Texte intégral
INTERVENANT
Comme je le disais tout à l'heure, le Premier ministre a accepté de répondre à quelques questions. Je vais peut-être commencer par la partie singapourienne. Je crois que monsieur CRYAN, qui est le directeur dEurope de TEMASEK, le fonds souverain singapourien, avait une question pour le Premier ministre. John, please.
JOHN CRYAN, DIRECTEUR EUROPE DE TEMASEK
Prime Minister, good morning. I have a question related to French investments in this region. Prior to the recent difficulties in Europe,
JEAN-MARC AYRAULT
Vous avez tout à fait raison de poser cette question et elle correspond bien à une préoccupation que jai évoquée il y a quelques instants. Les conséquences de la crise financière, des subprimes qui ont fini par déstabiliser le monde entier et arriver en Europe ont conduit le système bancaire à se rétracter et à corriger aussi certaines de ces erreurs. Mais enfin, le système bancaire européen nest pas globalement en mauvais état. Il y a des situations délicates, je pense en Espagne en particulier, mais tout est fait aujourd'hui pour redonner de la stabilité, de la sécurité à notre système bancaire. Dabord en ce qui concerne la France, je lai dit, on voit bien les difficultés daccès au crédit des entreprises et en particulier, des petites et moyennes entreprises. Cest la raison pour laquelle le gouvernement a pris cette décision de créer cette Banque Publique d'Investissement. Mais en même temps, nous souhaitons que le système bancaire lui-même joue pleinement son rôle. Cest pour cela que nous, la France, agit avec détermination pour que lunion bancaire et la supervision des banques soient effectives en Europe, dans lunion européenne, toute lunion européenne. Les discussions qui ont eu lieu à Bruxelles, et dabord les échanges franco-allemands vous avez eu il y a quelques jours la visite de monsieur SCHÄUBLE, ministre de léconomie et des finances allemand qui est aussi un partenaire très important de Singapour, vous avez observé quil y avait une discussion franco-allemande pour savoir à quel rythme mettre en place cette union bancaire et cette supervision des banques par la Banque Centrale Européenne. La France souhaitait aller vite, lAllemagne un peu moins vite. Pourquoi ? Non pas parce que lAllemagne refuse le principe. Il y a un accord politique pour le faire. Mais tout simplement parce que la situation nest pas exactement la même dans les deux pays. LAllemagne dispose de beaucoup de banques régionales, les Landsbanken ou les Sparkassen, qui sont en situation plus délicate dans un Etat qui est différent de la France, qui est un Etat plus centralisé et qui est un Etat fédéral. La chancelière demandait un délai supplémentaire pour pouvoir mettre en place ce mécanisme de supervision. On peut le comprendre. Mais en tout cas, la décision politique de le faire est faite, elle est prise et elle va se faire sous légide de la Banque Centrale Européenne qui sera le superviseur principal. Ce qui est important pour lensemble des investisseurs et systèmes financiers cest, je le disais tout à l'heure, la stabilité. Quelle est la perspective ? Que ça aille un peu moins vite que ce que souhaitait la France, mais sil sagit de trois à six mois décart, et si on sait que la décision est prise et quelle sera effective, cest ça qui compte : cest la perspective. Je crois que cest de nature à recréer un climat de confiance. En tous cas à mon retour, je ne pourrai quencourager les banques à continuer à investir ici parce quelles ont tout à y gagner. Car ici, vous avez les capacités, vous avez la confiance, vous avez le sérieux et vous avez la croissance. Donc croyez bien que votre message sera entendu et que je le rapporterai avec moi en France et en Europe.
INTERVENANT
Merci Monsieur le Premier ministre. Je vais peut-être passer la parole maintenant à la partie française. Arnaud VAISSIÉ, le chef de la délégation française, avait une question pour le Premier ministre. Can you give the microphone, please ?
ARNAUD VAISSIÉ, CO-FONDATEUR DINTERNATIONAL SOS
Monsieur le Premier ministre, ayant eu le privilège de créer mon entreprise ici à Singapour il y a vingt-cinq ans et davoir moi-même et mes équipes collaboré avec leconomic development board au cours de toutes ces années, je voudrais vous poser une question pour voir si on pourrait essayer denvisager un développement un peu équivalent à celui que propose leconomic development board. En effet, cest un organisme parapublique qui dépend du ministère du commerce et de lindustrie ici et qui choisit des secteurs privilégiés et aide les entreprises de la start-up à la multinationale au cours de leur développement à Singapour en choisissant des secteurs qui évoluent. Ça a été la chimie, lélectronique où Singapour est maintenant parmi les premiers, puis aujourd'hui cest la santé, les bio et les nanotechnologies. Ma question est la suivante. Cest ne serait-il pas souhaitable en France didentifier certains secteurs de croissance et de concentrer nos moyens à travers des subventions et des aides fiscales afin de développer les secteurs où la France a les plus grandes chances ?
JEAN-MARC AYRAULT
Merci beaucoup pour votre question, monsieur. Je pense que vous mettez le doigt sur un vrai sujet. Moi, jattends beaucoup, je nattends pas tout mais jattends beaucoup de ce quun grand chef dentreprise, monsieur GALLOIS, ancien président dEADS après avoir présidé AIRBUS mais aussi une grande société de transport public, la SNCF, monsieur GALLOIS va me remettre un rapport sur la compétitivité dans lequel tous les sujets seront abordés, y compris le volet coût du travail mais qui nest quun aspect de la question de la compétitivité et tout le reste. Je suis convaincu que pour avoir beaucoup discuté avec lui, mais aussi par conviction, quil lui faut aussi faire des choix, faire des choix par filière. Ce nest pas sans rapport avec le point que jai évoqué tout à l'heure sur la Banque Publique d'Investissement.
La Banque publique dinvestissement devra elle aussi intervenir de façon plus stratégique, coordonnée et pas forcément de façon dispersée tous azimuts, en sappuyant notamment sur les pôles de compétitivité qui, eux, correspondent exactement à la démarche que vous venez dévoquer. Et là où on a agi de cette façon, on créé des vrais clusters, on mobilise à la fois les grands groupes, les PME sur des stratégies avec des objectifs, on obtient des résultats. Et la démarche qui a été engagée, il y a déjà quelques mois, qui a conduit à la création à travers les investissements davenir sest appuyée sur cette stratégie-là, je pense quil faut la renforcer.
Le Commissariat général à linvestissement est placé auprès du Premier ministre, il a été créé par le précédent gouvernement, jai tenu à ce que ce soit maintenu et que son rôle soit renforcé. Nous sommes à lheure actuelle en train de faire une évaluation justement de ce qui a été fait, non pas de loutil lui-même qui peut bien sûr être perfectionné mais des choix qui ont été faits de soutenir tel ou tel secteur, mais je pense quil faut de la cohérence. Alors ça ne veut pas dire quil ne faut pas laisser des espaces à linvention, à linnovation, ce serait même une erreur. Parce que parfois on na pas toujours pensé que quelque chose pouvait émerger et surgir, et les chefs dentreprise qui sont là qui ont inventé eux-mêmes des choses sont là pour le prouver. Mais je pense quand même que, pour avoir discuté avec plusieurs dentre vous, que vous êtes tous dans des secteurs stratégiques. Je pense à un secteur très large de capacité qui est celui du défi énergétique, de la transition énergétique, du défi climatique, là il y a des potentiels considérables. Donc voilà un exemple mais il nest pas le seul, vous en avez évoqué plusieurs.
Il y a un point que je me permets dajouter pour la France, et je lai dit devant la communauté française hier lorsque vous aviez monsieur lambassadeur organisé cette réception. La France veut continuer à valoriser une image de marque quelle a qui est un a priori favorable qui est la qualité, la qualité, lart de vivre, le savoir-vivre dune certaine façon, mais aussi la capacité à être en avant-garde, je pense au luxe, à la gastronomie, à la culture. Ce sont autant datouts qui sont prometteurs et que nous devons faire valoir. Et quand je viens ici à Singapour, mais je pourrai aller ailleurs, je verrai la même chose, je sais que ça fait partie des atouts de la France, mais il ne sagit pas de sen contenter mais ça peut aider et cest pour ça quil faut continuer à le soutenir et à le développer.
Merci mesdames, messieurs, je ne sais pas sil y a dautres questions
INTERVENANT
Je crois que malheureusement, le temps ne nous permet plus de prendre une dernière question.
JEAN-MARC AYRAULT
Donc voilà, il faut bien reconnaître mon séjour est particulièrement minuté, que jai mais je vis ça très bien parce que cest très agréable davoir beaucoup déchanges et avec beaucoup de monde, parfois trop courts. Mais là, je vais visiter un grand chantier, le « Sport Hub » qui est aussi le fruit dune coopération entre des entreprises françaises et de Singapour. Voilà un exemple (jallais dire) éminent de coopération économique, technologique, comme jai eu beaucoup de plaisir à rencontrer aussi hier larchitecte monsieur MILOU, quaprès une compétition particulièrement riche mais dans des règles comme je lai dit tout à lheure de transparence parfaite, cest un Français associé à un architecte de Singapour qui a été choisi pour construire, constituer ce superbe projet de galerie dart, enfin de grande galerie dart. 12.000 m² je crois, ça sera un superbe projet qui est à la fois un bon projet politique et culturel, mais qui est aussi un projet technologique avec beaucoup délégance, de finance, dintelligence, et justement qui sinscrit parfaitement dans cette avant-garde technologique qui permet de concilier à la fois la qualité et en même temps la durabilité, sustainable development, que nous partageons et auquel vous êtes extrêmement attachés : qualité de vie, qualité environnementale qui est un atout et que vous développez ici à Singapour. Merci encore monsieur le ministre, mesdames et messieurs et je vous souhaite un très bon travail.
Source http://www.gouvernement.fr, le 22 octobre 2012
Comme je le disais tout à l'heure, le Premier ministre a accepté de répondre à quelques questions. Je vais peut-être commencer par la partie singapourienne. Je crois que monsieur CRYAN, qui est le directeur dEurope de TEMASEK, le fonds souverain singapourien, avait une question pour le Premier ministre. John, please.
JOHN CRYAN, DIRECTEUR EUROPE DE TEMASEK
Prime Minister, good morning. I have a question related to French investments in this region. Prior to the recent difficulties in Europe,
JEAN-MARC AYRAULT
Vous avez tout à fait raison de poser cette question et elle correspond bien à une préoccupation que jai évoquée il y a quelques instants. Les conséquences de la crise financière, des subprimes qui ont fini par déstabiliser le monde entier et arriver en Europe ont conduit le système bancaire à se rétracter et à corriger aussi certaines de ces erreurs. Mais enfin, le système bancaire européen nest pas globalement en mauvais état. Il y a des situations délicates, je pense en Espagne en particulier, mais tout est fait aujourd'hui pour redonner de la stabilité, de la sécurité à notre système bancaire. Dabord en ce qui concerne la France, je lai dit, on voit bien les difficultés daccès au crédit des entreprises et en particulier, des petites et moyennes entreprises. Cest la raison pour laquelle le gouvernement a pris cette décision de créer cette Banque Publique d'Investissement. Mais en même temps, nous souhaitons que le système bancaire lui-même joue pleinement son rôle. Cest pour cela que nous, la France, agit avec détermination pour que lunion bancaire et la supervision des banques soient effectives en Europe, dans lunion européenne, toute lunion européenne. Les discussions qui ont eu lieu à Bruxelles, et dabord les échanges franco-allemands vous avez eu il y a quelques jours la visite de monsieur SCHÄUBLE, ministre de léconomie et des finances allemand qui est aussi un partenaire très important de Singapour, vous avez observé quil y avait une discussion franco-allemande pour savoir à quel rythme mettre en place cette union bancaire et cette supervision des banques par la Banque Centrale Européenne. La France souhaitait aller vite, lAllemagne un peu moins vite. Pourquoi ? Non pas parce que lAllemagne refuse le principe. Il y a un accord politique pour le faire. Mais tout simplement parce que la situation nest pas exactement la même dans les deux pays. LAllemagne dispose de beaucoup de banques régionales, les Landsbanken ou les Sparkassen, qui sont en situation plus délicate dans un Etat qui est différent de la France, qui est un Etat plus centralisé et qui est un Etat fédéral. La chancelière demandait un délai supplémentaire pour pouvoir mettre en place ce mécanisme de supervision. On peut le comprendre. Mais en tout cas, la décision politique de le faire est faite, elle est prise et elle va se faire sous légide de la Banque Centrale Européenne qui sera le superviseur principal. Ce qui est important pour lensemble des investisseurs et systèmes financiers cest, je le disais tout à l'heure, la stabilité. Quelle est la perspective ? Que ça aille un peu moins vite que ce que souhaitait la France, mais sil sagit de trois à six mois décart, et si on sait que la décision est prise et quelle sera effective, cest ça qui compte : cest la perspective. Je crois que cest de nature à recréer un climat de confiance. En tous cas à mon retour, je ne pourrai quencourager les banques à continuer à investir ici parce quelles ont tout à y gagner. Car ici, vous avez les capacités, vous avez la confiance, vous avez le sérieux et vous avez la croissance. Donc croyez bien que votre message sera entendu et que je le rapporterai avec moi en France et en Europe.
INTERVENANT
Merci Monsieur le Premier ministre. Je vais peut-être passer la parole maintenant à la partie française. Arnaud VAISSIÉ, le chef de la délégation française, avait une question pour le Premier ministre. Can you give the microphone, please ?
ARNAUD VAISSIÉ, CO-FONDATEUR DINTERNATIONAL SOS
Monsieur le Premier ministre, ayant eu le privilège de créer mon entreprise ici à Singapour il y a vingt-cinq ans et davoir moi-même et mes équipes collaboré avec leconomic development board au cours de toutes ces années, je voudrais vous poser une question pour voir si on pourrait essayer denvisager un développement un peu équivalent à celui que propose leconomic development board. En effet, cest un organisme parapublique qui dépend du ministère du commerce et de lindustrie ici et qui choisit des secteurs privilégiés et aide les entreprises de la start-up à la multinationale au cours de leur développement à Singapour en choisissant des secteurs qui évoluent. Ça a été la chimie, lélectronique où Singapour est maintenant parmi les premiers, puis aujourd'hui cest la santé, les bio et les nanotechnologies. Ma question est la suivante. Cest ne serait-il pas souhaitable en France didentifier certains secteurs de croissance et de concentrer nos moyens à travers des subventions et des aides fiscales afin de développer les secteurs où la France a les plus grandes chances ?
JEAN-MARC AYRAULT
Merci beaucoup pour votre question, monsieur. Je pense que vous mettez le doigt sur un vrai sujet. Moi, jattends beaucoup, je nattends pas tout mais jattends beaucoup de ce quun grand chef dentreprise, monsieur GALLOIS, ancien président dEADS après avoir présidé AIRBUS mais aussi une grande société de transport public, la SNCF, monsieur GALLOIS va me remettre un rapport sur la compétitivité dans lequel tous les sujets seront abordés, y compris le volet coût du travail mais qui nest quun aspect de la question de la compétitivité et tout le reste. Je suis convaincu que pour avoir beaucoup discuté avec lui, mais aussi par conviction, quil lui faut aussi faire des choix, faire des choix par filière. Ce nest pas sans rapport avec le point que jai évoqué tout à l'heure sur la Banque Publique d'Investissement.
La Banque publique dinvestissement devra elle aussi intervenir de façon plus stratégique, coordonnée et pas forcément de façon dispersée tous azimuts, en sappuyant notamment sur les pôles de compétitivité qui, eux, correspondent exactement à la démarche que vous venez dévoquer. Et là où on a agi de cette façon, on créé des vrais clusters, on mobilise à la fois les grands groupes, les PME sur des stratégies avec des objectifs, on obtient des résultats. Et la démarche qui a été engagée, il y a déjà quelques mois, qui a conduit à la création à travers les investissements davenir sest appuyée sur cette stratégie-là, je pense quil faut la renforcer.
Le Commissariat général à linvestissement est placé auprès du Premier ministre, il a été créé par le précédent gouvernement, jai tenu à ce que ce soit maintenu et que son rôle soit renforcé. Nous sommes à lheure actuelle en train de faire une évaluation justement de ce qui a été fait, non pas de loutil lui-même qui peut bien sûr être perfectionné mais des choix qui ont été faits de soutenir tel ou tel secteur, mais je pense quil faut de la cohérence. Alors ça ne veut pas dire quil ne faut pas laisser des espaces à linvention, à linnovation, ce serait même une erreur. Parce que parfois on na pas toujours pensé que quelque chose pouvait émerger et surgir, et les chefs dentreprise qui sont là qui ont inventé eux-mêmes des choses sont là pour le prouver. Mais je pense quand même que, pour avoir discuté avec plusieurs dentre vous, que vous êtes tous dans des secteurs stratégiques. Je pense à un secteur très large de capacité qui est celui du défi énergétique, de la transition énergétique, du défi climatique, là il y a des potentiels considérables. Donc voilà un exemple mais il nest pas le seul, vous en avez évoqué plusieurs.
Il y a un point que je me permets dajouter pour la France, et je lai dit devant la communauté française hier lorsque vous aviez monsieur lambassadeur organisé cette réception. La France veut continuer à valoriser une image de marque quelle a qui est un a priori favorable qui est la qualité, la qualité, lart de vivre, le savoir-vivre dune certaine façon, mais aussi la capacité à être en avant-garde, je pense au luxe, à la gastronomie, à la culture. Ce sont autant datouts qui sont prometteurs et que nous devons faire valoir. Et quand je viens ici à Singapour, mais je pourrai aller ailleurs, je verrai la même chose, je sais que ça fait partie des atouts de la France, mais il ne sagit pas de sen contenter mais ça peut aider et cest pour ça quil faut continuer à le soutenir et à le développer.
Merci mesdames, messieurs, je ne sais pas sil y a dautres questions
INTERVENANT
Je crois que malheureusement, le temps ne nous permet plus de prendre une dernière question.
JEAN-MARC AYRAULT
Donc voilà, il faut bien reconnaître mon séjour est particulièrement minuté, que jai mais je vis ça très bien parce que cest très agréable davoir beaucoup déchanges et avec beaucoup de monde, parfois trop courts. Mais là, je vais visiter un grand chantier, le « Sport Hub » qui est aussi le fruit dune coopération entre des entreprises françaises et de Singapour. Voilà un exemple (jallais dire) éminent de coopération économique, technologique, comme jai eu beaucoup de plaisir à rencontrer aussi hier larchitecte monsieur MILOU, quaprès une compétition particulièrement riche mais dans des règles comme je lai dit tout à lheure de transparence parfaite, cest un Français associé à un architecte de Singapour qui a été choisi pour construire, constituer ce superbe projet de galerie dart, enfin de grande galerie dart. 12.000 m² je crois, ça sera un superbe projet qui est à la fois un bon projet politique et culturel, mais qui est aussi un projet technologique avec beaucoup délégance, de finance, dintelligence, et justement qui sinscrit parfaitement dans cette avant-garde technologique qui permet de concilier à la fois la qualité et en même temps la durabilité, sustainable development, que nous partageons et auquel vous êtes extrêmement attachés : qualité de vie, qualité environnementale qui est un atout et que vous développez ici à Singapour. Merci encore monsieur le ministre, mesdames et messieurs et je vous souhaite un très bon travail.
Source http://www.gouvernement.fr, le 22 octobre 2012