Texte intégral
Le Premier ministre François Fillon se félicite de l'adoption par le Parlement de la réforme des retraites, et adresse à la majorité parlementaire ses remerciements pour la détermination avec laquelle elle a accompagné et enrichi le texte présenté par Eric Woerth et Georges Tron. Cette réforme allégera le poids des déficits qui pèse sur les prochaines générations. Pour conserver notre modèle social, il fallait avoir le courage de le faire évoluer. Ce courage, le Président de la République l'a assumé au nom de l'intérêt général.
Ce vote constitue l'aboutissement d'un long processus de réflexion mené par le Conseil d'Orientation des Retraites, de dialogue avec les partenaires sociaux, mais aussi d'échanges animés au sein du Parlement et de la société française. Une fois promulguée, cette loi deviendra celle de la République et chacun pourra se reconnaître dans ses principes fondamentaux: ceux de l'effort partagé et de la solidarité intergénérationnelle.
Aujourd'hui, en élevant l'âge légal de départ à la retraite, un pas important a été fait pour sécuriser notre régime par répartition face aux conséquences du vieillissement démographique. Nos concitoyens peuvent regarder l'avenir de leurs retraites avec plus de sérénité. Nous pouvons dire à nos enfants que nous assumons des efforts pour qu'ils n'aient pas à les endosser à notre place.
L'esprit de justice équilibre l'effort demandé à tous. Ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans, les mères de familles nombreuses, les parents d'enfants handicapés, ceux qui effectuent des métiers pénibles, vont pouvoir bénéficier des avancées sociales permises par cette réforme.
En menant cette réforme à son terme, la démocratie politique a pris ses responsabilités. Le courage politique n'est pas l'adversaire de la démocratie sociale. Les partenaires sociaux ont assumé leurs convictions de façon résolue mais calme. La vigueur des débats fut légitime, mais la loi de la République doit être désormais acceptée par tous. Chacun doit savoir sortir de cette crise avec responsabilité et dans le respect réciproque.Source http://www.gouvernement.fr, le 29 octobre 2010
Ce vote constitue l'aboutissement d'un long processus de réflexion mené par le Conseil d'Orientation des Retraites, de dialogue avec les partenaires sociaux, mais aussi d'échanges animés au sein du Parlement et de la société française. Une fois promulguée, cette loi deviendra celle de la République et chacun pourra se reconnaître dans ses principes fondamentaux: ceux de l'effort partagé et de la solidarité intergénérationnelle.
Aujourd'hui, en élevant l'âge légal de départ à la retraite, un pas important a été fait pour sécuriser notre régime par répartition face aux conséquences du vieillissement démographique. Nos concitoyens peuvent regarder l'avenir de leurs retraites avec plus de sérénité. Nous pouvons dire à nos enfants que nous assumons des efforts pour qu'ils n'aient pas à les endosser à notre place.
L'esprit de justice équilibre l'effort demandé à tous. Ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans, les mères de familles nombreuses, les parents d'enfants handicapés, ceux qui effectuent des métiers pénibles, vont pouvoir bénéficier des avancées sociales permises par cette réforme.
En menant cette réforme à son terme, la démocratie politique a pris ses responsabilités. Le courage politique n'est pas l'adversaire de la démocratie sociale. Les partenaires sociaux ont assumé leurs convictions de façon résolue mais calme. La vigueur des débats fut légitime, mais la loi de la République doit être désormais acceptée par tous. Chacun doit savoir sortir de cette crise avec responsabilité et dans le respect réciproque.Source http://www.gouvernement.fr, le 29 octobre 2010