Texte intégral
Monsieur le Député-Maire, Cher Jean-Marie Bockel,
Monsieur le Préfet du Haut-Rhin,
Monsieur le Sous-Préfet de Mulhouse,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du Conseil Régional d'Alsace, (Adrien Zeller)
Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux et généraux,
Mesdames et Messieurs les élus de l'agglomération,
Monsieur le Président,
(M. Guerra, Président du Directoire de Mulhouse Expo)
Mesdames, Messieurs,
Jean-Marie BOCKEL vient de le dire : c'est d'abord en voisin, en ami, que j'inaugure ce matin avec vous cette 54e Foire Internationale de Mulhouse. Car c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je franchis la frontière de nos deux belles régions l'Alsace, dont vous représentez, rassemblés aujourd'hui dans ce magnifique Parc Expo, l'énergie économique, l'allant commerçant et l'inventivité politique, et la Lorraine dont je suis un élu. A vrai dire, nos deux contrées ont beaucoup en commun : une histoire collective, un patrimoine partagé, et même un massif transfrontalier, les Vosges, dont nous contemplons ou nous arpentons les même doux versants.
Mais ce matin en particulier, c'est le remarquable dynamisme économique de Mulhouse et du Haut-Rhin que je suis venu saluer. Qui, en effet, aurait parié voici plus de 20 ans, au début de la crise, sur une activité économique traditionnelle et industrielle frappée par le déclin ? Et pourtant Grâce à l'action déterminée et partenariale des pouvoirs publics, des élus, des industriels, de tous les acteurs économiques et sociaux, l'Alsace se situe désormais en tête des régions de province et au deuxième rang en terme de richesse produite par emploi.
La croissance rapide du volume de ses échanges, à l'exportation comme à l'importation, place également l'Alsace au quatrième rang des régions exportatrices et confirme la vigueur de sa croissance économique. Celle-ci n'est bien sur pas séparable de sa proximité avec le marché allemand, et de l'ouverture qu'il offre sur toute l'Europe.
Elle n'est pas non plus séparable de l'effort que les pouvoirs publics et tous les acteurs économiques mettent en uvre pour développer l'attractivité de la région. Ainsi l'Alsace est passée au nombre des quatre régions européennes les plus attractives pour l'implantation des investissements internationaux avec le grand Londres, l'Ile de France et la Catalogne.
L'automobile, la chimie, plus particulièrement les bio-technologies qui sont une industrie d'innovation et d'avenir dont je soutiens personnellement et avec force l'essor, ont considérablement développé leur capacité dans toute l'Alsace et à Mulhouse particulièrement.
Permettez-moi de citer quelques exemples.
La réalisation du projet EDEN par le société RHODIA, sur son site de Chalampé, qui doit permettre à celle-ci d'augmenter de 40 à 50% sa capacité de production d'un composant entrant dans la fabrication du nylon.
L'implantation par le groupe pharmaceutique suisse NOVARTIS, sur le site du " biotechnicum ", d'une nouvelle unité destinée à fabriquer un médicament pour soigner l'asthme. 100 emplois nouveaux sont prévus pour le démarrage.
L'industrie mécanique connaît également une rapide montée en puissance de sa composante automobile, en particulier grâce au centre de production Peugeot-Citroën de Mulhouse, puisque la fabrication de la 307 va cohabiter avec celle de la 206 qui se poursuit. Les contraintes qui en découlent amènent, pour la première fois, le site de Mulhouse à rester ouvert cet été, ce qui va entraîner le recrutement de 2000 intérimaires en juillet et en août 2001.
Enfin, l'action volontariste des pouvoirs publics (Union européenne, Etat et collectivité locales) au travers de plusieurs dispositifs (programme européen Objectif 2, Pacte urbain du Bassin potassique, Plan cadre de ré-industrialisation et de reconversion, convention EMC / DATAR / Collectivités locales) contribuent à insuffler un nouveau dynamisme au Bassin Potassique.
Ce dynamisme est, bien sûr, l'expression de la croissance globale de l'activité en Alsace du sud, mais également des efforts développés par Mulhouse, véritable " ville-phare " pour reprendre une image chère à Fernand BRAUDEL, qui attire et illumine tout autour d'elle.
Jean-Marie BOCKEL a évoqué, et je n'y reviendrais pas, l'aéroport international, la filature, le Parc Expo où nous sommes réunis, le Nouveau Palais des Sports, l'Université et son campus, bientôt les TGV Est et Rhin-Rhône, votre projet de " Tram-train ". Ces aménagements, ces réalisations, ces projets permettront à chaque Mulhousien, à chaque Alsacien, d'envisager son avenir et celui de ses enfants avec plus de confiance et de sérénité.
Mesdames, Messieurs, pour le gouvernement auquel j'appartiens la traduction la plus remarquable de ce redressement est un taux de chômage parmi les plus bas de France : 5,1% seulement. A Mulhouse en particulier, comme Jean-Marie BOCKEL le rappelait, le taux de chômage a baissé de 5 points depuis 1997. Et bien je veux dire ma fierté d'appartenir à un gouvernement qui a réussi à faire du plein emploi non pas seulement une hypothèse ou une promesse, mais bien une probabilité ! Et ma fierté de savoir que, quand les relais locaux sont disponibles et actifs, les volontés en mouvement, il est possible, dans chaque métropole de France, de faire mieux encore et de renforcer l'effort de tous vers une économie plus efficace et plus solidaire.
Je ne crois pas qu'un miracle économique se soit produit ici, pas plus qu'ailleurs, mais au contraire c'est rationnellement que nous pouvons comprendre comment vous avez réussi à placer votre région, et Mulhouse tout particulièrement, en tête du peloton.
L'équation du succès était à deux termes : bonne tenue de l'industrie, qui représente encore 30% de la valeur ajoutée mais une industrie renouvelée et réorientée vers l'innovation, forte croissance (40% au cours des années 1990) des activités tertiaires.
Aujourd'hui, vous avez su lui ajouter une troisième dimension : la vision d'une économie de l'innovation et du savoir, fondée sur les nouvelles technologies, le savoir, la recherche, la formation tout au long de la vie. Je suis convaincu que telle est la bonne direction.
Jean-Marie BOCKEL, qui vient d'être élu, hier, à la tête de l'Association des maires des grandes villes et que je félicite à cette occasion très chaleureusement, partage avec moi, sur cette conception de l'avenir, une même inspiration " moderne ". Comme vous tous ici je crois. Elle nous permet d'affronter l'avenir économique de nos régions avec le souci de la performance et de l'efficacité, sans rien abdiquer de l'exigence de solidarité !
Je déclare ouverte cette 54ème Foire Internationale de Mulhouse. Bravo, merci et bonne chance !
(Source http://www.industrie.gouv.fr, le 29 mai 2001)
Monsieur le Préfet du Haut-Rhin,
Monsieur le Sous-Préfet de Mulhouse,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du Conseil Régional d'Alsace, (Adrien Zeller)
Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux et généraux,
Mesdames et Messieurs les élus de l'agglomération,
Monsieur le Président,
(M. Guerra, Président du Directoire de Mulhouse Expo)
Mesdames, Messieurs,
Jean-Marie BOCKEL vient de le dire : c'est d'abord en voisin, en ami, que j'inaugure ce matin avec vous cette 54e Foire Internationale de Mulhouse. Car c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je franchis la frontière de nos deux belles régions l'Alsace, dont vous représentez, rassemblés aujourd'hui dans ce magnifique Parc Expo, l'énergie économique, l'allant commerçant et l'inventivité politique, et la Lorraine dont je suis un élu. A vrai dire, nos deux contrées ont beaucoup en commun : une histoire collective, un patrimoine partagé, et même un massif transfrontalier, les Vosges, dont nous contemplons ou nous arpentons les même doux versants.
Mais ce matin en particulier, c'est le remarquable dynamisme économique de Mulhouse et du Haut-Rhin que je suis venu saluer. Qui, en effet, aurait parié voici plus de 20 ans, au début de la crise, sur une activité économique traditionnelle et industrielle frappée par le déclin ? Et pourtant Grâce à l'action déterminée et partenariale des pouvoirs publics, des élus, des industriels, de tous les acteurs économiques et sociaux, l'Alsace se situe désormais en tête des régions de province et au deuxième rang en terme de richesse produite par emploi.
La croissance rapide du volume de ses échanges, à l'exportation comme à l'importation, place également l'Alsace au quatrième rang des régions exportatrices et confirme la vigueur de sa croissance économique. Celle-ci n'est bien sur pas séparable de sa proximité avec le marché allemand, et de l'ouverture qu'il offre sur toute l'Europe.
Elle n'est pas non plus séparable de l'effort que les pouvoirs publics et tous les acteurs économiques mettent en uvre pour développer l'attractivité de la région. Ainsi l'Alsace est passée au nombre des quatre régions européennes les plus attractives pour l'implantation des investissements internationaux avec le grand Londres, l'Ile de France et la Catalogne.
L'automobile, la chimie, plus particulièrement les bio-technologies qui sont une industrie d'innovation et d'avenir dont je soutiens personnellement et avec force l'essor, ont considérablement développé leur capacité dans toute l'Alsace et à Mulhouse particulièrement.
Permettez-moi de citer quelques exemples.
La réalisation du projet EDEN par le société RHODIA, sur son site de Chalampé, qui doit permettre à celle-ci d'augmenter de 40 à 50% sa capacité de production d'un composant entrant dans la fabrication du nylon.
L'implantation par le groupe pharmaceutique suisse NOVARTIS, sur le site du " biotechnicum ", d'une nouvelle unité destinée à fabriquer un médicament pour soigner l'asthme. 100 emplois nouveaux sont prévus pour le démarrage.
L'industrie mécanique connaît également une rapide montée en puissance de sa composante automobile, en particulier grâce au centre de production Peugeot-Citroën de Mulhouse, puisque la fabrication de la 307 va cohabiter avec celle de la 206 qui se poursuit. Les contraintes qui en découlent amènent, pour la première fois, le site de Mulhouse à rester ouvert cet été, ce qui va entraîner le recrutement de 2000 intérimaires en juillet et en août 2001.
Enfin, l'action volontariste des pouvoirs publics (Union européenne, Etat et collectivité locales) au travers de plusieurs dispositifs (programme européen Objectif 2, Pacte urbain du Bassin potassique, Plan cadre de ré-industrialisation et de reconversion, convention EMC / DATAR / Collectivités locales) contribuent à insuffler un nouveau dynamisme au Bassin Potassique.
Ce dynamisme est, bien sûr, l'expression de la croissance globale de l'activité en Alsace du sud, mais également des efforts développés par Mulhouse, véritable " ville-phare " pour reprendre une image chère à Fernand BRAUDEL, qui attire et illumine tout autour d'elle.
Jean-Marie BOCKEL a évoqué, et je n'y reviendrais pas, l'aéroport international, la filature, le Parc Expo où nous sommes réunis, le Nouveau Palais des Sports, l'Université et son campus, bientôt les TGV Est et Rhin-Rhône, votre projet de " Tram-train ". Ces aménagements, ces réalisations, ces projets permettront à chaque Mulhousien, à chaque Alsacien, d'envisager son avenir et celui de ses enfants avec plus de confiance et de sérénité.
Mesdames, Messieurs, pour le gouvernement auquel j'appartiens la traduction la plus remarquable de ce redressement est un taux de chômage parmi les plus bas de France : 5,1% seulement. A Mulhouse en particulier, comme Jean-Marie BOCKEL le rappelait, le taux de chômage a baissé de 5 points depuis 1997. Et bien je veux dire ma fierté d'appartenir à un gouvernement qui a réussi à faire du plein emploi non pas seulement une hypothèse ou une promesse, mais bien une probabilité ! Et ma fierté de savoir que, quand les relais locaux sont disponibles et actifs, les volontés en mouvement, il est possible, dans chaque métropole de France, de faire mieux encore et de renforcer l'effort de tous vers une économie plus efficace et plus solidaire.
Je ne crois pas qu'un miracle économique se soit produit ici, pas plus qu'ailleurs, mais au contraire c'est rationnellement que nous pouvons comprendre comment vous avez réussi à placer votre région, et Mulhouse tout particulièrement, en tête du peloton.
L'équation du succès était à deux termes : bonne tenue de l'industrie, qui représente encore 30% de la valeur ajoutée mais une industrie renouvelée et réorientée vers l'innovation, forte croissance (40% au cours des années 1990) des activités tertiaires.
Aujourd'hui, vous avez su lui ajouter une troisième dimension : la vision d'une économie de l'innovation et du savoir, fondée sur les nouvelles technologies, le savoir, la recherche, la formation tout au long de la vie. Je suis convaincu que telle est la bonne direction.
Jean-Marie BOCKEL, qui vient d'être élu, hier, à la tête de l'Association des maires des grandes villes et que je félicite à cette occasion très chaleureusement, partage avec moi, sur cette conception de l'avenir, une même inspiration " moderne ". Comme vous tous ici je crois. Elle nous permet d'affronter l'avenir économique de nos régions avec le souci de la performance et de l'efficacité, sans rien abdiquer de l'exigence de solidarité !
Je déclare ouverte cette 54ème Foire Internationale de Mulhouse. Bravo, merci et bonne chance !
(Source http://www.industrie.gouv.fr, le 29 mai 2001)