Texte intégral
Monsieur le Président d'Egide,
Monsieur le Directeur général,
Monsieur l'Ambassadeur, Directeur général de FCI,
Monsieur le Président de CampusFrance,
Madame la Directrice déléguée,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est la première fois, je crois, qu'un ministre des Affaires étrangères rend visite à Egide, alors même que votre association est l'un des opérateurs historiques du Quai d'Orsay, au coeur de l'une de ses grandes vocations. Il fallait y remédier.
Je tenais à vous rencontrer, d'abord, pour vous féliciter. On tient souvent de grands discours sur la diversité. Mais vous agissez. Vous venez de recevoir le label Diversité, reconnaissance de votre action au service de l'égalité des chances et de la lutte contre les discriminations. Il vous sera remis demain par mon collègue Eric Besson. Vous êtes le premier des opérateurs du ministère des Affaires étrangères et européennes à l'avoir obtenu. Bravo !
Respecter et valoriser la diversité : nous devons relever ce défi du XXIème siècle, si nous voulons que notre République honore pleinement ses promesses d'égalité des chances et de récompense du mérite. C'est un devoir, une exigence - sociale, politique et morale. Un impératif.
Cet impératif doit être au coeur de toutes nos politiques. Partout : à l'école, dans les administrations, les entreprises, les médias, les partis politiques...
"La première égalité - disait Victor Hugo - c'est l'équité". C'est offrir plus de chances à ceux qui en ont le moins. Il nous faut faire preuve de volontarisme pour faire sauter les verrous et permettre à ceux qui le méritent de réaliser leurs légitimes ambitions. Sans cela, l'égalité restera ce qu'elle est encore trop souvent : une simple proclamation. Nos idéaux doivent trouver à s'incarner. C'est un combat permanent.
Ce combat doit être celui du ministère des Affaires étrangères et européennes et de ses partenaires. Nous sommes la vitrine et la projection de la France à l'étranger : nous devons refléter la société française dans sa pluralité. Nous devons être exemplaires.
Le Quai d'Orsay, il faut le reconnaître, a encore des progrès à faire. J'y travaille. J'ai mis en place une charte de l'égalité professionnelle et de l'égalité des chances. J'accorde la plus grande vigilance à son respect.
Je suis donc heureux de voir qu'Egide, l'association chargée d'accueillir les personnalités et les étudiants étrangers - au fond la diversité du monde - porte cette ambition ; mieux, qu'elle s'inscrit aux avant-postes de ce combat.
Je tenais également à vous rencontrer pour parler d'avenir.
Pour vous dire que le métier que vous exercez est essentiel au rayonnement de notre pays : il lui permet d'honorer sa réputation d'hospitalité et de s'intégrer pleinement dans le grand courant de circulation des savoirs dans le monde.
Ce métier est au coeur de la réforme de l'action extérieure de la France que j'ai engagée et qui est actuellement à l'examen de l'Assemblée nationale.
Vous le savez, Egide est appelé à entrer, avec FCI et CampusFrance, dans la future agence de la mobilité et de l'expertise. Cette nouvelle agence, qui sera un établissement public, constituera un outil majeur de la politique d'attractivité et de rayonnement de notre pays.
Elle nous aidera à tenir toute notre place dans la communauté mondiale de la connaissance et dans la compétition globale des idées. Elle permettra à notre pays de mieux répondre à la demande d'expertise, de formation, d'échanges et de création - à cette demande de France qui s'exprime partout à travers le monde.
Car, aujourd'hui plus que jamais, peser sur la marche du monde passe par notre capacité à valoriser nos talents, à agir à travers des réseaux, à créer des relais d'influence, à offrir des modèles attractifs, à attirer les décideurs de demain, à conquérir les opinions.
La réforme que nous avons lancée est, j'en suis convaincu, une bonne réforme pour la France. Elle doit aussi l'être pour vous. J'y veillerai. C'est aussi cela que je souhaitais vous dire aujourd'hui. Je vous remercie de votre accueil.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2010
Monsieur le Directeur général,
Monsieur l'Ambassadeur, Directeur général de FCI,
Monsieur le Président de CampusFrance,
Madame la Directrice déléguée,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est la première fois, je crois, qu'un ministre des Affaires étrangères rend visite à Egide, alors même que votre association est l'un des opérateurs historiques du Quai d'Orsay, au coeur de l'une de ses grandes vocations. Il fallait y remédier.
Je tenais à vous rencontrer, d'abord, pour vous féliciter. On tient souvent de grands discours sur la diversité. Mais vous agissez. Vous venez de recevoir le label Diversité, reconnaissance de votre action au service de l'égalité des chances et de la lutte contre les discriminations. Il vous sera remis demain par mon collègue Eric Besson. Vous êtes le premier des opérateurs du ministère des Affaires étrangères et européennes à l'avoir obtenu. Bravo !
Respecter et valoriser la diversité : nous devons relever ce défi du XXIème siècle, si nous voulons que notre République honore pleinement ses promesses d'égalité des chances et de récompense du mérite. C'est un devoir, une exigence - sociale, politique et morale. Un impératif.
Cet impératif doit être au coeur de toutes nos politiques. Partout : à l'école, dans les administrations, les entreprises, les médias, les partis politiques...
"La première égalité - disait Victor Hugo - c'est l'équité". C'est offrir plus de chances à ceux qui en ont le moins. Il nous faut faire preuve de volontarisme pour faire sauter les verrous et permettre à ceux qui le méritent de réaliser leurs légitimes ambitions. Sans cela, l'égalité restera ce qu'elle est encore trop souvent : une simple proclamation. Nos idéaux doivent trouver à s'incarner. C'est un combat permanent.
Ce combat doit être celui du ministère des Affaires étrangères et européennes et de ses partenaires. Nous sommes la vitrine et la projection de la France à l'étranger : nous devons refléter la société française dans sa pluralité. Nous devons être exemplaires.
Le Quai d'Orsay, il faut le reconnaître, a encore des progrès à faire. J'y travaille. J'ai mis en place une charte de l'égalité professionnelle et de l'égalité des chances. J'accorde la plus grande vigilance à son respect.
Je suis donc heureux de voir qu'Egide, l'association chargée d'accueillir les personnalités et les étudiants étrangers - au fond la diversité du monde - porte cette ambition ; mieux, qu'elle s'inscrit aux avant-postes de ce combat.
Je tenais également à vous rencontrer pour parler d'avenir.
Pour vous dire que le métier que vous exercez est essentiel au rayonnement de notre pays : il lui permet d'honorer sa réputation d'hospitalité et de s'intégrer pleinement dans le grand courant de circulation des savoirs dans le monde.
Ce métier est au coeur de la réforme de l'action extérieure de la France que j'ai engagée et qui est actuellement à l'examen de l'Assemblée nationale.
Vous le savez, Egide est appelé à entrer, avec FCI et CampusFrance, dans la future agence de la mobilité et de l'expertise. Cette nouvelle agence, qui sera un établissement public, constituera un outil majeur de la politique d'attractivité et de rayonnement de notre pays.
Elle nous aidera à tenir toute notre place dans la communauté mondiale de la connaissance et dans la compétition globale des idées. Elle permettra à notre pays de mieux répondre à la demande d'expertise, de formation, d'échanges et de création - à cette demande de France qui s'exprime partout à travers le monde.
Car, aujourd'hui plus que jamais, peser sur la marche du monde passe par notre capacité à valoriser nos talents, à agir à travers des réseaux, à créer des relais d'influence, à offrir des modèles attractifs, à attirer les décideurs de demain, à conquérir les opinions.
La réforme que nous avons lancée est, j'en suis convaincu, une bonne réforme pour la France. Elle doit aussi l'être pour vous. J'y veillerai. C'est aussi cela que je souhaitais vous dire aujourd'hui. Je vous remercie de votre accueil.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2010