur, et deux de ses bâtiments avaient été endommagés le 15 janvier à la suite des bombardements israéliens.
Quelques semaines plus tard, une mission d'experts du ministère français de la Santé et de l'Agence française de développement avait été menée sur place, alors que le Croissant-Rouge du Qatar faisait de même. La France s'était engagée à participer à la réhabilitation de l'hôpital Al-Quds lors de la Conférence internationale sur le soutien à l'économie palestinienne pour la reconstruction de Gaza à Charm el-Cheikh co-parrainée par le président Sarkozy.
En faisant de cette promesse une réalité, la convention que je vais signer avec vous octroie une aide du ministère français des Affaires étrangères et européennes, par le biais de l'Agence française de développement, de 2 millions d'euros. Sur ces 2 millions d'euros, plus de 300 000 euros seront consacrés à la réhabilitation du bâtiment de l'hôpital qui héberge les moyens techniques des urgences. Il a été détruit en janvier 2009 et il est absolument vital pour l'hôpital de fournir des services médicaux de qualité. 1,47 million d'euros seront consacrés au laboratoire et à l'équipement d'imagerie médicale. Le reste permettra de financer les dépenses additionnelles, des formations du personnel et des remises à niveau du matériel médical avec des équipements de haute qualité.
Nous avons obtenu un engagement de la part du Premier ministre, Benjamin Netanyahou de permettre l'entrée du matériel nécessaire dans la Bande de Gaza. Je rencontrerai plus tard les responsables israéliens pour m'assurer que ces engagements seront respectés. Comme vous, je sais qu'à Gaza comme ailleurs dans les Territoires palestiniens, le plus important est que cela se termine. Ce projet vital doit être conduit pour aider la population de Gaza qui n'a que trop souffert de cette guerre et qui continue de souffrir du blocus.
Le projet d'assistance de la France fait partie d'un programme global permettant d'aider à développer des services à destination de la population.
Mesdames et Messieurs,
En signant cette convention aujourd'hui, la France souhaite réitérer son soutien et sa solidarité à l'égard de la population de Gaza et montrer que nous ne l'avons pas oubliée.
En plus de cette reconstruction de l'hôpital Al-Quds, nous cherchons à mener des projets concrets. Pierre Duquesne est en charge des populations de Gaza. Je peux citer notre participation, en tant que deuxième contributeur au sein du projet de la Banque mondiale, pour la construction d'un nouveau centre de traitement des eaux usées au nord de la bande de Gaza, à Beit Lahya. Je voudrais également souligner qu'un centre culturel français existe et qu'il fournit à la population de Gaza un forum particulier pour échanger des idées. Et c'est justement le moment d'échanger des idées. Souhaitant faire encore plus, nous espérons construire un nouveau centre culturel, plus grand encore, plus adapté, plus moderne, où les valeurs comme la tolérance et le dialogue seront promues, ce qui nous semble important à Gaza comme partout.
Mais au-delà de participer à combler certains besoins, la France appelle à une ouverture permanente des points de passage pour la population de Gaza, leur permettant d'assurer la reconstruction de la Bande de Gaza, 10 mois après la fin des combats et alors que l'hiver approche.
Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2009
Monsieur le Représentant de l'Agence française de développement,
Mesdames et Messieurs,
Laissez-moi vous rappelez que lorsque le conflit a commencé à Gaza, la France a travaillé avec détermination au plus haut niveau pour obtenir un cessez-le-feu. Une fois terminé - bien qu'il fut trop long -, il était temps de faire un inventaire de la situation, une situation qui a entraîné de lourdes pertes parmi les civils ; nous le savons tous, hélas. Votre organisation, qui était sur le terrain Monsieur le Président, est encore plus consciente que quiconque de cela. Nous souhaitons tous louer l'action du Croissant-Rouge palestinien ; merci. Il fallait ensuite fournir une aide d'urgence, à laquelle la France a contribué à hauteur de 6 millions d'euros.
C'est maintenant l'heure de la reconstruction. Quand le président Mahmoud Abbas s'est rendu à Paris le 2 février dernier, soit deux semaines après le cessez-le-feu, nous avons été les premiers à parler du projet de reconstruction de l'hôpital Al-Quds dirigé par le Croissant-Rouge palestinien. L'hôpital se situe dans le complexe médical Nur, et deux de ses bâtiments avaient été endommagés le 15 janvier à la suite des bombardements israéliens.
Quelques semaines plus tard, une mission d'experts du ministère français de la Santé et de l'Agence française de développement avait été menée sur place, alors que le Croissant-Rouge du Qatar faisait de même. La France s'était engagée à participer à la réhabilitation de l'hôpital Al-Quds lors de la Conférence internationale sur le soutien à l'économie palestinienne pour la reconstruction de Gaza à Charm el-Cheikh co-parrainée par le président Sarkozy.
En faisant de cette promesse une réalité, la convention que je vais signer avec vous octroie une aide du ministère français des Affaires étrangères et européennes, par le biais de l'Agence française de développement, de 2 millions d'euros. Sur ces 2 millions d'euros, plus de 300 000 euros seront consacrés à la réhabilitation du bâtiment de l'hôpital qui héberge les moyens techniques des urgences. Il a été détruit en janvier 2009 et il est absolument vital pour l'hôpital de fournir des services médicaux de qualité. 1,47 million d'euros seront consacrés au laboratoire et à l'équipement d'imagerie médicale. Le reste permettra de financer les dépenses additionnelles, des formations du personnel et des remises à niveau du matériel médical avec des équipements de haute qualité.
Nous avons obtenu un engagement de la part du Premier ministre, Benjamin Netanyahou de permettre l'entrée du matériel nécessaire dans la Bande de Gaza. Je rencontrerai plus tard les responsables israéliens pour m'assurer que ces engagements seront respectés. Comme vous, je sais qu'à Gaza comme ailleurs dans les Territoires palestiniens, le plus important est que cela se termine. Ce projet vital doit être conduit pour aider la population de Gaza qui n'a que trop souffert de cette guerre et qui continue de souffrir du blocus.
Le projet d'assistance de la France fait partie d'un programme global permettant d'aider à développer des services à destination de la population.
Mesdames et Messieurs,
En signant cette convention aujourd'hui, la France souhaite réitérer son soutien et sa solidarité à l'égard de la population de Gaza et montrer que nous ne l'avons pas oubliée.
En plus de cette reconstruction de l'hôpital Al-Quds, nous cherchons à mener des projets concrets. Pierre Duquesne est en charge des populations de Gaza. Je peux citer notre participation, en tant que deuxième contributeur au sein du projet de la Banque mondiale, pour la construction d'un nouveau centre de traitement des eaux usées au nord de la bande de Gaza, à Beit Lahya. Je voudrais également souligner qu'un centre culturel français existe et qu'il fournit à la population de Gaza un forum particulier pour échanger des idées. Et c'est justement le moment d'échanger des idées. Souhaitant faire encore plus, nous espérons construire un nouveau centre culturel, plus grand encore, plus adapté, plus moderne, où les valeurs comme la tolérance et le dialogue seront promues, ce qui nous semble important à Gaza comme partout.
Mais au-delà de participer à combler certains besoins, la France appelle à une ouverture permanente des points de passage pour la population de Gaza, leur permettant d'assurer la reconstruction de la Bande de Gaza, 10 mois après la fin des combats et alors que l'hiver approche.
Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2009