Texte intégral
Nous sommes réunis aujourd'hui à Marcq-en-Baroeul pour signer le Contrat d'objectifs et de moyens (COM) 2009-2011 grâce auquel l'Epareca (Etablissement public national d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux) va pouvoir poursuivre sa mission et renforcer son action au bénéfice des quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Je tiens à saluer l'ensemble des agents de l'établissement, son président, Bernard Gérard, également député du Nord et maire de Marcq-en-Baroeul, et son directeur général, François Mius. Je ne peux oublier non plus tous les acteurs de terrain qui sont fortement impliqués dans l'élaboration des projets de redynamisation du commerce de proximité.
Comme vous le savez, la politique de la Ville met en oeuvre l'engagement du Président de la République de revitaliser nos quartiers les plus dévalorisés au sein de leurs agglomérations respectives.
Nous nous sommes donné les moyens de cette ambition. Entre 2007 et 2010, ce sont près de 20 milliards d'euros qui auront été consacrés à la politique de la Ville dans son ensemble, en y intégrant le Plan de relance.
Depuis sa création par la loi relative à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la Ville en 1996, l'Epareca a fait la preuve de son utilité et de son efficacité pour contribuer à cet objectif. C'est un outil original de la politique de la Ville, en ce qu'il intervient de manière ponctuelle dans une logique avant tout économique.
Je veux saluer le rôle fondamental qui est le sien pour redonner vie aux quartiers prioritaires de la politique de la Ville : faire revenir les commerces et l'artisanat dans ces quartiers, c'est développer la qualité de vie des usagers, c'est faire renaître l'animation, l'activité et la convivialité autour des places de marché, et c'est ainsi contribuer à recréer durablement du lien social dans notre pays.
L'action de l'Epareca entre donc pleinement dans le champ de la politique de la Ville que je conduis avec Fadela Amara et l'ensemble de nos partenaires, les collectivités locales, les maires, les bailleurs, les associations de quartiers et bien sûr l'ensemble des acteurs socio-économiques.
Ma mission comme Ministre de la Ville mais aussi du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, c'est en effet de développer l'emploi pour répondre aux difficultés des hommes et des femmes qui vivent dans ces quartiers : l'échec scolaire, le chômage, l'exclusion sous toutes ses formes.
Nous allons poursuivre sur cette lancée en donnant à l'Epareca les moyens de continuer son action. Le COM que nous allons signer pour 2009-2011 s'appuie sur l'expertise acquise lors des phases précédentes et prévoit la production d'une trentaine de nouveaux centres commerciaux et artisanaux de proximité sur trois ans.
Je tiens à le rappeler, le rôle de l'Epareca ne se limite pas à sa vocation sociale, qui consiste à rétablir des services de proximité pour ceux qui en ont le plus besoin. Il doit aussi, dans un second temps, intégrer ces espaces commerciaux dans le droit commun des règles du marché. C'est à cette condition que les interventions de l'Epareca seront efficaces sur le long terme. C'est pourquoi nous lui avons fixé l'objectif de revendre les espaces commerciaux rénovés dans un délai moyen de trois ans et demi après leur mise en exploitation.
Par ailleurs, je veux souligner l'importance donnée dans ce COM au développement durable et à la construction d'espaces commerciaux plus respectueux de l'environnement. Recourir aux énergies renouvelables et soigner la qualité architecturale des bâtiments afin qu'ils s'insèrent mieux dans le paysage, c'est aussi contribuer à la revitalisation de ces quartiers sur le long terme.
Dans ce cadre renouvelé, c'est à nous de faire en sorte que les interventions de l'Epareca s'articulent avec les actions de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Je rappelle que l'Etat consacre 12 milliards d'euros d'ici à 2013 au Programme National de Rénovation Urbaine et plus de 1,9 milliards d'euros d'engagements pour la seule année 2010.
En favorisant le retour des activités économiques, l'Epareca contribue donc à développer l'emploi. Réduire le chômage et faciliter le retour à l'emploi des personnes en situation d'exclusion, tel est aussi le but des clauses d'insertion prévues par les conventions ANRU. En vertu de ces clauses, les employeurs des chantiers financés par la rénovation urbaine sont tenus d'embaucher des habitants du quartier en cours de rénovation, selon un pourcentage s'élevant à au moins 5 % des heures de travail effectuées sur ce chantier. Et cela marche : ce quota atteint jusqu'à 30 % sur certains territoires et 7 000 personnes des quartiers prioritaires de la politique de la Ville en bénéficient déjà. Nous devons travailler à poursuivre ce dispositif.
Je souhaite donc que nous renforcions la coordination entre le projet global de rénovation urbaine et la revitalisation des commerces de proximité conduite par l'Epareca. J'ai d'ailleurs pu apprécier l'intérêt de cette complémentarité en visitant tout à l'heure le quartier des Hauts-Champs de la ville de Hem.
*** Mesdames et Messieurs,
En tant que promoteur, investisseur et exploitant de centres commerciaux de proximité, l'Epareca contribue à développer l'emploi et à renforcer la cohésion sociale et l'attractivité économique des quartiers en difficulté.
Il convient désormais de mieux coordonner le travail des différents acteurs de la politique de la Ville, notamment l'Epareca, l'ANRU et l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE). C'est pourquoi je demande aux directeurs généraux de ces instances de faire en sorte que la mobilisation exceptionnelle de l'Etat permette de revivifier ces quartiers dans tous les domaines. Cela suppose d'insister aussi bien sur le volet urbain que sur le volet social et économique, en associant tous les partenaires concernés. Je compte sur vous pour mener à bien cette tâche nécessaire à la pertinence et à l'efficacité de notre action. Je vous remercie.Source: http://www.travail-solidarite.gouv.fr, le 11décembre 2009
Comme vous le savez, la politique de la Ville met en oeuvre l'engagement du Président de la République de revitaliser nos quartiers les plus dévalorisés au sein de leurs agglomérations respectives.
Nous nous sommes donné les moyens de cette ambition. Entre 2007 et 2010, ce sont près de 20 milliards d'euros qui auront été consacrés à la politique de la Ville dans son ensemble, en y intégrant le Plan de relance.
Depuis sa création par la loi relative à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la Ville en 1996, l'Epareca a fait la preuve de son utilité et de son efficacité pour contribuer à cet objectif. C'est un outil original de la politique de la Ville, en ce qu'il intervient de manière ponctuelle dans une logique avant tout économique.
Je veux saluer le rôle fondamental qui est le sien pour redonner vie aux quartiers prioritaires de la politique de la Ville : faire revenir les commerces et l'artisanat dans ces quartiers, c'est développer la qualité de vie des usagers, c'est faire renaître l'animation, l'activité et la convivialité autour des places de marché, et c'est ainsi contribuer à recréer durablement du lien social dans notre pays.
L'action de l'Epareca entre donc pleinement dans le champ de la politique de la Ville que je conduis avec Fadela Amara et l'ensemble de nos partenaires, les collectivités locales, les maires, les bailleurs, les associations de quartiers et bien sûr l'ensemble des acteurs socio-économiques.
Ma mission comme Ministre de la Ville mais aussi du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, c'est en effet de développer l'emploi pour répondre aux difficultés des hommes et des femmes qui vivent dans ces quartiers : l'échec scolaire, le chômage, l'exclusion sous toutes ses formes.
Nous allons poursuivre sur cette lancée en donnant à l'Epareca les moyens de continuer son action. Le COM que nous allons signer pour 2009-2011 s'appuie sur l'expertise acquise lors des phases précédentes et prévoit la production d'une trentaine de nouveaux centres commerciaux et artisanaux de proximité sur trois ans.
Je tiens à le rappeler, le rôle de l'Epareca ne se limite pas à sa vocation sociale, qui consiste à rétablir des services de proximité pour ceux qui en ont le plus besoin. Il doit aussi, dans un second temps, intégrer ces espaces commerciaux dans le droit commun des règles du marché. C'est à cette condition que les interventions de l'Epareca seront efficaces sur le long terme. C'est pourquoi nous lui avons fixé l'objectif de revendre les espaces commerciaux rénovés dans un délai moyen de trois ans et demi après leur mise en exploitation.
Par ailleurs, je veux souligner l'importance donnée dans ce COM au développement durable et à la construction d'espaces commerciaux plus respectueux de l'environnement. Recourir aux énergies renouvelables et soigner la qualité architecturale des bâtiments afin qu'ils s'insèrent mieux dans le paysage, c'est aussi contribuer à la revitalisation de ces quartiers sur le long terme.
Dans ce cadre renouvelé, c'est à nous de faire en sorte que les interventions de l'Epareca s'articulent avec les actions de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Je rappelle que l'Etat consacre 12 milliards d'euros d'ici à 2013 au Programme National de Rénovation Urbaine et plus de 1,9 milliards d'euros d'engagements pour la seule année 2010.
En favorisant le retour des activités économiques, l'Epareca contribue donc à développer l'emploi. Réduire le chômage et faciliter le retour à l'emploi des personnes en situation d'exclusion, tel est aussi le but des clauses d'insertion prévues par les conventions ANRU. En vertu de ces clauses, les employeurs des chantiers financés par la rénovation urbaine sont tenus d'embaucher des habitants du quartier en cours de rénovation, selon un pourcentage s'élevant à au moins 5 % des heures de travail effectuées sur ce chantier. Et cela marche : ce quota atteint jusqu'à 30 % sur certains territoires et 7 000 personnes des quartiers prioritaires de la politique de la Ville en bénéficient déjà. Nous devons travailler à poursuivre ce dispositif.
Je souhaite donc que nous renforcions la coordination entre le projet global de rénovation urbaine et la revitalisation des commerces de proximité conduite par l'Epareca. J'ai d'ailleurs pu apprécier l'intérêt de cette complémentarité en visitant tout à l'heure le quartier des Hauts-Champs de la ville de Hem.
*** Mesdames et Messieurs,
En tant que promoteur, investisseur et exploitant de centres commerciaux de proximité, l'Epareca contribue à développer l'emploi et à renforcer la cohésion sociale et l'attractivité économique des quartiers en difficulté.
Il convient désormais de mieux coordonner le travail des différents acteurs de la politique de la Ville, notamment l'Epareca, l'ANRU et l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE). C'est pourquoi je demande aux directeurs généraux de ces instances de faire en sorte que la mobilisation exceptionnelle de l'Etat permette de revivifier ces quartiers dans tous les domaines. Cela suppose d'insister aussi bien sur le volet urbain que sur le volet social et économique, en associant tous les partenaires concernés. Je compte sur vous pour mener à bien cette tâche nécessaire à la pertinence et à l'efficacité de notre action. Je vous remercie.Source: http://www.travail-solidarite.gouv.fr, le 11décembre 2009