Texte intégral
Le ministre de la culture et de la communication a présenté une communication relative aux politiques de protection du patrimoine.
42 000 immeubles et 260 000 objets mobiliers sont protégés au titre des monuments historiques.
Après les grandes vagues de protection du XXe siècle, centrées sur les monuments, la politique de protection du patrimoine répond à des logiques renouvelées : patrimoine industriel, patrimoine du XXe siècle, patrimoine du logement social, patrimoine maritime. Une campagne de protection a ainsi été engagée autour d'une vingtaine de phares du littoral.
Plusieurs dispositifs s'appliquent à des espaces plus vastes que le seul monument, traduisant ainsi une approche du patrimoine en termes de paysage et de cadre bâti. Ainsi, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont été récemment remplacées par les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), dispositif favorisant l'implication des communes et intégrant des préoccupations de développement durable. Les secteurs sauvegardés, créés par la loi Malraux, délimitent des ensembles urbains majeurs. Il en existe actuellement une centaine en France.
Enfin, la France possède 37 biens et paysages inscrits au patrimoine mondial régi par la Convention de l'Unesco. Alors que la convention, qui fonctionne comme un « label » contribuant à l'attractivité touristique et valorisant l'image d'une ville ou d'un territoire, fête aujourd'hui ses 40 ans, la France promeut de nouveaux dossiers.
Ainsi, le dossier de candidature du Bassin minier du Nord - Pas de Calais proposé au titre de paysage culturel, sera examiné lors de la session du Comité du patrimoine mondial qui se tiendra du 24 juin au 6 juillet 2012. Cette candidature s'inscrit dans la dynamique culturelle à l'oeuvre dans une région qui verra, en décembre 2012, l'ouverture du Louvre-Lens.
Par ailleurs, le 31 janvier 2012, les autorités françaises ont déposé deux dossiers devant le Comité du patrimoine mondial, pour examen en juin 2013 :
- La grotte ornée Chauvet-Pont d'Arc, en Ardèche, l'un des exemples les plus remarquables d'art pariétal, support de la première manifestation artistique d'envergure connue à ce jour ;- Les « Climats du vignoble de Bourgogne ». Issu du travail séculaire des hommes et inscrit dans une histoire façonnée par les institutions politiques et religieuses, ce vignoble se traduit par un grand nombre de lieux-dits dont la délimitation est matérialisée par des murets d'une rare qualité paysagère.
42 000 immeubles et 260 000 objets mobiliers sont protégés au titre des monuments historiques.
Après les grandes vagues de protection du XXe siècle, centrées sur les monuments, la politique de protection du patrimoine répond à des logiques renouvelées : patrimoine industriel, patrimoine du XXe siècle, patrimoine du logement social, patrimoine maritime. Une campagne de protection a ainsi été engagée autour d'une vingtaine de phares du littoral.
Plusieurs dispositifs s'appliquent à des espaces plus vastes que le seul monument, traduisant ainsi une approche du patrimoine en termes de paysage et de cadre bâti. Ainsi, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont été récemment remplacées par les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), dispositif favorisant l'implication des communes et intégrant des préoccupations de développement durable. Les secteurs sauvegardés, créés par la loi Malraux, délimitent des ensembles urbains majeurs. Il en existe actuellement une centaine en France.
Enfin, la France possède 37 biens et paysages inscrits au patrimoine mondial régi par la Convention de l'Unesco. Alors que la convention, qui fonctionne comme un « label » contribuant à l'attractivité touristique et valorisant l'image d'une ville ou d'un territoire, fête aujourd'hui ses 40 ans, la France promeut de nouveaux dossiers.
Ainsi, le dossier de candidature du Bassin minier du Nord - Pas de Calais proposé au titre de paysage culturel, sera examiné lors de la session du Comité du patrimoine mondial qui se tiendra du 24 juin au 6 juillet 2012. Cette candidature s'inscrit dans la dynamique culturelle à l'oeuvre dans une région qui verra, en décembre 2012, l'ouverture du Louvre-Lens.
Par ailleurs, le 31 janvier 2012, les autorités françaises ont déposé deux dossiers devant le Comité du patrimoine mondial, pour examen en juin 2013 :
- La grotte ornée Chauvet-Pont d'Arc, en Ardèche, l'un des exemples les plus remarquables d'art pariétal, support de la première manifestation artistique d'envergure connue à ce jour ;- Les « Climats du vignoble de Bourgogne ». Issu du travail séculaire des hommes et inscrit dans une histoire façonnée par les institutions politiques et religieuses, ce vignoble se traduit par un grand nombre de lieux-dits dont la délimitation est matérialisée par des murets d'une rare qualité paysagère.