Texte intégral
Merci, Mesdames, Messieurs. Je madresse à tout le monde en français, mais je sais que pour ceux qui ne parlent pas français, vous avez une traduction. Donc, bienvenue à toutes et à tous. Madame la Ministre, merci dêtre là, chère Fleur. Mesdames et Messieurs les Parlementaires. Mesdames et Messieurs.
Je suis vraiment heureux de vous accueillir ici, à Matignon, aujourdhui, à loccasion de la 9ème Edition du Web. La ministre déléguée, Fleur PELLERIN, chargée de lEconomie numérique, ma dit combien vos débats des trois derniers jours ont été particulièrement intenses et surtout fructueux.
Cest pour ça que jai souhaité aussi vous réunir, avant que vous ne repartiez, les uns et les autres, dans vos pays dorigine ou dans vos différentes régions, pour vous dire simplement, mais fortement, lintérêt que je porte, avec tout le gouvernement, à léconomie numérique et pour vous présenter les quelques lignes essentielles de notre action.
Il faut bien sûr renforcer lattractivité de la France auprès des entreprises numériques, cest un vrai enjeu, un vrai défi. Parce que je pense profondément que les emplois et la croissance de demain en dépendent. Le numérique, cest déjà près dun million demplois en France, un quart de la croissance du pays. Qui le sait vraiment ? A part vous, sûrement. Mais il suffit de regarder cette assemblée, sa diversité et sa jeunesse, sa spontanéité, son dynamisme, pour se convaincre que limportance de léconomie numérique ne peut que continuer de croître.
Renforcer lattractivité de la France pour vos entreprises suppose dabord, et cest un préalable, de créer un environnement favorable à linnovation sous toutes ses formes. Je sais que vous y êtes particulièrement sensibles et attentifs.
Le pacte national pour la croissance, la compétitivité et lemploi, que jai présenté le 6 novembre dernier à la suite de la remise de son rapport par Louis GALLOIS, témoigne de lengagement de mon gouvernement sur ce sujet.
Je sais, par exemple, combien la pérennisation pour les cinq années à venir du crédit dimpôt recherche, qui est le plus favorable dEurope, qui est une question essentielle pour vous, mais dautres mesures ont été annoncées. Je pense au renforcement du statut de jeune entreprise innovante, qui permet aux entreprises en croissance de bénéficier des meilleures conditions pour développer leurs projets.
Fleur PELLERIN vous a annoncé, lors de la conférence, le lancement dune mission de préfiguration du projet « Paris capitale numérique », qui sera conduit par Tariq KRIM, qui est là et que je salue. Vous avez vu les encouragements, je pense quils sont mérités. Mais surtout, cest aussi loccasion pour moi de dire que nous attendons beaucoup de ce projet. Fleur PELLERIN men a parlé déjà depuis plusieurs mois.
Parce que nous savons que les talents français ne sont pas suffisamment mis en avant dans le domaine du numérique et que nous voulons et nous devons les valoriser davantage.
Qui sait dans le grand public que les objets connectés les plus populaires dans le monde sont fabriqués par des entreprises françaises, dont plusieurs PME ? Qui connaît NETATMO ou SCULPTEO, deux petites entreprises françaises récemment primées par le plus grand salon international délectronique ? Lune pour ses stations météos personnelles gérées à distance, grâce au Smartphone ; lautre pour son service dimpression dobjets en 3 dimensions.
Il faut faire connaître tout ça, il faut le faire savoir et le faire partager. Parce quen faisant savoir et faire partager, on crée une nouvelle dynamique. Parce que ma conviction, cest quil existe un génie français. Je ne dis pas ça pour faire lautosatisfaction par rapport à nos amis venus dautres pays qui sont là, mais parce que chaque pays a sa spécificité, chaque pays a ses atouts et ses talents. Nous en avons et vous en faites partie. Mais il faut le dire, il faut laffirmer, il faut le défendre, le revendiquer, en être fier.
Dans le numérique comme dans le reste, dans lindustrie traditionnelle, la France a une histoire industrielle, avec ses vicissitudes, avec ses ruptures, avec ses souffrances. Mais cest justement le défi dune nation industrielle de ne pas seulement regarder vers le passé, mais cest aussi dinvestir dans tout ce qui va préparer lavenir, qui va garantir que cette histoire qui est la nôtre se poursuive.
Notre génie spécifique, il est porté aussi par nos ingénieurs, nos inventeurs, dans lesprit des grandes figures du siècle dernier et du siècle précédent. Mais aussi par nos graphistes, nos designers, par nos créateurs, par nos développeurs. Cest un génie qui a donné naissance à des milliers dentreprises du numérique, dont certaines, trop rares encore, sont devenues des géants mondiaux. Je pense, par exemple, à UBISOFT pour le jeu vidéo ou encore à CRITEO qui est en train den prendre le chemin dans le domaine de la publicité en ligne.
Nous allons donner à la filière toute la visibilité quelle mérite, nous allons lencourager dans son développement et nous allons la soutenir dans son internationalisation. Bertrand DELANOË et Jean-Louis MISSIKA à Paris, Jean-Paul HUCHON à la région Ile-de-France, que je tiens à remercier, mais aussi, à travers eux, tous les élus qui uvrent depuis de nombreuses années en ce sens sur tout le territoire national, qui peuvent désormais compter sur le soutien actif et sans faille de lEtat.
Notre ambition, elle est de faire revenir en France les talents, quand ils sont partis. Parce quils ont fait des voyages, mais il faut faire des voyages, ce nest pas un reproche, cest simplement pour leur dire que même sils sont allés sur des terres fructueuses, je pense à la Silicon Valley, cest une aventure quil faut sans doute entreprendre, mais quil faut aussi quils reviennent et quils se sentent bien chez nous, en France, pour quils sachent quils y ont leur place et que nous avons besoin deux.
Cest ce que vous avez dit, je crois, lors de ces journées. Vous avez affirmé, revendiqué et je pense que vous aurez loccasion, encore une fois, de le dire et de le redire.
En tout cas, notre ambition, cest aussi dattirer les meilleurs entrepreneurs et aussi les meilleurs investisseurs étrangers, dont certains sont parmi nous ce soir, et qui sont désireux de profiter des opportunités offertes par la France. Je veux dire à nos amis du monde entier que nous les accueillons à bras ouverts. Car, le partage des expériences et des cultures est bénéfique à tous. Sil en est particulièrement, cest bien dans ce domaine du numérique.
Mais les enjeux du numérique ne se limitent pas à la question de lattractivité. Le numérique irrigue toutes les politiques publiques et nous oblige aussi à les repenser, à les revisiter. Car, le numérique est à lorigine de nouvelles façons de faire société, via les réseaux sociaux, dont il faut tenir compte et auxquels nous devons nous adapter, sans nous y soumettre, mais parce que ça fait partie de cette réalité nouvelle de notre étape historique de développement.
Cest donc à un agenda global que mon gouvernement travaille. Il concerne léducation et lenseignement supérieur, la réforme de lEtat, de laction publique ou encore la protection de la vie privée et des libertés individuelles sur Internet. Cet agenda sera débattu lors dun séminaire gouvernemental qui se tiendra en février et que nous préparons avec Fleur PELLERIN et qui tracera la feuille de route pour les années à venir. Je ne vais pas entrer dans le détail de toutes les mesures auxquelles nous travaillons, nous aurons loccasion dy revenir.
Mais je veux vous dire seulement quelques mots dune politique que je crois particulièrement importante, qui est celle de lopen data. Il sagit pour lEtat douvrir vraiment au public son patrimoine de données, comme nous le faisons pour le patrimoine bâti. Parce que nous considérons que ce patrimoine immatériel, cest aussi celui de tous les Français, quil appartient à tous, quil appartient aux entreprises qui voudraient créer de nouveaux services, comme à tous les citoyens.
Les collectivités locales, certaines en première ligne, ont compris lenjeu déjà et se sont engagées et sont souvent en avance sur lEtat dans ce domaine. Je pense en particulier, jai cité Paris, mais je pense aussi à Rennes, je pense à Nantes, je pense à Montpellier, je pense aussi au département de Saône-et-Loire.
Cest la raison pour laquelle jai souhaité que lEtat passe à la vitesse supérieure, un an après la mise en ligne du portail data.gouv.fr. Jai nommé Henri VERDIER, que certains dentre vous connaissent. Il était jusquà présent entrepreneur, président du pôle de compétitivité CAP DIGITAL, il est tout à fait habilité pour conduire cette politique, je lui fais tout à fait confiance. Cest une mission exigeante, ambitieuse, mais elle est nécessaire.
Dans les prochaines semaines, nous pourrons annoncer les données sur lesquelles nous souhaitons porter notre effort en priorité. Je pense notamment aux données relatives à lenvironnement, à la sécurité ou aux dépenses publiques. Vous le voyez, nous sommes présents sur tous les fronts du numérique, il y aurait beaucoup dautres sujets à évoquer. Mais je ne voulais pas être plus long.
Si jai parlé du numérique ce soir en votre présence, cest parce que ce sont aussi des emplois, cest la croissance de demain. Mais aussi parce que le numérique et les valeurs quil porte, linnovation bien sûr, mais aussi lentraide, le respect de tous les points de vue exprimés par le peuple de lInternet, peuvent être le symbole de ce nouveau modèle français que je souhaite que nous puissions construire dans notre pays.
La France est une histoire, je vous lai dit, mais ce sont aussi des valeurs, cest une certaine idée du vivre ensemble. Il ne sagit pas simplement, en parlant du modèle français, de laborder par un esprit nostalgique, comme ce qui a existé avant est parfait et quil ny a rien à changer. Cest justement parce que nous sommes dans une grande période de mutation, au-delà même dune crise économique et financière, mais une période de mutation, quil faut revenir à la source et à la source de ce qui est notre modèle propre, mais quil faut réinventer, refonder.
Cest pourquoi je parle de nouveau modèle français, sans se renier pour autant. Cest pourquoi je parle aussi des valeurs. Il y a compétitivité quand il y a solidarité, il y a compétitivité économique quand il y a compétitivité sociale, quand il y a la place pour linitiative, quand il y a la place pour linnovation, quand il y a la place pour le débat. Sil y a bien un monde où il y a débat, cest celui dInternet.
Alors, je voulais vous adresser ce message ce soir, cest un message de confiance, cest un message de soutien, cest un message de mobilisation. Merci de votre attention.
Source http://www.gouvernement.fr, le 7 décembre 2012
Je suis vraiment heureux de vous accueillir ici, à Matignon, aujourdhui, à loccasion de la 9ème Edition du Web. La ministre déléguée, Fleur PELLERIN, chargée de lEconomie numérique, ma dit combien vos débats des trois derniers jours ont été particulièrement intenses et surtout fructueux.
Cest pour ça que jai souhaité aussi vous réunir, avant que vous ne repartiez, les uns et les autres, dans vos pays dorigine ou dans vos différentes régions, pour vous dire simplement, mais fortement, lintérêt que je porte, avec tout le gouvernement, à léconomie numérique et pour vous présenter les quelques lignes essentielles de notre action.
Il faut bien sûr renforcer lattractivité de la France auprès des entreprises numériques, cest un vrai enjeu, un vrai défi. Parce que je pense profondément que les emplois et la croissance de demain en dépendent. Le numérique, cest déjà près dun million demplois en France, un quart de la croissance du pays. Qui le sait vraiment ? A part vous, sûrement. Mais il suffit de regarder cette assemblée, sa diversité et sa jeunesse, sa spontanéité, son dynamisme, pour se convaincre que limportance de léconomie numérique ne peut que continuer de croître.
Renforcer lattractivité de la France pour vos entreprises suppose dabord, et cest un préalable, de créer un environnement favorable à linnovation sous toutes ses formes. Je sais que vous y êtes particulièrement sensibles et attentifs.
Le pacte national pour la croissance, la compétitivité et lemploi, que jai présenté le 6 novembre dernier à la suite de la remise de son rapport par Louis GALLOIS, témoigne de lengagement de mon gouvernement sur ce sujet.
Je sais, par exemple, combien la pérennisation pour les cinq années à venir du crédit dimpôt recherche, qui est le plus favorable dEurope, qui est une question essentielle pour vous, mais dautres mesures ont été annoncées. Je pense au renforcement du statut de jeune entreprise innovante, qui permet aux entreprises en croissance de bénéficier des meilleures conditions pour développer leurs projets.
Fleur PELLERIN vous a annoncé, lors de la conférence, le lancement dune mission de préfiguration du projet « Paris capitale numérique », qui sera conduit par Tariq KRIM, qui est là et que je salue. Vous avez vu les encouragements, je pense quils sont mérités. Mais surtout, cest aussi loccasion pour moi de dire que nous attendons beaucoup de ce projet. Fleur PELLERIN men a parlé déjà depuis plusieurs mois.
Parce que nous savons que les talents français ne sont pas suffisamment mis en avant dans le domaine du numérique et que nous voulons et nous devons les valoriser davantage.
Qui sait dans le grand public que les objets connectés les plus populaires dans le monde sont fabriqués par des entreprises françaises, dont plusieurs PME ? Qui connaît NETATMO ou SCULPTEO, deux petites entreprises françaises récemment primées par le plus grand salon international délectronique ? Lune pour ses stations météos personnelles gérées à distance, grâce au Smartphone ; lautre pour son service dimpression dobjets en 3 dimensions.
Il faut faire connaître tout ça, il faut le faire savoir et le faire partager. Parce quen faisant savoir et faire partager, on crée une nouvelle dynamique. Parce que ma conviction, cest quil existe un génie français. Je ne dis pas ça pour faire lautosatisfaction par rapport à nos amis venus dautres pays qui sont là, mais parce que chaque pays a sa spécificité, chaque pays a ses atouts et ses talents. Nous en avons et vous en faites partie. Mais il faut le dire, il faut laffirmer, il faut le défendre, le revendiquer, en être fier.
Dans le numérique comme dans le reste, dans lindustrie traditionnelle, la France a une histoire industrielle, avec ses vicissitudes, avec ses ruptures, avec ses souffrances. Mais cest justement le défi dune nation industrielle de ne pas seulement regarder vers le passé, mais cest aussi dinvestir dans tout ce qui va préparer lavenir, qui va garantir que cette histoire qui est la nôtre se poursuive.
Notre génie spécifique, il est porté aussi par nos ingénieurs, nos inventeurs, dans lesprit des grandes figures du siècle dernier et du siècle précédent. Mais aussi par nos graphistes, nos designers, par nos créateurs, par nos développeurs. Cest un génie qui a donné naissance à des milliers dentreprises du numérique, dont certaines, trop rares encore, sont devenues des géants mondiaux. Je pense, par exemple, à UBISOFT pour le jeu vidéo ou encore à CRITEO qui est en train den prendre le chemin dans le domaine de la publicité en ligne.
Nous allons donner à la filière toute la visibilité quelle mérite, nous allons lencourager dans son développement et nous allons la soutenir dans son internationalisation. Bertrand DELANOË et Jean-Louis MISSIKA à Paris, Jean-Paul HUCHON à la région Ile-de-France, que je tiens à remercier, mais aussi, à travers eux, tous les élus qui uvrent depuis de nombreuses années en ce sens sur tout le territoire national, qui peuvent désormais compter sur le soutien actif et sans faille de lEtat.
Notre ambition, elle est de faire revenir en France les talents, quand ils sont partis. Parce quils ont fait des voyages, mais il faut faire des voyages, ce nest pas un reproche, cest simplement pour leur dire que même sils sont allés sur des terres fructueuses, je pense à la Silicon Valley, cest une aventure quil faut sans doute entreprendre, mais quil faut aussi quils reviennent et quils se sentent bien chez nous, en France, pour quils sachent quils y ont leur place et que nous avons besoin deux.
Cest ce que vous avez dit, je crois, lors de ces journées. Vous avez affirmé, revendiqué et je pense que vous aurez loccasion, encore une fois, de le dire et de le redire.
En tout cas, notre ambition, cest aussi dattirer les meilleurs entrepreneurs et aussi les meilleurs investisseurs étrangers, dont certains sont parmi nous ce soir, et qui sont désireux de profiter des opportunités offertes par la France. Je veux dire à nos amis du monde entier que nous les accueillons à bras ouverts. Car, le partage des expériences et des cultures est bénéfique à tous. Sil en est particulièrement, cest bien dans ce domaine du numérique.
Mais les enjeux du numérique ne se limitent pas à la question de lattractivité. Le numérique irrigue toutes les politiques publiques et nous oblige aussi à les repenser, à les revisiter. Car, le numérique est à lorigine de nouvelles façons de faire société, via les réseaux sociaux, dont il faut tenir compte et auxquels nous devons nous adapter, sans nous y soumettre, mais parce que ça fait partie de cette réalité nouvelle de notre étape historique de développement.
Cest donc à un agenda global que mon gouvernement travaille. Il concerne léducation et lenseignement supérieur, la réforme de lEtat, de laction publique ou encore la protection de la vie privée et des libertés individuelles sur Internet. Cet agenda sera débattu lors dun séminaire gouvernemental qui se tiendra en février et que nous préparons avec Fleur PELLERIN et qui tracera la feuille de route pour les années à venir. Je ne vais pas entrer dans le détail de toutes les mesures auxquelles nous travaillons, nous aurons loccasion dy revenir.
Mais je veux vous dire seulement quelques mots dune politique que je crois particulièrement importante, qui est celle de lopen data. Il sagit pour lEtat douvrir vraiment au public son patrimoine de données, comme nous le faisons pour le patrimoine bâti. Parce que nous considérons que ce patrimoine immatériel, cest aussi celui de tous les Français, quil appartient à tous, quil appartient aux entreprises qui voudraient créer de nouveaux services, comme à tous les citoyens.
Les collectivités locales, certaines en première ligne, ont compris lenjeu déjà et se sont engagées et sont souvent en avance sur lEtat dans ce domaine. Je pense en particulier, jai cité Paris, mais je pense aussi à Rennes, je pense à Nantes, je pense à Montpellier, je pense aussi au département de Saône-et-Loire.
Cest la raison pour laquelle jai souhaité que lEtat passe à la vitesse supérieure, un an après la mise en ligne du portail data.gouv.fr. Jai nommé Henri VERDIER, que certains dentre vous connaissent. Il était jusquà présent entrepreneur, président du pôle de compétitivité CAP DIGITAL, il est tout à fait habilité pour conduire cette politique, je lui fais tout à fait confiance. Cest une mission exigeante, ambitieuse, mais elle est nécessaire.
Dans les prochaines semaines, nous pourrons annoncer les données sur lesquelles nous souhaitons porter notre effort en priorité. Je pense notamment aux données relatives à lenvironnement, à la sécurité ou aux dépenses publiques. Vous le voyez, nous sommes présents sur tous les fronts du numérique, il y aurait beaucoup dautres sujets à évoquer. Mais je ne voulais pas être plus long.
Si jai parlé du numérique ce soir en votre présence, cest parce que ce sont aussi des emplois, cest la croissance de demain. Mais aussi parce que le numérique et les valeurs quil porte, linnovation bien sûr, mais aussi lentraide, le respect de tous les points de vue exprimés par le peuple de lInternet, peuvent être le symbole de ce nouveau modèle français que je souhaite que nous puissions construire dans notre pays.
La France est une histoire, je vous lai dit, mais ce sont aussi des valeurs, cest une certaine idée du vivre ensemble. Il ne sagit pas simplement, en parlant du modèle français, de laborder par un esprit nostalgique, comme ce qui a existé avant est parfait et quil ny a rien à changer. Cest justement parce que nous sommes dans une grande période de mutation, au-delà même dune crise économique et financière, mais une période de mutation, quil faut revenir à la source et à la source de ce qui est notre modèle propre, mais quil faut réinventer, refonder.
Cest pourquoi je parle de nouveau modèle français, sans se renier pour autant. Cest pourquoi je parle aussi des valeurs. Il y a compétitivité quand il y a solidarité, il y a compétitivité économique quand il y a compétitivité sociale, quand il y a la place pour linitiative, quand il y a la place pour linnovation, quand il y a la place pour le débat. Sil y a bien un monde où il y a débat, cest celui dInternet.
Alors, je voulais vous adresser ce message ce soir, cest un message de confiance, cest un message de soutien, cest un message de mobilisation. Merci de votre attention.
Source http://www.gouvernement.fr, le 7 décembre 2012