Texte intégral
PHILIPPE ABITEBOUL
3000 officiers de police, hier, dans les rues de Paris pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils réclament plus de moyens. Cette manifestation s'inscrit avec en toile de fond l'examen du budget du ministère de l'Intérieur, il sera justement débattu à l'Assemblée à partir de demain. D'ores et déjà, Daniel Vaillant, le ministre de tutelle, prévoit une hausse historique de 4,5 % pour la seule police. Christian Poncelet, le Président du Sénat, a lui proposé, hier à Nancy où il participait à l'Assemblée générale des maires de Meurthe-et-Moselle, d'instituer une police territoriale de proximité, qui serait placée sous l'autorité des maires. On écoute Christian Poncelet.
CHRISTIAN PONCELET
Tous les jours, nous avons des agressions, des actes terroristes, des viols, des vols, des infractions, etc... Et je sens que dans le pays monte une colère certaine. Il est donc urgent et nécessaire de faire quelque chose. Qui connaît le mieux sa ville, sa commune ? Le maire qui sait où sont les noyaux d'insécurité, qui connaît le comportement de certains individus, les comportements qui tendent à se répéter et qui découragent les forces de sécurité d'intervenir. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité qu'il y ait une police de proximité, composée bien sûr de la police municipale, de la police d'Etat, de la gendarmerie et la participation des juges pour que le maire puisse apporter son concours pour coordonner les actions engagées, ça ne peut pas durer ! Ce ne sera plus le délinquant qui sera inquiété bientôt, ce sera le policier ou le gendarme qui l'aura arrêté. C'est la raison pour laquelle je veux que soit constituée cette police territoriale de proximité.
PHILIPPE ABITEBOUL
Christian Poncelet répondait aux questions de Thomas-Jean Georges, de France Bleu Sud Lorraine.
(source http://www.senat.fr, le 15 novembre 2001)
3000 officiers de police, hier, dans les rues de Paris pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils réclament plus de moyens. Cette manifestation s'inscrit avec en toile de fond l'examen du budget du ministère de l'Intérieur, il sera justement débattu à l'Assemblée à partir de demain. D'ores et déjà, Daniel Vaillant, le ministre de tutelle, prévoit une hausse historique de 4,5 % pour la seule police. Christian Poncelet, le Président du Sénat, a lui proposé, hier à Nancy où il participait à l'Assemblée générale des maires de Meurthe-et-Moselle, d'instituer une police territoriale de proximité, qui serait placée sous l'autorité des maires. On écoute Christian Poncelet.
CHRISTIAN PONCELET
Tous les jours, nous avons des agressions, des actes terroristes, des viols, des vols, des infractions, etc... Et je sens que dans le pays monte une colère certaine. Il est donc urgent et nécessaire de faire quelque chose. Qui connaît le mieux sa ville, sa commune ? Le maire qui sait où sont les noyaux d'insécurité, qui connaît le comportement de certains individus, les comportements qui tendent à se répéter et qui découragent les forces de sécurité d'intervenir. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité qu'il y ait une police de proximité, composée bien sûr de la police municipale, de la police d'Etat, de la gendarmerie et la participation des juges pour que le maire puisse apporter son concours pour coordonner les actions engagées, ça ne peut pas durer ! Ce ne sera plus le délinquant qui sera inquiété bientôt, ce sera le policier ou le gendarme qui l'aura arrêté. C'est la raison pour laquelle je veux que soit constituée cette police territoriale de proximité.
PHILIPPE ABITEBOUL
Christian Poncelet répondait aux questions de Thomas-Jean Georges, de France Bleu Sud Lorraine.
(source http://www.senat.fr, le 15 novembre 2001)