Texte intégral
Monsieur le Ministre, Cher Xavier Darcos,
Monsieur l’Administrateur général,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je voudrais tout d’abord remercier le Collège de France de nous accueillir dans ce très bel amphithéâtre et de s’être ouvert à ces rencontres, à ce colloque dont on me dit qu’il a été extrêmement fructueux. Je n’ai pu en juger que par un tout petit bout de dialogue mais qui m’a beaucoup intéressé.
C’est pour moi un immense plaisir que d’être parmi vous ce matin pour conclure vos débats.
Vous connaissez mon attachement à la diplomatie culturelle. J’ai eu l’occasion de m’exprimer à plusieurs reprises sur ce thème notamment lors de l’élaboration du Livre blanc dont j’avais animé la préparation avec Louis Schweitzer.
Il s’agit à mes yeux d’une composante essentielle de la politique étrangère de la France. Je remercie Xavier Darcos d’avoir organisé cette rencontre, qui me donne l’occasion de réaffirmer cette conviction aujourd’hui.
Vous le savez, la France dispose d’une longue tradition dans ce domaine. Depuis la deuxième moitié du XIXème siècle au moins, elle a développé un vaste réseau associatif sur la base des différentes «alliances», qu’il s’agisse de l’Alliance française bien sûr, de l’Alliance israélite universelle, de la Mission laïque, de l’Association française d’action artistique ou des établissements des congrégations religieuses. Parallèlement à ce réseau qui reste extrêmement vivant, la France a construit un instrument public solide et efficace avec, dès 1909, le service des oeuvres - ancêtre de notre actuelle Direction générale de la mondialisation - et un ensemble d’instituts et de centres culturels implantés à l’étranger.
Cette construction duale, à la fois publique et associative, est, je crois qu’on peut le dire encore aujourd’hui, sans équivalent dans le monde. Elle est pour nous une richesse considérable. Je le constate lors de chacun de mes voyages : notre réseau culturel nous permet de faire connaître et apprécier les oeuvres de l’esprit nées en France et de diffuser notre langue aux quatre coins de la planète. Il fait vivre les échanges culturels. Il nourrit le dialogue entre les peuples et entre les civilisations. C’est la raison pour laquelle je suis déterminé à le renforcer, tout comme je suis résolu à développer notre diplomatie culturelle sur les cinq continents. Je faisais état tout à l’heure de l’expérience que je fais à l’occasion de mes voyages, il me vient à l’esprit par exemple mon voyage en Éthiopie à Addis Abeba où le seul lieu dans cette capitale importante où il se passe quelque chose en matière culturelle, c’est le siège de l’Alliance française ouvert d’ailleurs à beaucoup de nos partenaires européens, ouvert aux autorités locales qui trouvent là un site qui leur permet de s’exprimer et pas seulement en français, j’y reviendrai dans un instant.
Ce formidable atout qu’est notre diplomatie culturelle n’est cependant pas suffisamment reconnu. Je suis souvent très vivement interpellé sur ce sujet, de deux manières différentes, presque contradictoires.
La première question qui m’est régulièrement adressée, surtout en cette période de RGPP, «à quoi sert la diplomatie culturelle ?».
J’allais dire que cette interrogation est légitime je n’en suis pas tout à fait sûr. Mais enfin, il est vrai que l’État français consacre une part importante de son budget à la diffusion de notre culture et de notre langue à l’étranger. En ces temps de crise, où nos concitoyens doivent consentir d’importants efforts pour préserver notre modèle économique et social et où chaque dépense est examinée avec soin, il est logique que les fonds consacrés à la diplomatie culturelle répondent à des objectifs compris et partagés.
Pour autant, à l’heure de la mondialisation, la réponse à cette question m’apparaît plus évidente que jamais.
Oui, renforcer notre diplomatie culturelle, c’est améliorer encore l’image de la France ; l’image d’une culture, civilisation même qui apporte des réponses aux grandes questions de notre temps ; l’image d’un pays moderne, animé par une ambition créatrice et porté par le talent de ses artistes, de ses scientifiques et de ses penseurs ; l’image d’une culture profondément enracinée dans le passé et riche d’un patrimoine qui, loin de toute nostalgie, lui donne la force de proposer au monde des solutions nouvelles. Renforcer la diplomatie culturelle, c’est donc marquer des points dans la compétition très rude que se livrent les États pour exister politiquement et économiquement. Partout dans le monde, les grandes puissances, y compris les pays émergents, tentent d’influencer les modes de pensée et la consommation culturelle. Partout sur la planète, la Chine implante de nouveaux Instituts Confucius pour diffuser la culture, la pensée et peut-être, accessoirement les produits chinois. Cinquième puissance économique du monde, la France ne peut se laisser distancer dans cette compétition. Elle doit poursuivre son effort de rayonnement et d’attractivité. C’est indispensable si nous voulons que notre pays continue d’être la première destination touristique du monde, que nos grandes oeuvres soient connues partout sur la planète, que nos chercheurs soient reconnus parmi les meilleurs et, plus prosaïquement, que nos produits culturels, puisque c’est aussi une industrie, soient toujours plus demandés.
Renforcer notre diplomatie culturelle, c’est aussi peser politiquement. C’est être écouté au sein des plus grandes enceintes internationales, respectés comme une grande puissance, fière de sa culture et de sa langue. Cela compte beaucoup plus qu’on ne le croit. Je le perçois à chaque fois que je participe à une réunion internationale : si notre voix est entendue, c’est aussi parce que la France bénéficie d’une image extrêmement forte, c’est aussi, souvent, parce que mon homologue ministre des Affaires étrangères a appris le français, cela arrive encore et pas simplement chez les nonagénaires, qu’il a étudié dans nos lycées en Afrique ou en Amérique du Nord, et qu’il a conservé de cette expérience un respect et une amitié immenses pour notre pays. Il n’y a pas d’échange économique et politique sans affinité ni compréhension mutuelle. Et il n’y a pas de paix entre les nations sans échange bien sûr.
Renforcer notre diplomatie culturelle, c’est enfin et surtout agir en faveur de la diversité culturelle - vous savez que c’est le fondement de l’action de l’Organisation internationale de la Francophonie, à laquelle notre pays est profondément attaché et qui tenait, il y a quelques jours encore, sa conférence ministérielle ici à Paris. Je ferai observer que cette conférence ne se tient pas sous la présidence de la France. La France a un siège parmi les autres au bout de la table parce que la langue française est un bien commun, partagé par plusieurs dizaines de pays à travers la planète.
Nous ne saurions nous résoudre à ce que la mondialisation nous conduise vers une uniformisation des cultures. Nous ne saurions nous résoudre à ce que le monde devienne monocolore, à l’heure où, au contraire, de nouvelles puissances émergent et s’affirment politiquement et culturellement. Dans cette polyphonie des cultures, la voix de la France doit se faire entendre. C’est pourquoi notre pays a joué un rôle moteur, vous le savez, pour défendre le droit, non pas à l’exception culturelle qui avait un petit relent prétentieux mais à la diversité culturelle, reconnu par cette convention de l’UNESCO de 2005 qu’il nous a fallu beaucoup batailler pour faire adopter.
C’est pourquoi la France entretient, partout dans le monde, des médiathèques où des hommes et des femmes viennent rechercher les chefs d’oeuvre de notre littérature mais aussi les idées de liberté, de démocratie et de droits de l’Homme qui sont associés à la notre histoire et à notre pensée. C’est pourquoi elle poursuit des programmes de développement culturel, comme «Afrique et Caraïbe en créations» ou le «Fonds Sud pour le cinéma», qui ont permis à des jeunes de Bamako, de Port au Prince, de Kinshasa ou de Phnom Penh, de devenir des plasticiens, photographes, chanteurs et cinéastes internationalement reconnus.
Oui, notre diplomatie culturelle est essentielle.
C’est grâce à elle, grâce aux efforts conjugués des institutions culturelles publiques et privées françaises, que le cinéma français est le cinéma le plus diffusé à l’étranger après celui des États-Unis et que la littérature française est la littérature la plus traduite après celle des auteurs de langue anglaise. J’avais écrit cela avant d’entendre Antoine Compagnon expliquer que l’évolution était plutôt à la baisse. Je crois que nous occupons encore une place importante.
C’est grâce à elle que notre pays est la troisième destination des étudiants étrangers. On parle beaucoup en ces temps-ci de la frilosité de la France par rapport à l’accueil des étudiants étrangers. Pour ma part, je ne suis pas frileux, je pense que l’étudiant étranger qui vient en France passé quelques années, c’est, sauf rarissime exception, un ami de la France pour toujours. C’est un réseau d’influence tout à fait extraordinaire. Je rappelle que nous sommes toujours la troisième destination des étudiants étrangers dans le monde et qu’avec 450.000 professeurs de français dans le monde, notre langue demeure la deuxième langue la plus enseignée.
C’est grâce à elle que, sous l’effet de la croissance démographique, le français, partagé par les 75 pays de la francophonie dont je parlais tout à l’heure, devrait en 2050 être parlé par un demi-milliard d’individus.
J’ai bien entendu vos interrogations tout à l’heure Monsieur Compagnon, sur le bon usage de la langue française sur la scène internationale.
J’ai dit tout à l’heure que nous nous battions pour la diversité culturelle, nous nous battons aussi pour le multilinguisme et je ne saurai me résigner à ce que l’ensemble des relations à travers la planète se passent en une seule langue. Ce qui ne veut pas dire que les jeunes Français ne doivent pas connaître l’anglais. Ne nous trompons pas de combat, ce n’est pas un combat contre l’anglais, il faut parler anglais et c’est aujourd’hui incontournable dans les milieux scientifiques en particulier, je le sais mais dans beaucoup d’autres domaines économiques aussi, encore que le français puisse être une langue des affaires également. Mais, cet apprentissage nécessaire de l’anglais ne doit pas nous dissuader de combattre pour le multilinguisme.
Il faut bien sûr utiliser d’autres vecteurs pour faire connaître notre pensée, il faut traduire les chefs d’uvre de notre littérature ou les articles de nos chercheurs et de nos savants. J’ai parfois un peu de mal à expliquer au parlement que nous financions une chaîne en arabe ou en anglais. Je pense que c’est plutôt une bonne chose, il faut utiliser ces véhicules. Ce qui ne doit pas nous conduire à faire disparaître le français du paysage.
Vous évoquiez la question de savoir quelle langue faut-il parler dans les rencontres internationales ; je suis confronté à cette question presque tous les jours, je me suis fixé une règle très claire, partout où je vais dans de grandes conférences internationales, je m’assure qu’il y ait une traduction simultanée. Et quand c’est le cas, je parle français. Ce que je ne peux pas admettre, c’est de voir des hauts fonctionnaires français, notamment du Quai d’Orsay, mais ils ne le font plus heureusement, parler anglais spontanément lorsque l’on traduit en français. Quand il n’y a pas d’autre moyen de se faire comprendre que de parler anglais, on parle anglais, cela m’arrive aussi. Je crois qu’il faut avoir un peu de souplesse sur cette question mais ne pas partir du principe qu’on ne peut pas être compris quand on parle français.
Il faut continuer ce combat, je crois qu’il est important.
C’est grâce, aussi, à notre diplomatie culturelle que chaque année, 50 000 manifestations culturelles sont organisées dans le monde, que les artistes français occupent le 4ème rang mondial sur le marché de l’art et que 8 000 artistes français sont accompagnés à l’étranger.
C’est grâce, enfin, à notre diplomatie culturelle qu’à travers les saisons culturelles, grande réussite, nous resserrons nos liens avec les grands pays émergents, comme le Brésil, la Russie, bientôt l’Afrique du Sud, ou avec nos partenaires européens, comme l’Estonie. Je suis aussi frappé de voir combien est forte cette demande de saisons croisées dans les grands pays où je me rends, parce qu’ils savent le profit mutuel que nous pouvons en tirer.
La seconde question qui m’est régulièrement posée, et qui fait l’objet d’une longue polémique, est la question inverse : avons-nous les moyens de nos ambitions ?
Les moyens que nous consacrons à la diplomatie culturelle sont-ils suffisants ? Il suffit de poser la question pour répondre non. Je nuancerai cette réponse.
En tant qu’acteurs de la culture française à l’étranger, vous êtes les premiers à vous alarmer d’une perte d’influence de la France dans le monde. Il ne se passe pas un mois sans qu’un nouvel article ou un nouvel ouvrage ne viennent stigmatiser la baisse des moyens affectés à la diplomatie culturelle et dénoncer l’affaiblissement de notre rayonnement international.
Il m’est même arrivé, Hubert Védrine que vous avez reçu ce matin doit s’en souvenir, de signer avec lui une tribune qui parlait de cet affaiblissement des moyens, non seulement dans notre diplomatie culturelle mais dans notre diplomatie tout court. J’ai changé de casquette, j’ai peut-être changé un peu de point de vue, aujourd’hui que je suis revenu au Quai d’Orsay, tout en étant bien conscient de l’évolution des choses au cours de la dernière décennie. Je pense néanmoins qu’il ne faut pas aller trop loin dans cette rhétorique décliniste qui n’est pas réellement fondée car je crois que la France continue à se donner des moyens très importants pour développer sa diplomatie culturelle.
Avec un effort financier de près d’un milliard d’euros, si on additionne les domaines culturels, audiovisuels et éducatifs (dont 160 millions affectés directement au réseau culturel français à l’étranger), je le répète, notre pays consacre des sommes importantes à sa diplomatie culturelle.
Bien sûr, ce financement est moins important qu’il y a dix ou vingt ans. L’argent à cette époque-là était-il utilisé de façon aussi efficace et performante que possible, j’en doute. Cela fait longtemps que l’on s’interroge sur l’efficacité de notre réseau culturel à l’étranger. Quand j’étais jeune inspecteur des Finances à la tournée comme on dit, j’avais missionné par le ministre des Affaires étrangères de l’époque qui s’appelait Michel Jobert avec un de mes camarades de l’inspection pour faire une enquête à travers la planète sur l’efficacité de notre réseau culturel. Malheureusement, le ministre des Affaires étrangères a changé lorsque nous avons remis le rapport. Comme l’on dit au Québec, les rapports on été tablettés. Je me suis un peu perdu dans mon raisonnement, tout cela pour vous dire que bien sûr nous émettons moins d’argent qu’il y a quelques années ou quelques décennies mais notre effort reste très significatif, surtout si on le compare à celui de nos partenaires. À titre d’exemple, en 2010, le British Council et le Goethe Institut ont reçu respectivement 225 et 218 millions d’euros de subventions publiques. Cet effort est d’autant plus significatif qu’il se conjugue désormais avec des financements privés : en 2010, 126 millions d’euros ont ainsi été apportés par le secteur privé dans le cadre d’opérations cofinancées, un chiffre qui s’ajoute aux 100 millions d’euros que rapportent chaque année les cours de français dispensés par les Alliances françaises, dont vous connaissez le dynamisme.
Outre son financement, notre diplomatie culturelle a également des moyens d’actions importants.
Je pense aux 140 Instituts français et aux près de 450 alliances françaises soutenues par le ministère des Affaires étrangères et européennes.
Je pense aussi à notre réseau éducatif, qui est avec 480 écoles et lycées français dans 130 pays, 160 espaces Campus France, 27 instituts de recherche et 1 million de professeurs de français le premier réseau d’enseignement étranger au monde.
Partout où je passe, quelles sont les questions que l’on me pose, comment étendre le lycée français, comment répondre à une demande sans cesse croissante. Le besoin de français existe donc, le besoin de culture française, le besoin d’éducation à la française existe et il a séduit, non seulement les enfants de nos diplomates et de nos expatriés mais aussi souvent, j’allais dire, des élites locales mais après tout, c’est tout à fait notre droit d’agir ainsi.
Je pense enfin à la chaîne francophone TV5Monde qui, notamment à travers France 24 et RFI, diffuse ses programmes à 220 millions de foyers, ce qui fait d’elle la deuxième chaîne au monde par le nombre d’abonnés. Je crois qu’il faut défendre TV5Monde, j’y ai fait une émission hier soir et donc, c’est une raison supplémentaire pour considérer que c’est une très bonne chaîne mais partout où je me déplace, quand je zappe sur mon appareil de télévision, c’est vrai que je trouve trois, quatre dix ou vingt chaînes anglophones, quelques chaînes germanophones beaucoup de chaînes arabophones et lorsque j’arrive sur TV5Monde, je suis bien content de m’aérer un peu l’esprit dans ma langue maternelle. Il faut défendre TV5 comme il faut soutenir France24, et RFI aussi. Il paraît que le ministère des Affaires étrangères et européennes se verrait bien cotuteur de l’action audiovisuelle extérieure de la France avec le ministère de la Culture, mais c’est un autre sujet.
Naturellement, dans le contexte budgétaire contraint que nous connaissons, la question de moyens de notre diplomatie culturelle s’est posée avec une acuité particulière. Dès ma prise de fonctions, j’en ai fait l’une de mes toutes premières priorités. Il ne s’agit pas pour le ministère des Affaires étrangères et européennes de se soustraire à l’effort collectif. Il s’agit d’adapter notre dispositif pour le rendre plus efficace et plus économe.
Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, notre réseau culturel dans son ensemble a donc engagé un important travail de rationalisation des emplois et des missions, afin que soient préservées ses activités essentielles.
C’est dans cet esprit que nous opérons la fusion des services de coopération et d’action culturelle avec les établissements culturels dotés de l’autonomie financière. Il faut bien dire que dans beaucoup de capitales, il y avait un peu de désordre et de doubles emplois.
Cette réforme était nécessaire. Elle rendra notre réseau culturel plus lisible pour nos partenaires étrangers et français.
C’est aussi dans cet esprit que nous conduisons l’expérimentation du rattachement du réseau culturel à l’Institut français. Ce nouvel opérateur du ministère des Affaires étrangères et européennes a été créé le 1er janvier 2011 pour assurer la promotion de nos artistes, de nos idées, de nos savoirs scientifiques, de nos industries culturelles et de notre langue. Nous avons veillé à ce qu’il dispose des moyens de son action et nous nous battons au quotidien pour les lui préserver. Je voudrais rendre hommage devant vous à l’action déterminée de Xavier Darcos, qui, en un an, a fait de l’Institut français un instrument efficace de diffusion de la création française.
Vous le voyez, la France n’a pas à rougir des moyens qu’elle consacre à sa diplomatie culturelle. Elle n’a pas à déplorer une régression ou un quelconque déclin. Le Louvre à Abu Dhabi, la Comédie française à Pékin et Ariane Mnouchkine au Brésil, Daniel Buren à Dakar, le DJ David Guetta à Los Angeles, mais aussi les masters class à Bamako, les débats d’idée à Casablanca, l’exposition Gallimard à Buenos Aires, le festival «Croisement» en Chine, les chantiers de fouilles à Angkor : je pourrais allonger cette liste à l’infini, chaque jour, sur les cinq continents, la culture française rayonne, échange, dialogue avec le monde.
Mesdames, Messieurs,
Je ne saurais conclure sans rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui, partout, sur la planète, contribuent au dynamisme et à l’efficacité de notre diplomatie culturelle. Ils sont les fers de lance du rayonnement de la France. Ils sont des ambassadeurs privilégiés des valeurs de liberté, de dialogue de dignité qui font l’identité et la force de notre pays.
Puissent-ils être assurés de notre reconnaissance et convaincus de la détermination du gouvernement à les soutenir dans leur mission.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 décembre 2011