Texte intégral
Pollution à l'ozone : outre l'action des pouvoirs publics, chacun peut contribuer à limiter les émissions de polluants précurseurs de la formation de l'ozone.
Avec la première vague de chaleur de l'été, la France est, cet été encore, exposée à la pollution atmosphérique par l'ozone. Le seuil de recommandations et d'information (180 µg/m3 en moyenne horaire) a été dépassé ces trois derniers jours en Ile-de-France, au Havre, à Notre-Dame-de-Gravenchon, Avignon, Nîmes, Douai, et dans les Bouches du Rhône autour de l'étang de Berre. Ce seuil risque d'être à nouveau dépassé aujourd'hui et demain à certains endroits, notamment à Paris.
Le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement rappelle que les mesures suivantes sont applicables :
Niveau de recommandation et d'information :
En cas d'épisode de pollution par l'ozone atteignant 180 microgrammes par mètre cube en moyenne horaire, les pouvoirs publics informent de la situation. Ils diffusent des recommandations (de précaution) à l'attention des personnes sensibles, recommandent la mise en oeuvre de mesures destinées à la limitation des émissions d'origine à la fois automobile, industrielle, artisanale et domestique. Des réductions de la vitesse sur certaines portions d'autoroutes, routes ou voies rapides peuvent être mises en place par les préfets, comme cela a déjà été fait en région parisienne (Paris, Yvelines), à Marseille, à Lyon
Niveau d'alerte :
En cas de dépassement ou de risque de dépassement de 360 microgrammes par mètre cube, en moyenne horaire, les pouvoirs publics prennent des mesures de restriction de la circulation et de l'activité des sources industrielles pour réduire les rejets polluants à l'origine de l'ozone.
Parallèlement à l'action des pouvoirs publics, chacun peut contribuer au cours de l'été 2001, avant et pendant les périodes propices à la formation d'ozone (prévisions de chaleur, d'ensoleillement et de vent faible) à limiter les émissions de polluants précurseurs de la formation de l'ozone, sans attendre l'arrivée des "pics".
Il s'agit notamment :
- de différer, dans la mesure du possible, ses déplacements en automobile et de choisir le moyen de transport le mieux adapté : marche à pied, vélo, transports en commun, (notamment pour les trajets courts), covoiturage,
- en cas de nécessité, d'utiliser la voiture de façon plus économe (conduite souple qui diminue la consommation en carburant, vitesse modérée...), et d'éviter d'effectuer le plein en carburant du véhicule pendant les périodes les plus chaudes de la journée (les émissions d'hydrocarbures par évaporation sont d'autant plus importantes que l'ensoleillement est important ),
- de limiter l'usage des solvants et des peintures ainsi que de certains petits moteurs, tondeuses à gazon par exemple.
A propos de l'ozone :
L'ozone n'est pas un polluant émis directement dans l'atmosphère mais résulte de la transformation, sous l'action des rayons solaires, de polluants primaires tels que les oxydes d'azote et les composés organiques volatils (COV). Ces polluants sont émis notamment par les véhicules automobiles ainsi que par un certain nombre d'activités industrielles, artisanales ou domestiques utilisant des solvants. Les épisodes de pollution par l'ozone s'accompagnent d'ailleurs fréquemment de niveaux élevés de pollution par les oxydes d'azote.
Plusieurs mesures ont été décidées, au plan tant national que communautaire, en vue d'améliorer la qualité de l'air, notamment au travers de la réduction des émissions des principaux polluants précurseurs de l'ozone. Mais ces mesures n'atteindront leur plein effet que dans quelques années.
Dans l'attente, il convient donc de mettre en place, chaque fois que nécessaire, des mesures temporaires de réduction des émissions des sources fixes et/ou mobiles selon le ou les polluants en cause et la zone concernée.
Les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques et les insuffisants respiratoires sont particulièrement sensibles à la pollution par l'ozone. Les conséquences pour la santé varient selon le niveau d'exposition, le volume d'air inhalé et la durée de l'exposition. Plusieurs manifestations sont possibles : toux, essoufflement, irritation nasale ou oculaire...
Les 39 réseaux de surveillance de la qualité de l'air répartis sur l'ensemble du territoire, regroupent l'Etat, les collectivités locales, les industriels et les associations de protection de l'environnement. Ils informent en permanence des concentrations d'ozone mesurées. Plus de 300 capteurs d'ozone sont aujourd'hui présents sur l'ensemble du territoire national.
Un bulletin quotidien de la qualité de l'air est diffusé par l'ADEME.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 13 septembre 2001)
Avec la première vague de chaleur de l'été, la France est, cet été encore, exposée à la pollution atmosphérique par l'ozone. Le seuil de recommandations et d'information (180 µg/m3 en moyenne horaire) a été dépassé ces trois derniers jours en Ile-de-France, au Havre, à Notre-Dame-de-Gravenchon, Avignon, Nîmes, Douai, et dans les Bouches du Rhône autour de l'étang de Berre. Ce seuil risque d'être à nouveau dépassé aujourd'hui et demain à certains endroits, notamment à Paris.
Le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement rappelle que les mesures suivantes sont applicables :
Niveau de recommandation et d'information :
En cas d'épisode de pollution par l'ozone atteignant 180 microgrammes par mètre cube en moyenne horaire, les pouvoirs publics informent de la situation. Ils diffusent des recommandations (de précaution) à l'attention des personnes sensibles, recommandent la mise en oeuvre de mesures destinées à la limitation des émissions d'origine à la fois automobile, industrielle, artisanale et domestique. Des réductions de la vitesse sur certaines portions d'autoroutes, routes ou voies rapides peuvent être mises en place par les préfets, comme cela a déjà été fait en région parisienne (Paris, Yvelines), à Marseille, à Lyon
Niveau d'alerte :
En cas de dépassement ou de risque de dépassement de 360 microgrammes par mètre cube, en moyenne horaire, les pouvoirs publics prennent des mesures de restriction de la circulation et de l'activité des sources industrielles pour réduire les rejets polluants à l'origine de l'ozone.
Parallèlement à l'action des pouvoirs publics, chacun peut contribuer au cours de l'été 2001, avant et pendant les périodes propices à la formation d'ozone (prévisions de chaleur, d'ensoleillement et de vent faible) à limiter les émissions de polluants précurseurs de la formation de l'ozone, sans attendre l'arrivée des "pics".
Il s'agit notamment :
- de différer, dans la mesure du possible, ses déplacements en automobile et de choisir le moyen de transport le mieux adapté : marche à pied, vélo, transports en commun, (notamment pour les trajets courts), covoiturage,
- en cas de nécessité, d'utiliser la voiture de façon plus économe (conduite souple qui diminue la consommation en carburant, vitesse modérée...), et d'éviter d'effectuer le plein en carburant du véhicule pendant les périodes les plus chaudes de la journée (les émissions d'hydrocarbures par évaporation sont d'autant plus importantes que l'ensoleillement est important ),
- de limiter l'usage des solvants et des peintures ainsi que de certains petits moteurs, tondeuses à gazon par exemple.
A propos de l'ozone :
L'ozone n'est pas un polluant émis directement dans l'atmosphère mais résulte de la transformation, sous l'action des rayons solaires, de polluants primaires tels que les oxydes d'azote et les composés organiques volatils (COV). Ces polluants sont émis notamment par les véhicules automobiles ainsi que par un certain nombre d'activités industrielles, artisanales ou domestiques utilisant des solvants. Les épisodes de pollution par l'ozone s'accompagnent d'ailleurs fréquemment de niveaux élevés de pollution par les oxydes d'azote.
Plusieurs mesures ont été décidées, au plan tant national que communautaire, en vue d'améliorer la qualité de l'air, notamment au travers de la réduction des émissions des principaux polluants précurseurs de l'ozone. Mais ces mesures n'atteindront leur plein effet que dans quelques années.
Dans l'attente, il convient donc de mettre en place, chaque fois que nécessaire, des mesures temporaires de réduction des émissions des sources fixes et/ou mobiles selon le ou les polluants en cause et la zone concernée.
Les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques et les insuffisants respiratoires sont particulièrement sensibles à la pollution par l'ozone. Les conséquences pour la santé varient selon le niveau d'exposition, le volume d'air inhalé et la durée de l'exposition. Plusieurs manifestations sont possibles : toux, essoufflement, irritation nasale ou oculaire...
Les 39 réseaux de surveillance de la qualité de l'air répartis sur l'ensemble du territoire, regroupent l'Etat, les collectivités locales, les industriels et les associations de protection de l'environnement. Ils informent en permanence des concentrations d'ozone mesurées. Plus de 300 capteurs d'ozone sont aujourd'hui présents sur l'ensemble du territoire national.
Un bulletin quotidien de la qualité de l'air est diffusé par l'ADEME.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 13 septembre 2001)