Déclaration de Mme Sylvia Pinel, ministre de l'artisanat, du commerce et du tourisme, sur les mesures favorisant l'insertion des jeunes dans le monde économique et le monde du travail, Paris le 31 août 2012.

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Circonstance : Université d'été des Chambres de commerce et d'industrie, à Versailles du 29 au 31 août 2012, sur le thème "« 19-29, les défis d’une génération »

Texte intégral

Monsieur le Président de la CCI France,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous remercier de votre invitation et de vous dire le plaisir qui est le mien de clore votre université d’été.
Les échanges ont été, je crois, très riches et je suis heureuse qu’ils se soient déroulés autour d’un thème qui m’est particulièrement cher, celui de la jeunesse.
Loin des clichés, vous avez su trouver le ton juste pour parler des jeunes, de leurs espoirs, de leurs aspirations mais aussi de tout ce qu’ils doivent apprendre pour trouver leur vraie place dans la société. Vous avez su leur donner la parole et valoriser leurs interventions.
Il s’agit là d’un sujet essentiel car on entend encore trop souvent des discours sur la jeunesse qui ne sont pas réalistes et qui ne montrent pas suffisamment à quel point elle s’intéresse aussi au travail, à la réussite, au développement de notre économie. Que notre jeunesse s’inquiète, autant que nous tous, et voire même davantage, pour l’avenir de notre pays.
Or il n’est jamais bon qu’un entrepreneur ou un employeur en arrive à ne plus comprendre les aspirations de ses plus jeunes recrues.
Vous avez raison de dire qu’il faut comprendre et innover sans cesse.
Notre mission sera toujours de faire en sorte que ne se crée pas dans notre société un fossé ou un mur d’incompréhension entre les générations. C’est l’objectif de l’engagement du Président de la République, pendant sa campagne et au cours de son mandat : redonner toute sa place à notre jeunesse, et lui permettre de retrouver la confiance nécessaire dans nos institutions, dans notre économie, et dans nos entreprises.
C’est une des batailles que vous menez depuis longtemps et je tenais à venir ici vous dire que c’est donc aussi une priorité du Gouvernement. C’est également en ce qui me concerne une priorité qui me touche tout particulièrement.
Vous me direz qu’étant une des plus jeunes ministres du gouvernement, je suis autorisée à avoir sur la jeunesse des vues pas encore trop éloignées !
Je connais bien la situation parfois ambiguë de beaucoup de jeunes : l’envie de réussir et en même temps la peur d’échouer sans pouvoir se raccrocher à une position sociale ou économique qui, à cet âge, n’est jamais acquise.
Le sentiment d’avoir des forces et des idées et en même temps l’impression, parfois décourageante, de ne pas avoir l’occasion de les mettre en oeuvre. Je sais tout ce qu’une vie doit à la volonté, au travail mais aussi au hasard des rencontres et des choix que l’on fait très jeune à un âge où on n’en mesure pas encore toutes les conséquences.
C’est ce message que je veux délivrer à la jeunesse d’aujourd’hui, à toutes celles et ceux qui ont participé aux débats de ces journées et qui sont là dans la salle : le monde est ouvert, à vous d’y entrer, de prendre des risques souvent, et aussi quelques coups parfois.
Mais c’est à chaque fois l’occasion d’apprendre, sachant qu’aucun échec n’est irréversible, aucun échec ni définitif.
La chance de la jeunesse, c’est notamment d’avoir des idées, la volonté d’aller de l’avant, de continuer à apprendre tout le temps. Car, on apprend de ses échecs souvent plus que de ses réussites. Et cela fait partie de la responsabilité d’une société d’encourager les jeunes qui prennent des risques, d’aider ceux qui chutent à se relever pour qu’ils repartent plus forts, sans stigmatisation, bref de permettre à ceux qui veulent se lancer dans l’aventure avec un vrai projet d’aller au bout de cette envie. Il en va de l’avenir économique de notre pays.
On l’a bien vu dans les débats de ces deux journées.
Les incompréhensions entre les jeunes salariés et leurs aînés ont été pointées lors de la table-ronde intitulée « le travail mais quel travail ? » Celles-ci sont exacerbées par le contexte économique difficile que nous traversons : les jeunes accèdent de plus en plus tardivement et difficilement à un emploi stable, l’âge moyen du premier CDI recule et il se situe désormais autour de 30 ans. Quand ils y parviennent, nombre de jeunes ont déjà un long parcours de petits emplois précaires, voire de chômage et ont parfois dû faire des concessions importantes par rapport à ce qu’ils espéraient, tant sur le plan professionnel que personnel.
C’est la raison pour laquelle le Président de la République a voulu mettre en place le contrat de génération. Les générations ne doivent pas s’opposer. Le monde du travail doit permettre aux jeunes d’apprendre de leurs aînés.
Il faut cesser de penser qu’une génération est au chômage à cause de la présence d’une autre. Il ne faut pas stigmatiser. C’est notre modèle économique qui doit évoluer, créer davantage d’emplois, lever certaines barrières et être plus vertueux.
De la même manière je veux faciliter la transmission d’entreprises. Il n’est pas normal qu’après tant de réformes successives, il soit encore si compliqué de transmettre ou de reprendre une entreprise, alors même qu’il s’agit là d’un enjeu majeur pour la croissance de nos PME et de nos territoires dans la durée.
C’est également la raison pour laquelle nous devons tout faire pour accompagner les créateurs d’entreprises, les aider dans leurs démarches, les aider pour la constitution de dossiers, parfois complexes. Je sais que certaines CCI ont mis en place des initiatives de coaching, comme par exemple la CCI de Paris. Je ne peux qu’encourager toutes les CCI à développer ces accompagnements nécessaires de nos jeunes entrepreneurs. Les services de l’Etat ont également pour mission de rendre un service public plus efficace dans cet objectif.
Mais, me direz-vous, encore faut-il que les jeunes aient envie de se lancer dans l’entrepreneuriat. C’était la question posée par un autre atelier intitulé « Entreprendre, mais autrement ».
Les études montrent que les jeunes sont attirés par les grandes entreprises ou la fonction publique mais ne viennent pas assez souvent vers les PME qui offrent pourtant les 2/3 des emplois. Les PME subissent régulièrement la concurrence des grandes entreprises pour recruter des jeunes diplômés issus des écoles de commerce, d’ingénieur, ou de l’université.
C’est donc souvent à l’entreprise qu’il appartient de motiver les jeunes, de les rassurer et de leur expliquer ce qu’ils trouveront dans les PME. Même si elles ne sont pas toujours organisées et armées pour cela.
D’où le rôle essentiel des CCI dans la constitution du réseau et dans des actions de valorisation et de communication. Je pense par exemple à l’action, très emblématique, de l’accompagnement pour la création d’entreprise. Tout votre réseau promeut l’entrepreneuriat auprès des jeunes, avec des initiatives variées, parfois anciennes, privilégiant la mise en situation et le témoignage de créateurs au parler vrai et réaliste. Cela me semble particulièrement porteur auprès des plus jeunes comme auprès des étudiants.
Pour les étudiants, ces accompagnements sont essentiels car ils leur permettent de faire arriver leur projet à maturité grâce aux parcours sous formes de modules à valider, de projet à faire aboutir devant un jury ou d’incubation de projets réels. La formation permet ainsi d’aider les entrepreneurs de demain à passer à l’acte.
Au-delà, de ce travail qui sème des graines pour diversifier les voies d’avenir dans lesquelles les jeunes pourront s’imaginer, je soulignerai trois aspects qui me tiennent particulièrement à coeur :
- l’aventure démocratique que constitue la création d’une entreprise ;
- la mise en avant de la transmission d’entreprise comme étant une autre façon de créer
- enfin, la valorisation de tels parcours auprès des jeunes femmes, pour stimuler l’entrepreneuriat au féminin, encore trop réduit et trop stéréotypé.
Permettez-moi d’insister un peu plus sur ce dernier point. J’ai été heureuse de constater dans le programme de ces deux jours que la parité a été presque atteinte pour l’animation des débats. Je pense, que bien au delà d’idées reçues sur la nécessité de la parité, il s’agit d’un besoin essentiel pour être plus efficaces, plus dynamiques, et plus compétitifs. Pour cela, nous devons tous, chacun à notre niveau, être exemplaire. Vous le savez, le gouvernement auquel j’appartiens a pour la première fois une stricte parité. Cette exemplarité que nous incarnons, doit être prise comme une incitation forte pour que toutes les institutions, toutes les administrations et toutes les organisations tendent vers cet objectif.
Pour cela, comme pour les autres points que j’ai évoqués, se pose la question du système d’éducation qu’il convient de mettre en place pour nos jeunes. Vous le savez, une grande concertation sur l’école est lancée par Vincent Peillon. Je souhaite que la question de la formation professionnelle trouve toute sa place dans ce grand débat public qui a commencé afin que les formations soient mieux adaptées aux besoins réels des professionnels, et aussi en fonction des bassins d’emplois. Nous donnerons à notre système de formation la souplesse qu’il lui manque aujourd’hui pour l’adapter aux besoins des entreprises.
Les travaux menés à l’occasion de la conférence sociale ont également conduit les partenaires sociaux au constat de la nécessité de construire des actions concrètes à déployer sur les territoires plutôt que de lancer une réforme supplémentaire de la formation professionnelle. Nous avons trois objectifs :
- diminuer le nombre de jeunes entrant sur le marché du travail sans qualification,
- accompagner les salariés dans les entreprises menacées par des mutations économiques,
- renforcer la formation des demandeurs d’emploi.
Pour tout cela, la formation et l’éducation seront les pierres angulaires de notre politique, comme c’est d’ailleurs une des priorités d’action du réseau des CCI qui assure avec succès son rôle de deuxième formateur après le ministère de l’éducation nationale.
Aussi, permettez-moi ici de saluer au nom du Gouvernement l’action des 156 CFA des CCI, de leurs 100 000 apprentis et des 350 métiers différents auxquels ils préparent, à travers 600 diplômes, du CAP à la grande école, dans des secteurs très variés.
A un moment où chacun s’inquiète du chômage des jeunes, c’est notre devoir de rappeler que, six mois après leur sortie, 90% de vos apprentis ont trouvé un emploi. Dans ce même esprit, je salue le travail particulier réalisé par votre réseau pour aider des jeunes en situation difficile, voire en détresse, à s’insérer en leur offrant la possibilité de bénéficier de formations décalées, conçues sur mesure pour eux : école de la seconde chance, classes préparatoires à l’apprentissage témoignent également de votre engagement éducatif.
Ces chiffres et cette mobilisation prouvent l’efficacité d’un modèle et la nécessité d’un développement de l’apprentissage et de l’alternance dans notre pays. Il reste encore de gros efforts à faire pour changer les mentalités, revaloriser les métiers manuels, les métiers de l’artisanat et du commerce. Nous devons collectivement y travailler.
Face à ces enjeux, les chambres de commerce et d’industrie sont donc des corps intermédiaires nécessaires à la mise en oeuvre des priorités du gouvernement.
En cette période économique difficile, les entreprises ont besoin d’interlocuteurs de proximité solides et disponibles pour les accompagner, les soutenir et les orienter.
Nous sommes aujourd’hui au creux d’une crise économique profonde, probablement la plus forte depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Toutes les économies occidentales sont aujourd’hui touchées, mais la France doit faire face à un triple défi : au-delà du déficit budgétaire dont nous héritons, nous sommes également déterminés à lutter contre la crise de croissance, qui obère toute initiative ; nous devons ensuite retrouver la confiance dans notre économie ; et enfin, nous devons permettre à nos entreprises d’être davantage compétitives. L’urgence absolue est aujourd’hui le redressement de notre économie, le retour de la croissance et aussi et en premier lieu, la création d’emplois.
Pour mener cette bataille, une mobilisation de tous les acteurs est nécessaire. Je pense bien sur tout d’abord au gouvernement qui mène avec énergie son programme de redressement. Je pense également aux élus, des communes, des intercommunalités, des départements, des régions, qui chacun à leur niveau se mobilisent pour remettre la France sur le chemin de la croissance et de la création d’emplois. Je pense enfin aux entreprises qui doivent, à nos côtés, se mobiliser et se concentrer aussi sur cette bataille que nous menons contre la crise économique et pour l’emploi.
Pour cela, bien sûr, des efforts seront demandés à chacun, en fonction des moyens dont il dispose. Car la justice, c’est aussi faire en sorte que chacun contribue à cet effort exceptionnel en fonction de ses capacités financières.
Tous les secteurs seront mis à contribution pour permettre à la France de redresser son économie, d’être plus forte, plus compétitive et de donner davantage d’emplois aux français. Nous tirerons les conséquences des différentes réformes qui ont été menées, nous encouragerons de nouvelles mutualisations, de nouvelles expérimentations et de nouvelles synergies pour permettre la réalisation de cet effort collectif.
Dans ce combat de tous les jours que nous menons, le commerce occupe une place essentielle. Je me permets de vous rappeler quelques chiffres que vous connaissez bien : en 2011, le commerce représentait 730 000 entreprises, 3,5 millions de salariés et 1400 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 11 % du Produit Intérieur Brut.
Mais ce poids économique n’est pas tout. De même que le redressement de la France n’est pas qu’économique. Nous voulons redonner aux français la fierté de leur pays, nous leur montrerons que l’Etat est présent et que les activités reviennent aussi dans des territoires trop longtemps délaissés. Car les commerçants sont souvent, des acteurs essentiels de la structuration des territoires urbains et de la revitalisation des espaces ruraux.
En tant qu’élue locale, j’ai trop souvent vu des endroits où la seule activité encore ouverte aujourd’hui est le petit commerce du village, et qui pourtant risque de fermer. J’ai lutté contre cette fatalité en tant que députée, et je continue encore plus activement en tant que Ministre. Les valeurs républicaines fortes aux quelles je crois et que nous partageons tous doivent nous encourager à défendre encore davantage ces lieux de vie, qui rendent souvent un véritable service aux citoyens, que ce soit dans les territoires ruraux, ou dans les zones urbaines sensibles.
Ma priorité est également de ne pas céder devant les tendances actuelles qui sont à l’homogénéisation des commerces et à la désertification des territoires. Le prix de la valeur locative des commerces est trop souvent un problème pour l’ouverture de commerces indépendants dans les centres-villes. Avec mes équipes je travaille à résoudre ce problème et je présenterai prochainement un plan pour le commerce permettant de préserver notre diversité et nos savoir-faire, de les encourager et de les développer encore davantage.
Vous avez évoqué, Monsieur le Président, votre souhait d’être associé à la BPI. Je partage ce voeu et je veille à ce que dans la construction de cette nouvelle banque, les entreprises du commerce et de l’artisanat puissent en être pleinement bénéficiaires. Il est impératif de leur permettre d’avoir un meilleur accès aux financements bancaires.
Pour mettre en oeuvre ces réformes, le rôle des CCI est incontournable et l’évolution du fonctionnement du réseau doit être un gage du renforcement de son efficacité et de son efficience au service des entreprises. J’y veillerai personnellement. J’ai découvert avec plaisir en arrivant votre nouvelle identité visuelle. Cette réforme de votre communication doit être à l’image d’un fonctionnement renouvelé.
Je souhaite que vos chambres se tournent résolument vers une culture de l’efficacité, fortes des actions exemplaires réussies dans des domaines variés. Nous devons désormais mettre en place un contrat entre l’Etat et la CCI France pour mieux définir et prendre des engagements clairs et vérifiables tant à l’égard des entreprises que des partenaires institutionnels des chambres.
Ce contrat nous permettra de finaliser la mise en oeuvre de la réforme et d’inscrire les CCI dans l’acte III de la décentralisation que le gouvernement va lancer au début du mois d’octobre. Le réseau réformé sera recentré autour de son échelon régional, pour une plus grande efficacité et une meilleure coordination des actions.
J’attache, comme vous le savez, une importance toute particulière au volet social de cette réforme, dont une étape majeure est le transfert des personnels prévu au 1er janvier 2013 au niveau régional. L’échéance se rapproche et je renouvelle mon souhait que ce transfert ait lieu dans les meilleures conditions possibles pour les personnels concernés. Je compte sur vous, ainsi que sur les partenaires sociaux, pour réussir cette réforme.
L’aboutissement de cette réforme est essentiel pour permettre aux CCI de jouer pleinement leur rôle dans l’entreprise de redressement que nous menons. Vous êtes nécessaires pour mobiliser les réseaux des entreprises, pour mener et accompagner des projets structurants pour les territoires et pour diffuser l’information aux entreprises.
C’est pourquoi vous me permettrez de conclure en évoquant devant vous une initiative à laquelle le gouvernement et mon ministère en particulier vont s’atteler dans les mois à venir et dans laquelle je souhaite que les CCI puissent prendre toute leur part : je veux parler de la valorisation du « Fabriqué en France ».
Vous ne connaissez que trop bien les difficultés des entreprises françaises à l’exportation. C’est la question de la compétitivité, que nous ne nions pas et qui doit être traitée de front. Vous avez certainement entendu mon collègue Pierre Moscovici qui ont fait de cette question leur priorité. Elle soulève d’immenses défis d’innovation, de rééquilibrage des charges sociales, de réarmement de l’Europe face aux dogmes du libre-échange. Mais elle soulève aussi la question de la défense et de la promotion par nos pouvoirs publics des produits fabriqués dans notre pays.
C’est pourquoi, avec le gouvernement, nous avons comme priorité de renforcer la compétitivité du « fabriqué en France ».
Notre savoir faire, la qualité de nos produits, l’excellence de notre réputation doivent être davantage portés pour renforcer nos entreprises. Cela est vrai tant pour le marché interne qu’externe. Nous devons accompagner le mouvement qui émerge en force chez nos concitoyens, et nous devons le renforcer à l’extérieur. Il n’y a pas un jour sans que la presse relaye l’engouement des français pour telle petite entreprise, pour le « cousu main », pour des restaurants utilisant les produits frais de sa région. Nous accompagnerons ce mouvement et nous renforcerons la « marque fabriqué en France » qui témoignera de la qualité de nos produits.
C’est un chantier crucial qui s’ouvre dans les mois à venir, dont nous aurons à reparler dans d’autres circonstances, et je compte sur vous et sur notre capacité à travailler ensemble pour nous mobiliser au service d’objectifs clairs : la compétitivité de notre économie, le dynamisme de nos entreprises, la reconquête de nos emplois et la défense des intérêts de notre pays : nous avons beaucoup d’atouts mais nous devons aussi avoir la volonté de les exploiter avec pragmatisme dans l’intérêt de notre nation.
C’est pour offrir aux jeunes, qui ont été à l’honneur pendant ces deux jours, un avenir meilleur et une confiance renouvelée dans notre pays que nous devons réussir. Nous devons leur redonner envie, nous devons leur redonner espoir. Et bien pour cela, nous ne comptons ni nos efforts ni notre énergie ! La jeunesse est notre avenir et c’est pour elle que nous devons redresser la France !
Je vous remercie.
Source http://www.artisanat-commerce-tourisme.gouv.fr, le 11 septembre 2012