Communiqué de la Présidence de la République, en date du 31 août 2010, sur le renforcement de la répression des agressions envers les représentants de la force publique.

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Intervenant(s) : 

Auteur(s) moral(aux) : Présidence de la République

Circonstance : Réunion avec les policiers récemment blessés dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, à Paris le 31 août 2010

Texte intégral

Le Président de la République, en présence de M. Brice HORTEFEUX, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, a reçu aujourd'hui cinq fonctionnaires de police blessés à la suite d'une agression dont ils ont fait l'objet dans l'exercice de leur mission, le 12 août dernier à Corbeil-Essonnes, cité des Tarterêts, accompagnés du Préfet et du Directeur départemental de la Sécurité publique de l'Essonne.
Le chef de l'Etat a condamné avec la plus grande vigueur ces actes criminels et exprimé de nouveau sa détermination absolue à combattre la délinquance et la criminalité, considérant que les lois de la République doivent s'appliquer avec la même fermeté en tout point du territoire national, sans aucune exception.
Il a exprimé sa profonde solidarité à l'égard des fonctionnaires insultés et frappés le 12 juillet à Corbeil, et de tous les policiers et gendarmes victimes d'agression dans l'accomplissement de leur devoir. Il a réaffirmé son soutien total à ceux dont la mission est de faire respecter l'autorité de l'Etat. Il a souhaité que les auteurs de violences envers toute personne dépositaire d'une autorité publique soient sanctionnés par la justice avec une sévérité exemplaire.
Le Président de la République a rappelé les mesures législatives annoncées lors du discours de Grenoble le 30 juillet, destinées à renforcer la répression des agressions envers les représentants de la force publique -- élargissement des peines planchers aux violences aggravées (dont celles commises contre les policiers et gendarmes) , déchéance de la nationalité française sous certaines conditions , peine de prison incompressible de 30 ans en cas de meurtre -- et fait part de sa volonté inflexible de mener à bien ces chantiers dans les semaines à venir.