Texte intégral
La France et les Pays-Bas considèrent que la liberté d'expression et d'opinion sur Internet constitue un enjeu fondamental, en particulier pour le développement des sociétés civiles et des opinions publiques dans de nombreux pays.
Des engagements ont été pris, notamment dans le cadre du Sommet mondial pour la Société de l'Information. Mais ces engagements ne sont pas toujours respectés. Pire : le nombre d'Etats qui pratiquent la censure sur les nouveaux médias, qui surveillent et punissent les internautes pour délit d'opinion, a connu une forte augmentation dans la période récente.
Face à ces nouvelles menaces, il est nécessaire de prendre des mesures concrètes pour promouvoir un Internet universel, ouvert, protecteur des libertés fondamentales.
Nous avons décidé pour cela d'unir nos efforts et de constituer un groupe pilote associant des Etats qui oeuvrent pour la protection des libertés sur l'Internet, des organisations internationales et régionales compétentes, des ONG, des militants des droits de l'Homme, ainsi que des entreprises du secteur de l'Internet, dont la participation est également essentielle.
Une première réunion aura lieu à Paris dans les prochaines semaines pour travailler autour de quatre axes :
- l'élaboration d'un code de conduite auquel les entreprises privées exportatrices de technologies de filtrage et de brouillage pourraient souscrire ;
- la mise en place, au plan international, d'un mécanisme de suivi des engagements pris par les Etats en matière de liberté d'expression sur Internet ;
- l'aide qui peut être apportée aux cyber-dissidents ;
- la possibilité de donner une traduction juridique à l'universalité de l'Internet.
Le deuxième réunion de ce groupe pilote devrait avoir lieu aux Pays-Bas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mai 2010
Des engagements ont été pris, notamment dans le cadre du Sommet mondial pour la Société de l'Information. Mais ces engagements ne sont pas toujours respectés. Pire : le nombre d'Etats qui pratiquent la censure sur les nouveaux médias, qui surveillent et punissent les internautes pour délit d'opinion, a connu une forte augmentation dans la période récente.
Face à ces nouvelles menaces, il est nécessaire de prendre des mesures concrètes pour promouvoir un Internet universel, ouvert, protecteur des libertés fondamentales.
Nous avons décidé pour cela d'unir nos efforts et de constituer un groupe pilote associant des Etats qui oeuvrent pour la protection des libertés sur l'Internet, des organisations internationales et régionales compétentes, des ONG, des militants des droits de l'Homme, ainsi que des entreprises du secteur de l'Internet, dont la participation est également essentielle.
Une première réunion aura lieu à Paris dans les prochaines semaines pour travailler autour de quatre axes :
- l'élaboration d'un code de conduite auquel les entreprises privées exportatrices de technologies de filtrage et de brouillage pourraient souscrire ;
- la mise en place, au plan international, d'un mécanisme de suivi des engagements pris par les Etats en matière de liberté d'expression sur Internet ;
- l'aide qui peut être apportée aux cyber-dissidents ;
- la possibilité de donner une traduction juridique à l'universalité de l'Internet.
Le deuxième réunion de ce groupe pilote devrait avoir lieu aux Pays-Bas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mai 2010