Texte intégral
Merci monsieur le Président, mesdames, messieurs les députés, monsieur le Président Bruno Le Roux.
Vous avez bien fait de rappeler ce qui est dans la loi de finances rectificative. Je vous rappelle mesdames, messieurs les députés, et en particulier ceux de lopposition, que si nous avons présenté une loi de finances rectificative cest parce que nous avons hérité dune situation qui nous conduit à prendre des mesures pour respecter les engagements du président de la République, c'est-à-dire retrouver léquilibre et la maitrise de nos comptes publics.
Ça ne se fera pas en une fois, ça se fait par étape, mais nous commençons dès maintenant.
Limiter le déficit budgétaire en 2012 à 4,5 % Et à 3 % pour 2013 et léquilibre à la fin du quinquennat. Cest un effort très important, mais qui est nécessaire au redressement du pays, parce que les 600 milliards de dette supplémentaire que nous avons trouvé en arrivant, ce sont les générations futures, nos enfants, et petits enfants qui vont payer et nous nacceptons pas que nos enfants et nos petits-enfants payent la facture.
Alors, je sais que lexercice est difficile, et je fais toute confiance aux députés de la majorité pour contribuer à trouver la bonne réponse avec le gouvernement sur la base des propositions que nous avons faites. Et là il sagissait de trouver 7,5 milliards deuros pour rester dans lépure des 4,5 %. Eh bien nous lavons fait, en décidant dun nouveau gel d1,5 milliards de dépenses publiques, et ça nest pas facile.
Cest un effort sur la dépense qui est très important et jen suis parfaitement conscient, tout en respectant les priorités. Et la seule dépense supplémentaire cest 800 millions pour lEducation, pour parer aux difficultés de la rentrée scolaire prochaine. Cétait un engagement du président de la République qui sinscrit dans une volonté de reconstruction de notre système éducatif. Les priorités sont claires, nous allons nous y tenir. Sur les autres dépenses, que ce soit sur Pôle Emploi, cest par redéploiement, que ce soit lallocation de rentrée scolaire, cest la même chose, et sagissant de la mesure de la retraite à 60 ans, elle est également financée.
Pour le reste, il fallait demander un effort, et quel effort avons-nous demandé ? Un effort basé sur la justice. Oui la justice et lefficacité économique. Et vous venez de le dire monsieur le président Le Roux.
Quand jentends lopposition, elle oublie de dire que la mesure prise par le précédent gouvernement et la précédente majorité, cétait 12 milliards de prélèvements, 12 milliards deuros de prélèvements sur les classes populaires et les classes moyennes par laugmentation de la TVA. Nous y mettons fin, et jappelle lensemble de lAssemblée nationale à y mettre fin.
Alors on me dit quil y a dautres prélèvements. Oui il y a dautres prélèvements, il y en a sur les grandes entreprises, les grands groupes pétroliers ou bancaires, mais pas sur les PME. Il y en a aussi sur les familles les plus aisées, cest le rétablissement de limpôt sur la fortune, 1 % des contribuables concernant la fiscalité de la transmission du patrimoine, ça ne concerne que les hauts patrimoines. 90 % des ménages ne sont pas concernés. Notre proposition de loi de finances rectificative est une proposition efficace sur le plan économique, juste sur le plan social.
Alors vous me dites : il y a les heures supplémentaires. Eh bien là il faut être clair, pendant cinq ans, Mesdames et Messieurs les députés de la droite : les députés aujourdhui devenus la majorité de cette Assemblée nationale, comme dailleurs lensemble des organisations syndicales de salariés, ont dit que cette mesure était une mesure qui favorisait le chômage qui nencourageait pas lembauche. Cest une réalité.
Quand vous savez que lheure supplémentaire coûte moins cher à un employeur que lheure normale, croyez-vous que lemployeur soit incité à embaucher ? Eh bien non ! Il fallait mettre fin à cette mesure anti emploi. Alors bien sûr, certains en ont bénéficié par la défiscalisation. Concernant les cotisations patronales, cette mesure ne sappliquera quaux entreprises de plus de 20 salariés. Mais concernant la défiscalisation, la mesure ne sappliquera bien sûr que lorsquelle sera votée par le Parlement, et pas depuis le 1er janvier. Cest une évidence.
Mais ce que je voudrais vous dire pour conclure, cest que cette mesure - et jen appelle au bon sens des Français nempêchera pas les heures supplémentaires, parce que les heures supplémentaires sont payées plus chères que les heures normales, elles sont payées 25 % plus chères que les heures normales, et lorsquun employeur pourra proposer des heures supplémentaires à ses salariés, sils les font, ils seront mieux payés.
Mais la deuxième chose que je voudrais vous dire cest que la fiscalisation ou la défiscalisation, que vous défendez, coutait au budget de lEtat, c'est-à-dire à lensemble des contribuables, 5 milliards deuros. Eh bien lorsque que la crise sest déclenchée en Allemagne avec la même somme et même un peu plus, le gouvernement a pris linitiative dencourager les partenaires sociaux à négocier, pour maintenir lemploi, pratiquer le chômage partiel, faire en sorte que les salariés se forment pour la même somme. Préserver les emplois.
Eh bien moi je vous le dis, ça cest notre politique. Nous voulons le faire dans la poursuite de la conférence sociale. Préserver lemploi. Lemploi, lemploi, voilà la priorité du gouvernement.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 juillet 2012
Vous avez bien fait de rappeler ce qui est dans la loi de finances rectificative. Je vous rappelle mesdames, messieurs les députés, et en particulier ceux de lopposition, que si nous avons présenté une loi de finances rectificative cest parce que nous avons hérité dune situation qui nous conduit à prendre des mesures pour respecter les engagements du président de la République, c'est-à-dire retrouver léquilibre et la maitrise de nos comptes publics.
Ça ne se fera pas en une fois, ça se fait par étape, mais nous commençons dès maintenant.
Limiter le déficit budgétaire en 2012 à 4,5 % Et à 3 % pour 2013 et léquilibre à la fin du quinquennat. Cest un effort très important, mais qui est nécessaire au redressement du pays, parce que les 600 milliards de dette supplémentaire que nous avons trouvé en arrivant, ce sont les générations futures, nos enfants, et petits enfants qui vont payer et nous nacceptons pas que nos enfants et nos petits-enfants payent la facture.
Alors, je sais que lexercice est difficile, et je fais toute confiance aux députés de la majorité pour contribuer à trouver la bonne réponse avec le gouvernement sur la base des propositions que nous avons faites. Et là il sagissait de trouver 7,5 milliards deuros pour rester dans lépure des 4,5 %. Eh bien nous lavons fait, en décidant dun nouveau gel d1,5 milliards de dépenses publiques, et ça nest pas facile.
Cest un effort sur la dépense qui est très important et jen suis parfaitement conscient, tout en respectant les priorités. Et la seule dépense supplémentaire cest 800 millions pour lEducation, pour parer aux difficultés de la rentrée scolaire prochaine. Cétait un engagement du président de la République qui sinscrit dans une volonté de reconstruction de notre système éducatif. Les priorités sont claires, nous allons nous y tenir. Sur les autres dépenses, que ce soit sur Pôle Emploi, cest par redéploiement, que ce soit lallocation de rentrée scolaire, cest la même chose, et sagissant de la mesure de la retraite à 60 ans, elle est également financée.
Pour le reste, il fallait demander un effort, et quel effort avons-nous demandé ? Un effort basé sur la justice. Oui la justice et lefficacité économique. Et vous venez de le dire monsieur le président Le Roux.
Quand jentends lopposition, elle oublie de dire que la mesure prise par le précédent gouvernement et la précédente majorité, cétait 12 milliards de prélèvements, 12 milliards deuros de prélèvements sur les classes populaires et les classes moyennes par laugmentation de la TVA. Nous y mettons fin, et jappelle lensemble de lAssemblée nationale à y mettre fin.
Alors on me dit quil y a dautres prélèvements. Oui il y a dautres prélèvements, il y en a sur les grandes entreprises, les grands groupes pétroliers ou bancaires, mais pas sur les PME. Il y en a aussi sur les familles les plus aisées, cest le rétablissement de limpôt sur la fortune, 1 % des contribuables concernant la fiscalité de la transmission du patrimoine, ça ne concerne que les hauts patrimoines. 90 % des ménages ne sont pas concernés. Notre proposition de loi de finances rectificative est une proposition efficace sur le plan économique, juste sur le plan social.
Alors vous me dites : il y a les heures supplémentaires. Eh bien là il faut être clair, pendant cinq ans, Mesdames et Messieurs les députés de la droite : les députés aujourdhui devenus la majorité de cette Assemblée nationale, comme dailleurs lensemble des organisations syndicales de salariés, ont dit que cette mesure était une mesure qui favorisait le chômage qui nencourageait pas lembauche. Cest une réalité.
Quand vous savez que lheure supplémentaire coûte moins cher à un employeur que lheure normale, croyez-vous que lemployeur soit incité à embaucher ? Eh bien non ! Il fallait mettre fin à cette mesure anti emploi. Alors bien sûr, certains en ont bénéficié par la défiscalisation. Concernant les cotisations patronales, cette mesure ne sappliquera quaux entreprises de plus de 20 salariés. Mais concernant la défiscalisation, la mesure ne sappliquera bien sûr que lorsquelle sera votée par le Parlement, et pas depuis le 1er janvier. Cest une évidence.
Mais ce que je voudrais vous dire pour conclure, cest que cette mesure - et jen appelle au bon sens des Français nempêchera pas les heures supplémentaires, parce que les heures supplémentaires sont payées plus chères que les heures normales, elles sont payées 25 % plus chères que les heures normales, et lorsquun employeur pourra proposer des heures supplémentaires à ses salariés, sils les font, ils seront mieux payés.
Mais la deuxième chose que je voudrais vous dire cest que la fiscalisation ou la défiscalisation, que vous défendez, coutait au budget de lEtat, c'est-à-dire à lensemble des contribuables, 5 milliards deuros. Eh bien lorsque que la crise sest déclenchée en Allemagne avec la même somme et même un peu plus, le gouvernement a pris linitiative dencourager les partenaires sociaux à négocier, pour maintenir lemploi, pratiquer le chômage partiel, faire en sorte que les salariés se forment pour la même somme. Préserver les emplois.
Eh bien moi je vous le dis, ça cest notre politique. Nous voulons le faire dans la poursuite de la conférence sociale. Préserver lemploi. Lemploi, lemploi, voilà la priorité du gouvernement.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 juillet 2012