Texte intégral
Q - Avez-vous le sentiment que les Français se sont passionnés pour ce débat sur l'Europe ?
R - Le bilan de ces réunions régionales, que j'ai d'ailleurs présenté ce matin au Conseil des ministres, est plutôt positif. Les publics ont été nombreux et divers ; ils ont été attentifs, et je crois franchement que cette démarche de forum régional, qui n'est pas parfaite mais c'est un début, montre que les Français s'intéressent à l'Europe. Je pense par exemple à Strasbourg, ou dans l'hémicycle du Parlement européen, ont participé en deux jours 2300 personnes, pour parler de l'Europe. Ce n'était pas quelque chose qui était acquis. 30 000 personnes au total auront participé au débat sur l'avenir de l'Union européenne ! C'est encourageant, et cela montre, contrairement à l'idée reçue, que l'Europe intéresse dès lors que l'on donne la parole aux citoyens de façon libre et décentralisée. C'est une expérience qu'il faudra prolonger. Pas à travers le gouvernement et les préfets, mais d'une manière peut être plus informelle, plus associative.
Q - C'est votre deuxième "chat", quelle place ce type de média peut avoir dans le débat démocratique sachant que les Français sont encore relativement peu
équipés ?
R - Il faudrait, pour que cela prenne une place plus importante, que les Français s'équipent d'avantage. C'est l'occasion d'un débat qui va tout de suite au fond des sujets, car il faut répondre vite, en peu de mots, sans langue de bois et cela permet en quelque sorte d'épurer les réponses, de ne pas délayer le message, ce que certains hommes politiques, mais pas qu'eux, peuvent avoir tendance, parfois, à faire.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2001)
R - Le bilan de ces réunions régionales, que j'ai d'ailleurs présenté ce matin au Conseil des ministres, est plutôt positif. Les publics ont été nombreux et divers ; ils ont été attentifs, et je crois franchement que cette démarche de forum régional, qui n'est pas parfaite mais c'est un début, montre que les Français s'intéressent à l'Europe. Je pense par exemple à Strasbourg, ou dans l'hémicycle du Parlement européen, ont participé en deux jours 2300 personnes, pour parler de l'Europe. Ce n'était pas quelque chose qui était acquis. 30 000 personnes au total auront participé au débat sur l'avenir de l'Union européenne ! C'est encourageant, et cela montre, contrairement à l'idée reçue, que l'Europe intéresse dès lors que l'on donne la parole aux citoyens de façon libre et décentralisée. C'est une expérience qu'il faudra prolonger. Pas à travers le gouvernement et les préfets, mais d'une manière peut être plus informelle, plus associative.
Q - C'est votre deuxième "chat", quelle place ce type de média peut avoir dans le débat démocratique sachant que les Français sont encore relativement peu
équipés ?
R - Il faudrait, pour que cela prenne une place plus importante, que les Français s'équipent d'avantage. C'est l'occasion d'un débat qui va tout de suite au fond des sujets, car il faut répondre vite, en peu de mots, sans langue de bois et cela permet en quelque sorte d'épurer les réponses, de ne pas délayer le message, ce que certains hommes politiques, mais pas qu'eux, peuvent avoir tendance, parfois, à faire.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2001)