Texte intégral
FREDERIC RIVIERE
Bonjour Barbara POMPILI.
BARBARA POMPILI
Bonjour.
FREDERIC RIVIERE
A quelle ambiance vous attendez-vous ce matin au Conseil des ministres au lendemain du premier meeting d'Emmanuel MACRON ?
BARBARA POMPILI
Certainement, d'abord une ambiance studieuse, c'est toujours le cas dans les Conseils des ministres, et oui, peut-être
FREDERIC RIVIERE
Mais tendue ce matin un peu, sans doute, non ?
BARBARA POMPILI
Peut-être, certainement quelques tensions puisque l'initiative d'Emmanuel MACRON fait réagir, et quelque part on voit bien qu'elle peut, qu'elle dérange un certain nombre de personnes. Moi ce que je pense sur cette affaire, c'est que nous avons un grand, grand, grand besoin, de débat politique, de redéfinition de ce que peut être la gauche d'une manière générale, de ce que peut être son projet, de ce que peut être sa manière de travailler, avec tous les partenaires
FREDERIC RIVIERE
Et Emmanuel MACRON y contribue ?
BARBARA POMPILI
En tout cas il dit le vouloir, et il s'inscrit dans cette démarche-là, en tout cas vraiment c'est ce qu'il dit. Ecoutez, prenons-le au mot. Il veut être dans le débat, il veut apporter des idées nouvelles, on en a besoin aujourd'hui. N'oublions pas le contexte dans lequel nous sommes, aujourd'hui le Front national est au second tour selon tous les sondages, donc que l'on doive redéfinir un petit peu ce qu'on veut, que l'on fasse aussi un qu'on commence à tirer un bilan, même s'il faut qu'on continue à travailler jusqu'au bout, n'oublions jamais, c'est une bonne chose. Par contre, et c'est un point absolument essentiel, justement au regard de ce contexte, il faut que nous travaillons tous pour un rassemblement, et donc Emmanuel MACRON
FREDERIC RIVIERE
Mais qui joue-t-il aujourd'hui MACRON ? C'est ça la question.
BARBARA POMPILI
Justement, Emmanuel MACRON doit montrer justement s'il est un responsable politique, au vrai sens du terme, c'est-à-dire s'il travaille à faire ce rassemblement, et donc à travailler à ce débat, ce renouveau des idées, mais qui amèneront ensuite à un rassemblement, ou s'il part dans la division, ce qui serait là une catastrophe.
FREDERIC RIVIERE
La division ça serait une candidature personnelle ?
BARBARA POMPILI
En tout cas une candidature qui ne s'inscrirait pas dans le cadre d'un travail tous ensemble. Encore une fois je ne crois pas
FREDERIC RIVIERE
De la primaire, de la Belle Alliance populaire ?
BARBARA POMPILI
Je ne crois pas aux diviseurs. Une primaire, la primaire qu'organise la Belle Alliance populaire, c'est une primaire de rassemblement, qui justement essaye d'éviter le piège de la division. Moi je viens du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Hauts-de-France maintenant, ça s'appelle, je vois ce que ça a donné comme conséquences, le fait que tout le monde se divise. Aujourd'hui il faut qu'on sache jeter des ponts entre nous, on sait ce qui divise, maintenant il faut qu'on réussisse à reconstruire et qu'on réussisse à reconstruire aussi un projet global, tous ensemble, la gauche, dans toute sa diversité, y compris avec les écologistes.
FREDERIC RIVIERE
Emmanuel MACRON applique sans doute l'adage « on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses défauts », puisqu'il dit
BARBARA POMPILI
Qu'à ses dépens.
FREDERIC RIVIERE
Qu'à ses dépens, oui pardon ; puisqu'il dit qu'il veut porter la victoire de son mouvement en 2017, mais quelle victoire, on ne sait pas, et pour qui ?
BARBARA POMPILI
Pour l'instant ce n'est pas défini et ce sera à lui de le définir. Par contre, je lui ai dit hier, quand j'étais à côté de lui aux questions au gouvernement, que j'attendais de voir un petit peu ce qu'il dire sur l'écologie, parce qu'il veut apporter beaucoup de renouveau, mais sans discours, notamment sur l'écologie, me semble être encore un petit peu limite, donc je suis très heureuse que l'écologie puisse participer à ce rassemblement, ait une parole forte, et François de RUGY s'est lancé hier, je crois que c'est une très bonne chose.
FREDERIC RIVIERE
Votre ami François de RUGY, qui lui a franchi le pas, il a annoncé sa candidature à la primaire de la gauche, donc de la Belle Alliance populaire de Jean-Christophe CAMBADELIS, décision prise en accord avec vous et Emmanuelle COSSE. Il n'y avait là-dessus pas de bisbille ?
BARBARA POMPILI
Oui, oui, c'est une décision qui nous paraît sage.
FREDERIC RIVIERE
A quoi elle va servir cette candidature ?
BARBARA POMPILI
Elle va servir à porter tout l'intérêt de prendre en compte l'écologie dans les politiques publiques. Moi je le fais, avec ma loi sur la biodiversité par exemple, il y a la loi sur la transition énergétique, qui montrent que nous avons des potentiels de développement économique incroyables grâce à la prise en compte de l'écologie, et en plus c'est aussi la prise en compte de notre avenir, tout simplement, on ne peut plus faire comme si la Terre était infinie et qu'on pouvait prendre ses richesses sans faire attention.
FREDERIC RIVIERE
Alors, vous parliez de la loi biodiversité, Europe Ecologie-Les Verts a décidé hier, le groupe, de ne pas de voter ce texte au Sénat, la droite sénatoriale, dit le communiqué, a montré que la protection de l'environnement n'est pas une priorité pour elle en adoptant un texte de loi qui n'est pas à la hauteur des enjeux. Vous partagez, en partie au moins, cette déception, par rapport aux modifications du texte ?
BARBARA POMPILI
Ecoutez, le Sénat, déjà lors de la lecture précédente, avait montré qu'il y avait encore beaucoup à faire pour la prise de conscience de l'urgence de sauver la biodiversité, aujourd'hui nous avons des problèmes d'artificialisation des sols par exemple, l'artificialisation des sols c'est, encore, l'équivalent d'un département tous les 8 ans en termes de surface. Ça veut dire quoi l'artificialisation des sols, parce qu'on dit ça comme ça ? Ça veut dire que, par exemple, quand il y a des pluies diluviennes, eh bien les sols n'absorbent plus l'eau, et c'est ça aussi qui crée les inondations, il n'y a pas que ça, mais ça les aggrave. Le fait que nous n'ayons plus assez de libellules, je le disais souvent, ça veut dire qu'il n'y a plus assez de zones humides, les zones humides qui justement empêchent les inondations, qui permettent de filtrer l'eau. Tout est lié. La biodiversité c'est quelque chose, c'est le tissu de la vie souvent, tout est lié.
FREDERIC RIVIERE
Mais c'est une idée qui a encore du mal aujourd'hui à passer.
BARBARA POMPILI
Ça a du mal à passer parce qu'on continue, certains, et notamment des élus, continuent d'opposer protection de la biodiversité, de la nature, et développement économique. C'est une erreur d'analyse, je m'inscris vraiment en faux, aujourd'hui toutes les études montrent que, au contraire, la protection de la biodiversité crée des emplois, crée du développement. Donc, ce travail de conviction, on a encore à le faire, le Sénat montre qu'il y a encore beaucoup de gens qui sont un petit peu
FREDERIC RIVIERE
Passéistes, vous avez dit une vision un peu passéiste de la protection de la ruralité, de la défense de la ruralité.
BARBARA POMPILI
Oui, oui. Défendre la ruralité ce n'est pas être en retard sur ces questions-là, au contraire, plus on sera en avance sur ces questions-là, plus on fera vivre nos campagnes, et plus on créera de l'emploi dans nos campagnes. donc moi je suis favorable à ce que le texte, qui est sorti de l'Assemblée, donc avant le Sénat, qui me semble meilleur, soit rétabli lors de la dernière lecture, enfin, qui arrivera le 19, c'est-à-dire la semaine prochaine, à l'Assemblée, après un long parcours nous voyons enfin le bout sur cette loi.
FREDERIC RIVIERE
Pourquoi la taxe sur l'huile de palme, qui est pourtant tant décriée, cette huile de palme, n'a pas pu se faire finalement ? C'est le poids des lobbies ?
BARBARA POMPILI
Il y a eu des pressions, moi je ne le nie pas, maintenant les décisions que j'ai prises ne sont pas en rapport avec ces pressions-là, c'est que tout simplement cette taxe était assise sur une taxation qui aujourd'hui est obsolète et qu'il faut remettre à plat. Donc, j'ai engagé la responsabilité du gouvernement, pour le coup, en disant nous allons remettre à plat toutes les taxations d'huiles, pour qu'on arrête d'avoir des avantages fiscaux pour des huiles qui n'ont vraiment aucune raison d'en avoir, typiquement comme la taxe sur l'huile de palme, donc ça va être fait dans les 6 mois. Et surtout, je m'attache à travailler sur des filières de certification parce que c'est en travaillant, avec les entreprises, avec les pays producteurs et avec les ONG, comme ça commence à être le cas, qu'on va pouvoir enfin travailler sur une huile de palme qui ne tuera pas la forêt primaire et tous les animaux, notamment les orangs-outans qui sont un petit peu, disons emblématiques, mais qui ne sont pas les seuls, loin de là.
FREDERIC RIVIERE
Merci Barbara POMPILI, bonne journée.
BARBARA POMPILI
Merci à vous.Source : Service d'information du Gouvernement, le 21 juillet 2016
Bonjour Barbara POMPILI.
BARBARA POMPILI
Bonjour.
FREDERIC RIVIERE
A quelle ambiance vous attendez-vous ce matin au Conseil des ministres au lendemain du premier meeting d'Emmanuel MACRON ?
BARBARA POMPILI
Certainement, d'abord une ambiance studieuse, c'est toujours le cas dans les Conseils des ministres, et oui, peut-être
FREDERIC RIVIERE
Mais tendue ce matin un peu, sans doute, non ?
BARBARA POMPILI
Peut-être, certainement quelques tensions puisque l'initiative d'Emmanuel MACRON fait réagir, et quelque part on voit bien qu'elle peut, qu'elle dérange un certain nombre de personnes. Moi ce que je pense sur cette affaire, c'est que nous avons un grand, grand, grand besoin, de débat politique, de redéfinition de ce que peut être la gauche d'une manière générale, de ce que peut être son projet, de ce que peut être sa manière de travailler, avec tous les partenaires
FREDERIC RIVIERE
Et Emmanuel MACRON y contribue ?
BARBARA POMPILI
En tout cas il dit le vouloir, et il s'inscrit dans cette démarche-là, en tout cas vraiment c'est ce qu'il dit. Ecoutez, prenons-le au mot. Il veut être dans le débat, il veut apporter des idées nouvelles, on en a besoin aujourd'hui. N'oublions pas le contexte dans lequel nous sommes, aujourd'hui le Front national est au second tour selon tous les sondages, donc que l'on doive redéfinir un petit peu ce qu'on veut, que l'on fasse aussi un qu'on commence à tirer un bilan, même s'il faut qu'on continue à travailler jusqu'au bout, n'oublions jamais, c'est une bonne chose. Par contre, et c'est un point absolument essentiel, justement au regard de ce contexte, il faut que nous travaillons tous pour un rassemblement, et donc Emmanuel MACRON
FREDERIC RIVIERE
Mais qui joue-t-il aujourd'hui MACRON ? C'est ça la question.
BARBARA POMPILI
Justement, Emmanuel MACRON doit montrer justement s'il est un responsable politique, au vrai sens du terme, c'est-à-dire s'il travaille à faire ce rassemblement, et donc à travailler à ce débat, ce renouveau des idées, mais qui amèneront ensuite à un rassemblement, ou s'il part dans la division, ce qui serait là une catastrophe.
FREDERIC RIVIERE
La division ça serait une candidature personnelle ?
BARBARA POMPILI
En tout cas une candidature qui ne s'inscrirait pas dans le cadre d'un travail tous ensemble. Encore une fois je ne crois pas
FREDERIC RIVIERE
De la primaire, de la Belle Alliance populaire ?
BARBARA POMPILI
Je ne crois pas aux diviseurs. Une primaire, la primaire qu'organise la Belle Alliance populaire, c'est une primaire de rassemblement, qui justement essaye d'éviter le piège de la division. Moi je viens du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Hauts-de-France maintenant, ça s'appelle, je vois ce que ça a donné comme conséquences, le fait que tout le monde se divise. Aujourd'hui il faut qu'on sache jeter des ponts entre nous, on sait ce qui divise, maintenant il faut qu'on réussisse à reconstruire et qu'on réussisse à reconstruire aussi un projet global, tous ensemble, la gauche, dans toute sa diversité, y compris avec les écologistes.
FREDERIC RIVIERE
Emmanuel MACRON applique sans doute l'adage « on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses défauts », puisqu'il dit
BARBARA POMPILI
Qu'à ses dépens.
FREDERIC RIVIERE
Qu'à ses dépens, oui pardon ; puisqu'il dit qu'il veut porter la victoire de son mouvement en 2017, mais quelle victoire, on ne sait pas, et pour qui ?
BARBARA POMPILI
Pour l'instant ce n'est pas défini et ce sera à lui de le définir. Par contre, je lui ai dit hier, quand j'étais à côté de lui aux questions au gouvernement, que j'attendais de voir un petit peu ce qu'il dire sur l'écologie, parce qu'il veut apporter beaucoup de renouveau, mais sans discours, notamment sur l'écologie, me semble être encore un petit peu limite, donc je suis très heureuse que l'écologie puisse participer à ce rassemblement, ait une parole forte, et François de RUGY s'est lancé hier, je crois que c'est une très bonne chose.
FREDERIC RIVIERE
Votre ami François de RUGY, qui lui a franchi le pas, il a annoncé sa candidature à la primaire de la gauche, donc de la Belle Alliance populaire de Jean-Christophe CAMBADELIS, décision prise en accord avec vous et Emmanuelle COSSE. Il n'y avait là-dessus pas de bisbille ?
BARBARA POMPILI
Oui, oui, c'est une décision qui nous paraît sage.
FREDERIC RIVIERE
A quoi elle va servir cette candidature ?
BARBARA POMPILI
Elle va servir à porter tout l'intérêt de prendre en compte l'écologie dans les politiques publiques. Moi je le fais, avec ma loi sur la biodiversité par exemple, il y a la loi sur la transition énergétique, qui montrent que nous avons des potentiels de développement économique incroyables grâce à la prise en compte de l'écologie, et en plus c'est aussi la prise en compte de notre avenir, tout simplement, on ne peut plus faire comme si la Terre était infinie et qu'on pouvait prendre ses richesses sans faire attention.
FREDERIC RIVIERE
Alors, vous parliez de la loi biodiversité, Europe Ecologie-Les Verts a décidé hier, le groupe, de ne pas de voter ce texte au Sénat, la droite sénatoriale, dit le communiqué, a montré que la protection de l'environnement n'est pas une priorité pour elle en adoptant un texte de loi qui n'est pas à la hauteur des enjeux. Vous partagez, en partie au moins, cette déception, par rapport aux modifications du texte ?
BARBARA POMPILI
Ecoutez, le Sénat, déjà lors de la lecture précédente, avait montré qu'il y avait encore beaucoup à faire pour la prise de conscience de l'urgence de sauver la biodiversité, aujourd'hui nous avons des problèmes d'artificialisation des sols par exemple, l'artificialisation des sols c'est, encore, l'équivalent d'un département tous les 8 ans en termes de surface. Ça veut dire quoi l'artificialisation des sols, parce qu'on dit ça comme ça ? Ça veut dire que, par exemple, quand il y a des pluies diluviennes, eh bien les sols n'absorbent plus l'eau, et c'est ça aussi qui crée les inondations, il n'y a pas que ça, mais ça les aggrave. Le fait que nous n'ayons plus assez de libellules, je le disais souvent, ça veut dire qu'il n'y a plus assez de zones humides, les zones humides qui justement empêchent les inondations, qui permettent de filtrer l'eau. Tout est lié. La biodiversité c'est quelque chose, c'est le tissu de la vie souvent, tout est lié.
FREDERIC RIVIERE
Mais c'est une idée qui a encore du mal aujourd'hui à passer.
BARBARA POMPILI
Ça a du mal à passer parce qu'on continue, certains, et notamment des élus, continuent d'opposer protection de la biodiversité, de la nature, et développement économique. C'est une erreur d'analyse, je m'inscris vraiment en faux, aujourd'hui toutes les études montrent que, au contraire, la protection de la biodiversité crée des emplois, crée du développement. Donc, ce travail de conviction, on a encore à le faire, le Sénat montre qu'il y a encore beaucoup de gens qui sont un petit peu
FREDERIC RIVIERE
Passéistes, vous avez dit une vision un peu passéiste de la protection de la ruralité, de la défense de la ruralité.
BARBARA POMPILI
Oui, oui. Défendre la ruralité ce n'est pas être en retard sur ces questions-là, au contraire, plus on sera en avance sur ces questions-là, plus on fera vivre nos campagnes, et plus on créera de l'emploi dans nos campagnes. donc moi je suis favorable à ce que le texte, qui est sorti de l'Assemblée, donc avant le Sénat, qui me semble meilleur, soit rétabli lors de la dernière lecture, enfin, qui arrivera le 19, c'est-à-dire la semaine prochaine, à l'Assemblée, après un long parcours nous voyons enfin le bout sur cette loi.
FREDERIC RIVIERE
Pourquoi la taxe sur l'huile de palme, qui est pourtant tant décriée, cette huile de palme, n'a pas pu se faire finalement ? C'est le poids des lobbies ?
BARBARA POMPILI
Il y a eu des pressions, moi je ne le nie pas, maintenant les décisions que j'ai prises ne sont pas en rapport avec ces pressions-là, c'est que tout simplement cette taxe était assise sur une taxation qui aujourd'hui est obsolète et qu'il faut remettre à plat. Donc, j'ai engagé la responsabilité du gouvernement, pour le coup, en disant nous allons remettre à plat toutes les taxations d'huiles, pour qu'on arrête d'avoir des avantages fiscaux pour des huiles qui n'ont vraiment aucune raison d'en avoir, typiquement comme la taxe sur l'huile de palme, donc ça va être fait dans les 6 mois. Et surtout, je m'attache à travailler sur des filières de certification parce que c'est en travaillant, avec les entreprises, avec les pays producteurs et avec les ONG, comme ça commence à être le cas, qu'on va pouvoir enfin travailler sur une huile de palme qui ne tuera pas la forêt primaire et tous les animaux, notamment les orangs-outans qui sont un petit peu, disons emblématiques, mais qui ne sont pas les seuls, loin de là.
FREDERIC RIVIERE
Merci Barbara POMPILI, bonne journée.
BARBARA POMPILI
Merci à vous.Source : Service d'information du Gouvernement, le 21 juillet 2016