Texte intégral
Nous sommes à la veille de l'échéance fixée par les administrateurs judiciaires aux éventuels repreneurs susceptibles de présenter des propositions pour le maintien et le développement du groupe Moulinex-Brandt.
En accord avec les 87% des français solidaires des "Moulinex" j'affirme qu'il est possible d'éviter l'impasse économique et sociale dans laquelle l'attitude des banques et des actionnaires plonge le groupe.
J'ai la conviction que tout n'a pas encore été tenté pour redresser une situation dont les conséquences seraient irréparables pour des milliers de familles, et pour l'électroménager français et européen. Le gouvernement et les responsables politiques doivent donc prendre toutes leurs responsabilités. Le "laisser faire" face au diktat des marchés financiers n'est pas acceptable.
Je propose de prendre les mesures urgentes et d'intérêt national conformes à la politique de plein emploi attendue par nos concitoyens. Moulinex dispose des atouts lui permettant de surmonter ses graves difficultés.
Pour atteindre cet objectif je propose un moratoire suspensif avant toute décision, et l'organisation rapide d'une table ronde économique et sociale, régionale et interrégionale, réunissant tous les intéressés et notamment les banques. Ces mesures de sauvegarde et de bon sens permettraient que le droit s'applique enfin à Moulinex.
La loi que j'ai fait adopter à l'Assemblée Nationale oblige l'état, les pouvoirs publics à une mission d'audit sur l'utilisation et l'efficacité pour l'emploi des importants fonds publics perçus par Moulinex.
Il faut appliquer cette loi!
Les salariés de Moulinex-Brandt attendent du gouvernement, du premier ministre, qu'ils combattent avec vigueur l'attitude hostile de la droite et du MEDEF à l'égard de la loi de modernisation sociale.
Il s'agit d'en anticiper l'application. Je rappelle qu'elle fait obligation aux directions d'entreprises -en cas de cessation partielle ou totale d'activité- de produire une étude d'impact territoriale et sociale; d'alerter les sous-traitants et d'engager avec eux une consultation; d'étudier les contre propositions avancées par le comité d'entreprise, les organisations syndicales, les experts.
Les moyens existent donc d'éviter le naufrage programmé de Moulinex-Brandt. J'appelle le gouvernement de gauche à en manifester concrètement la volonté politique.
(Source http://www.pcf.fr, le 26 septembre 2001)
En accord avec les 87% des français solidaires des "Moulinex" j'affirme qu'il est possible d'éviter l'impasse économique et sociale dans laquelle l'attitude des banques et des actionnaires plonge le groupe.
J'ai la conviction que tout n'a pas encore été tenté pour redresser une situation dont les conséquences seraient irréparables pour des milliers de familles, et pour l'électroménager français et européen. Le gouvernement et les responsables politiques doivent donc prendre toutes leurs responsabilités. Le "laisser faire" face au diktat des marchés financiers n'est pas acceptable.
Je propose de prendre les mesures urgentes et d'intérêt national conformes à la politique de plein emploi attendue par nos concitoyens. Moulinex dispose des atouts lui permettant de surmonter ses graves difficultés.
Pour atteindre cet objectif je propose un moratoire suspensif avant toute décision, et l'organisation rapide d'une table ronde économique et sociale, régionale et interrégionale, réunissant tous les intéressés et notamment les banques. Ces mesures de sauvegarde et de bon sens permettraient que le droit s'applique enfin à Moulinex.
La loi que j'ai fait adopter à l'Assemblée Nationale oblige l'état, les pouvoirs publics à une mission d'audit sur l'utilisation et l'efficacité pour l'emploi des importants fonds publics perçus par Moulinex.
Il faut appliquer cette loi!
Les salariés de Moulinex-Brandt attendent du gouvernement, du premier ministre, qu'ils combattent avec vigueur l'attitude hostile de la droite et du MEDEF à l'égard de la loi de modernisation sociale.
Il s'agit d'en anticiper l'application. Je rappelle qu'elle fait obligation aux directions d'entreprises -en cas de cessation partielle ou totale d'activité- de produire une étude d'impact territoriale et sociale; d'alerter les sous-traitants et d'engager avec eux une consultation; d'étudier les contre propositions avancées par le comité d'entreprise, les organisations syndicales, les experts.
Les moyens existent donc d'éviter le naufrage programmé de Moulinex-Brandt. J'appelle le gouvernement de gauche à en manifester concrètement la volonté politique.
(Source http://www.pcf.fr, le 26 septembre 2001)