Texte intégral
FREDERIC RIVIERE
Une explosion a été entendue cette nuit à Gao, dans le Nord du Mali, au lendemain de deux attentats suicides et d'une attaque d'un commando islamiste, est-ce que l'opération militaire au Mali est en train de changer de physionomie ?
ALAIN VIDALIES
Changer de physionomie, non, mais être confronter à la réalité certainement. Ceux qui avaient pu imaginer que ce serait simplement une marche tranquille n'étaient pas dans la vérité et ce qui se passe aujourd'hui n'est pas totalement surprenant, je pense que l'essentiel c'est de rappeler ce que sont les objectifs et de rester attacher à ces objectifs : c'est-à-dire que la France devait intervenir, parce qu'il n'y avait pas d'autre solution et qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait le faire ; qu'aujourd'hui l'objectif d'avoir le relais d'une force africaine reste plus vrai que jamais ; et que l'objectif dernier, une fois que ces conditions + la transition démocratique au bout, c'est-à-dire la feuille de route qui a été élaborée par le pouvoir malien, soient mises en place, que tout cela permette progressivement à la France de se retirer.
FREDERIC RIVIERE
Mais c'est la fin de ce qui a pu apparaitre comme une guerre facile ?
ALAIN VIDALIES
Probablement ! Mais c'était une image fausse, il n'y a pas de guerre facile. Si on est intervenus, c'est bien qu'il y avait des groupes terroristes qui voulaient prendre le pouvoir, ce n'était pas une vue de l'esprit ou une invention, ils étaient bien quelque part.
FREDERIC RIVIERE
Est-ce que les troupes françaises vont pouvoir se retirer aussi rapidement que le gouvernement l'avait laissé entendre si la résistance des groupes islamistes est beaucoup plus forte que prévu ?
ALAIN VIDALIES
Mais c'est une question qui reste ouverte naturellement ! Mais aujourd'hui ce qui est important c'est l'accélération du relais par les troupes africaines, notamment les troupes tchadiennes qui arrivent progressivement sur le terrain, ensuite la France probablement devra adapter son rythme de retrait aux circonstances militaires. Mais je ne crois pas qu'aujourd'hui on puisse dire que c'est une grande surprise, c'est plutôt pour ceux qui avaient imaginé que ce serait une guerre facile, c'est plutôt le retour à la réalité, mais je crois que pour les pouvoirs publics et pour l'armée française ce n'est pas une surprise.
FREDERIC RIVIERE
On va parler de l'actualité française et parlementaire puisque vous êtes ministre des Relations avec le Parlement ! L'examen du projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels s'est achevé samedi matin à l'Assemblée, les députés vont se prononcer demain sur l'ensemble du texte par un vote solennel, est-ce que la majorité va faire bloquer et voter comme un seul homme ou comme une seule femme d'ailleurs, pour ne pas faire de sexisme, puisque c'est à la mode.
ALAIN VIDALIES
Eh bien je pense que la majorité sera au rendez-vous ! Bien entendu qu'il y aura ici ou là quelques personnalités ou plutôt quelques individus qui ne seront pas présents pour nous soutenir - ça sera assez marginal et puis, du côté de l'opposition, il me semble que ce débat va laisser des traces parce qu'il a été mené par, j'ai envie de dire, ça même été une surprise pour moi, par l'aile la plus radicale de l'opposition de droite et j'ai senti beaucoup de gêne parfois chez certains députés de droite quand ils venaient, ils repartaient presque aussi vite de l'hémicycle.
FREDERIC RIVIERE
Vous n'avez pas entendu d'inquiétudes légitimes mais seulement des outrances ?
ALAIN VIDALIES
Je ne veux pas dire ça ! Parce que, quand on aborde ces questions, le débat est logique, mais j'ai quand même entendu pour résumer ce que je pense beaucoup plus d'outrances que d'inquiétudes légitimes, enfin quand même on a débattu d'amendements, l'un qui voulait appliquer le principe de précaution à l'arrivée d'enfants dans des couples de même sexe et l'autre qui voulait affirmer la priorité de la filiation biologique pour l'éducation des enfants, je ne sais pas si quelqu'un se rend compte que ces débats qui normalement sont fermés depuis 50 ans dans notre pays et qui sont des débats qui remettent en cause, si on va jusqu'au bout, y compris la situation des parents adoptifs. Franchement, je ne pensais pas entendre un jour de tels débats en 2013 en France.
FREDERIC RIVIERE
Le projet de loi sera examiné au Sénat à partir du 18 mars, est-ce que vous vous attendez là
ALAIN VIDALIES
Ne prenez pas la date
FREDERIC RIVIERE
A quelle chose d'aussi passionnée ?
ALAIN VIDALIES
Ne prenez pas la date pour une date définitive
FREDERIC RIVIERE
Oui !
ALAIN VIDALIES
Parce qu'elle a été annoncée mais la conférence des présidents n'a pas eu lieu, donc, à une semaine près
FREDERIC RIVIERE
Oui ! Enfin peu importe
ALAIN VIDALIES
Ça peut
FREDERIC RIVIERE
Voilà ! Est-ce que le débat risque d'être aussi passionné, selon vous, au Sénat ?
ALAIN VIDALIES
Je ne pense pas ! Parce que le Sénat a déjà travaillé collectivement dans un esprit très dépassionné, notamment avec un rapport qui a été fait en 2009 et une singularité - que j'ai rappelée à l'Assemblée nationale mais qui sera très présente au Sénat - c'est qu'on avait eu, à l'issue de ce rapport, une proposition de loi sénatoriale pour la GPA. Donc, nous sommes contre la GPA. Mais ils étaient allés beaucoup plus loin, il y avait dix-sept sénateurs UMP qui avaient fait cette proposition de loi, en parallèle d'ailleurs d'une proposition de loi identique déposée par des sénateurs socialistes. Donc, je pense qu'il y a un fond de réflexion commun qui fait qu'il y aura évidemment une opposition à ce texte mais que le débat devrait se faire me semble-t-il sur des bases moins radicalisées en tous les cas.
FREDERIC RIVIERE
Pour la cinquième fois, en trois semaines, les enseignants sont appelés à une nouvelle grève nationale demain pour réclamer le report à 2014 de la réforme des rythmes scolaires. C'est difficile tout de même, non, pour votre gouvernement de se mettre les enseignants à dos et a l'impression que c'est ce qui est en train de se produire ?
ALAIN VIDALIES
C'est difficile ! Mais l'objectif et le problème qui est devant nous est tellement important que ça doit renforcer notre détermination à trouver un accord et en tous les cas à faire la réforme. Enfin quand même personne ne peut oublier qu'on a une situation au fond d'échec de notre système éducatif et, quand on regarde quels sont les paramètres qui font la singularité française, il y en a un qui saute aux yeux depuis de tout le monde, c'est que nous sommes le pays dans lequel il y a le moins de nombre de jours dans l'année et de classes est celui où les jours de classe il y a le plus d'heures pour les enfants, donc autrement dit les enfants de France nont pas le même rythme que dans les autres pays. Bon ! C'est quand même une question qui est devant et pour la solutionner il n'y a pas beaucoup de réponses, si ce n'est de changer les rythmes scolaires.
FREDERIC RIVIERE
A quoi tient la réaction des enseignants et des syndicats, c'est du conservatisme, c'est du corporatisme, c'est
ALAIN VIDALIES
Non ! Je ne le crois. Je pense qu'il y a une encore que c'est important...
FREDERIC RIVIERE
Ne pas travaillez plus ?
ALAIN VIDALIES
Il y a une on remet en cause au fond une réforme qui est intervenue sous l'ancienne majorité
FREDERIC RIVIERE
C'est là que c'est quand même un comble !
ALAIN VIDALIES
Le passage aux 4 jours, je vous laisse l'appréciation. Mais je crois qu'il y a aussi une tradition je dirais d'un certain rythme de la réforme qui a pu les choquer, on le voit dans le fait que c'est une lourde machine et qu'il faut du temps pour la bouger. Mais je crois que la réforme ne doit pas attendre et que nous sommes aujourd'hui dans cette phase-là et j'espère que la raison va l'emporter, personne ne peut sortir du débat en ignorant la réalité que je rappelais sur la situation des rythmes scolaires en France aujourd'hui.
FREDERIC RIVIERE
L'aile gauche du PS incarnée par le mouvement Maintenant la Gauche, dirigé par Emmanuel MOREL et le Parti Communiste ont appelé ce week-end le chef de l'Etat et le gouvernement à mener une véritable politique de gauche, notamment à lancer le à prendre le tournant de la relance, qu'est-ce que vous avez envie de leur répondre ?
ALAIN VIDALIES
Eh bien j'ai envie de leur répondre qu'on a aujourd'hui un gouvernement qui a successivement fait la Banque publique d'investissement pour des gens qui, comme moi, sont attachés à la régulation et c'est extrêmement important que l'on va cette semaine discuter de la réforme bancaire, que le Parlement a ajouté des initiatives à la proposition du gouvernement, c'est la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôts, là on est sur des questions qui sont au coeur d'un programme de gauche. Alors j'entends leurs impatiences, mais il y a aussi la question première qui a été le choix fait Par François HOLLANDE de retrouver l'indépendance de la France dont ils ne peuvent pas s'exonérer parce que personne ne décide de faire le redressement des dépenses publiques, des finances publiques, parce que c'est son objectif politique, c'est un passage obligé si on veut retrouver notre indépendance et, au fond, répondre à cette question : est-ce que le politique il peut encore quelque chose ? Eh bien, avant de répondre oui, il faut être indépendant des marchés.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 février 2013
Une explosion a été entendue cette nuit à Gao, dans le Nord du Mali, au lendemain de deux attentats suicides et d'une attaque d'un commando islamiste, est-ce que l'opération militaire au Mali est en train de changer de physionomie ?
ALAIN VIDALIES
Changer de physionomie, non, mais être confronter à la réalité certainement. Ceux qui avaient pu imaginer que ce serait simplement une marche tranquille n'étaient pas dans la vérité et ce qui se passe aujourd'hui n'est pas totalement surprenant, je pense que l'essentiel c'est de rappeler ce que sont les objectifs et de rester attacher à ces objectifs : c'est-à-dire que la France devait intervenir, parce qu'il n'y avait pas d'autre solution et qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait le faire ; qu'aujourd'hui l'objectif d'avoir le relais d'une force africaine reste plus vrai que jamais ; et que l'objectif dernier, une fois que ces conditions + la transition démocratique au bout, c'est-à-dire la feuille de route qui a été élaborée par le pouvoir malien, soient mises en place, que tout cela permette progressivement à la France de se retirer.
FREDERIC RIVIERE
Mais c'est la fin de ce qui a pu apparaitre comme une guerre facile ?
ALAIN VIDALIES
Probablement ! Mais c'était une image fausse, il n'y a pas de guerre facile. Si on est intervenus, c'est bien qu'il y avait des groupes terroristes qui voulaient prendre le pouvoir, ce n'était pas une vue de l'esprit ou une invention, ils étaient bien quelque part.
FREDERIC RIVIERE
Est-ce que les troupes françaises vont pouvoir se retirer aussi rapidement que le gouvernement l'avait laissé entendre si la résistance des groupes islamistes est beaucoup plus forte que prévu ?
ALAIN VIDALIES
Mais c'est une question qui reste ouverte naturellement ! Mais aujourd'hui ce qui est important c'est l'accélération du relais par les troupes africaines, notamment les troupes tchadiennes qui arrivent progressivement sur le terrain, ensuite la France probablement devra adapter son rythme de retrait aux circonstances militaires. Mais je ne crois pas qu'aujourd'hui on puisse dire que c'est une grande surprise, c'est plutôt pour ceux qui avaient imaginé que ce serait une guerre facile, c'est plutôt le retour à la réalité, mais je crois que pour les pouvoirs publics et pour l'armée française ce n'est pas une surprise.
FREDERIC RIVIERE
On va parler de l'actualité française et parlementaire puisque vous êtes ministre des Relations avec le Parlement ! L'examen du projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels s'est achevé samedi matin à l'Assemblée, les députés vont se prononcer demain sur l'ensemble du texte par un vote solennel, est-ce que la majorité va faire bloquer et voter comme un seul homme ou comme une seule femme d'ailleurs, pour ne pas faire de sexisme, puisque c'est à la mode.
ALAIN VIDALIES
Eh bien je pense que la majorité sera au rendez-vous ! Bien entendu qu'il y aura ici ou là quelques personnalités ou plutôt quelques individus qui ne seront pas présents pour nous soutenir - ça sera assez marginal et puis, du côté de l'opposition, il me semble que ce débat va laisser des traces parce qu'il a été mené par, j'ai envie de dire, ça même été une surprise pour moi, par l'aile la plus radicale de l'opposition de droite et j'ai senti beaucoup de gêne parfois chez certains députés de droite quand ils venaient, ils repartaient presque aussi vite de l'hémicycle.
FREDERIC RIVIERE
Vous n'avez pas entendu d'inquiétudes légitimes mais seulement des outrances ?
ALAIN VIDALIES
Je ne veux pas dire ça ! Parce que, quand on aborde ces questions, le débat est logique, mais j'ai quand même entendu pour résumer ce que je pense beaucoup plus d'outrances que d'inquiétudes légitimes, enfin quand même on a débattu d'amendements, l'un qui voulait appliquer le principe de précaution à l'arrivée d'enfants dans des couples de même sexe et l'autre qui voulait affirmer la priorité de la filiation biologique pour l'éducation des enfants, je ne sais pas si quelqu'un se rend compte que ces débats qui normalement sont fermés depuis 50 ans dans notre pays et qui sont des débats qui remettent en cause, si on va jusqu'au bout, y compris la situation des parents adoptifs. Franchement, je ne pensais pas entendre un jour de tels débats en 2013 en France.
FREDERIC RIVIERE
Le projet de loi sera examiné au Sénat à partir du 18 mars, est-ce que vous vous attendez là
ALAIN VIDALIES
Ne prenez pas la date
FREDERIC RIVIERE
A quelle chose d'aussi passionnée ?
ALAIN VIDALIES
Ne prenez pas la date pour une date définitive
FREDERIC RIVIERE
Oui !
ALAIN VIDALIES
Parce qu'elle a été annoncée mais la conférence des présidents n'a pas eu lieu, donc, à une semaine près
FREDERIC RIVIERE
Oui ! Enfin peu importe
ALAIN VIDALIES
Ça peut
FREDERIC RIVIERE
Voilà ! Est-ce que le débat risque d'être aussi passionné, selon vous, au Sénat ?
ALAIN VIDALIES
Je ne pense pas ! Parce que le Sénat a déjà travaillé collectivement dans un esprit très dépassionné, notamment avec un rapport qui a été fait en 2009 et une singularité - que j'ai rappelée à l'Assemblée nationale mais qui sera très présente au Sénat - c'est qu'on avait eu, à l'issue de ce rapport, une proposition de loi sénatoriale pour la GPA. Donc, nous sommes contre la GPA. Mais ils étaient allés beaucoup plus loin, il y avait dix-sept sénateurs UMP qui avaient fait cette proposition de loi, en parallèle d'ailleurs d'une proposition de loi identique déposée par des sénateurs socialistes. Donc, je pense qu'il y a un fond de réflexion commun qui fait qu'il y aura évidemment une opposition à ce texte mais que le débat devrait se faire me semble-t-il sur des bases moins radicalisées en tous les cas.
FREDERIC RIVIERE
Pour la cinquième fois, en trois semaines, les enseignants sont appelés à une nouvelle grève nationale demain pour réclamer le report à 2014 de la réforme des rythmes scolaires. C'est difficile tout de même, non, pour votre gouvernement de se mettre les enseignants à dos et a l'impression que c'est ce qui est en train de se produire ?
ALAIN VIDALIES
C'est difficile ! Mais l'objectif et le problème qui est devant nous est tellement important que ça doit renforcer notre détermination à trouver un accord et en tous les cas à faire la réforme. Enfin quand même personne ne peut oublier qu'on a une situation au fond d'échec de notre système éducatif et, quand on regarde quels sont les paramètres qui font la singularité française, il y en a un qui saute aux yeux depuis de tout le monde, c'est que nous sommes le pays dans lequel il y a le moins de nombre de jours dans l'année et de classes est celui où les jours de classe il y a le plus d'heures pour les enfants, donc autrement dit les enfants de France nont pas le même rythme que dans les autres pays. Bon ! C'est quand même une question qui est devant et pour la solutionner il n'y a pas beaucoup de réponses, si ce n'est de changer les rythmes scolaires.
FREDERIC RIVIERE
A quoi tient la réaction des enseignants et des syndicats, c'est du conservatisme, c'est du corporatisme, c'est
ALAIN VIDALIES
Non ! Je ne le crois. Je pense qu'il y a une encore que c'est important...
FREDERIC RIVIERE
Ne pas travaillez plus ?
ALAIN VIDALIES
Il y a une on remet en cause au fond une réforme qui est intervenue sous l'ancienne majorité
FREDERIC RIVIERE
C'est là que c'est quand même un comble !
ALAIN VIDALIES
Le passage aux 4 jours, je vous laisse l'appréciation. Mais je crois qu'il y a aussi une tradition je dirais d'un certain rythme de la réforme qui a pu les choquer, on le voit dans le fait que c'est une lourde machine et qu'il faut du temps pour la bouger. Mais je crois que la réforme ne doit pas attendre et que nous sommes aujourd'hui dans cette phase-là et j'espère que la raison va l'emporter, personne ne peut sortir du débat en ignorant la réalité que je rappelais sur la situation des rythmes scolaires en France aujourd'hui.
FREDERIC RIVIERE
L'aile gauche du PS incarnée par le mouvement Maintenant la Gauche, dirigé par Emmanuel MOREL et le Parti Communiste ont appelé ce week-end le chef de l'Etat et le gouvernement à mener une véritable politique de gauche, notamment à lancer le à prendre le tournant de la relance, qu'est-ce que vous avez envie de leur répondre ?
ALAIN VIDALIES
Eh bien j'ai envie de leur répondre qu'on a aujourd'hui un gouvernement qui a successivement fait la Banque publique d'investissement pour des gens qui, comme moi, sont attachés à la régulation et c'est extrêmement important que l'on va cette semaine discuter de la réforme bancaire, que le Parlement a ajouté des initiatives à la proposition du gouvernement, c'est la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôts, là on est sur des questions qui sont au coeur d'un programme de gauche. Alors j'entends leurs impatiences, mais il y a aussi la question première qui a été le choix fait Par François HOLLANDE de retrouver l'indépendance de la France dont ils ne peuvent pas s'exonérer parce que personne ne décide de faire le redressement des dépenses publiques, des finances publiques, parce que c'est son objectif politique, c'est un passage obligé si on veut retrouver notre indépendance et, au fond, répondre à cette question : est-ce que le politique il peut encore quelque chose ? Eh bien, avant de répondre oui, il faut être indépendant des marchés.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 février 2013