Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le président Bruno Le Roux,
Vous me donnez l'occasion de prolonger ma réponse au président Jacob. Oui c'est vrai, c'est vrai que nous avons demandé des efforts aux Françaises et aux Français. J'assume ces choix, qui sont ceux du redressement de notre pays : redressement financier, redressement de notre appareil productif, engagement de profondes réformes, comme celle de l'Education, comme celle de la transition énergétique. En même temps volonté de tout faire pour sauver notre modèle social et républicain.
Ce n'est pas une partie facile, il faut beaucoup de détermination, de constance, de persévérance. Mais vous venez de le dire, sur le plan financier, mesdames et messieurs les députés, lorsque nous sommes arrivés, nous avons trouvé un déficit de 5,3 %. Dès 2012 nous l'avons ramené à 4,8. En 2013 à 4,1. L'objectif du budget 2014 : 3,6. Et ensuite à 1,7 à la fin du quinquennat.
Cet effort nous le faisons pour redonner à la France ses marges de manoeuvre et sa totale souveraineté par rapport au marché financier. Mais en même temps nous le faisons sans casser la reprise de la croissance et, vous y faites allusion et vous avez raison, non seulement les chiffres du second trimestre sont positifs, mais les derniers indicateurs de l'INSEE sont là pour prouver que la reprise de la croissance est en marche, et ce n'est surtout pas le moment de faiblir et de renoncer.
Il y a près d'un an, après le rapport Gallois, j'ai présenté le pacte pour la compétitivité, la croissance et l'emploi, le crédit d'impôt, l'organisation en filières, la réforme de la formation professionnelle, la Banque publique d'investissement, le soutien aux PME. Tout cela est en marche, doit se poursuivre, et cet effort, mesdames et messieurs de la majorité, je vous invite à l'amplifier dans le budget 2014. C'est essentiel, monsieur le député, monsieur le président Bruno Le Roux. Vous le savez, comme tous ceux qui sont là, nous serons jugés sur le résultat en matière d'emplois. Les chiffres vont dans la bonne direction, y compris ce mois-ci. C'est grâce aux emplois aidés, c'est grâce aux emplois d'avenir, mais c'est grâce aussi au retour de la croissance.
Alors, je vous le demande, l'effort qui a été entrepris, surtout poursuivons-le. Redonnons de la confiance, redonnons du travail, redonnons de l'emploi et la France repartira de l'avant. C'est à cet effort de solidarité et de mobilisation que je vous appelle et que j'appelle les forces vives du pays.
Source http://www.gouvernement.fr, le 3 octobre 2013