Texte intégral
La secrétaire d'État chargée de l'écologie a présenté une communication relative à la mise en place d'une plateforme internationale sur la biodiversité.
Depuis le sommet de la terre en 1992, l'appauvrissement de la biodiversité ne fait plus aucun doute. Mais le fonctionnement des écosystèmes est complexe et le phénomène est, de ce fait, difficilement réductible à quelques indicateurs aisément mesurables.
Dès 2005, la France a proposé la mise en place d'un mécanisme international d'expertise scientifique permettant aux États de disposer de bases fiables et partagées. Ce projet a rapidement été soutenu par l'Union européenne. La communauté scientifique française s'est fortement mobilisée. Après trois rencontres intergouvernementales, la dernière s'étant tenue à Busan en Corée du 7 au 11 juin 2010, 90 gouvernements se sont accordés sur la nécessité de créer une plateforme internationale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) qui répondra aux besoins des gouvernements et des organisations multilatérales mais qui pourra aussi prendre en compte les demandes des organisations scientifiques, des organisations non gouvernementales et du secteur privé.Cette création sera soumise à l'Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa soixante-cinquième session fin 2010.
Depuis le sommet de la terre en 1992, l'appauvrissement de la biodiversité ne fait plus aucun doute. Mais le fonctionnement des écosystèmes est complexe et le phénomène est, de ce fait, difficilement réductible à quelques indicateurs aisément mesurables.
Dès 2005, la France a proposé la mise en place d'un mécanisme international d'expertise scientifique permettant aux États de disposer de bases fiables et partagées. Ce projet a rapidement été soutenu par l'Union européenne. La communauté scientifique française s'est fortement mobilisée. Après trois rencontres intergouvernementales, la dernière s'étant tenue à Busan en Corée du 7 au 11 juin 2010, 90 gouvernements se sont accordés sur la nécessité de créer une plateforme internationale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) qui répondra aux besoins des gouvernements et des organisations multilatérales mais qui pourra aussi prendre en compte les demandes des organisations scientifiques, des organisations non gouvernementales et du secteur privé.Cette création sera soumise à l'Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa soixante-cinquième session fin 2010.