Texte intégral
Monsieur le Directeur-général
Mesdames, Messieurs
Je suis très heureux de voir réunie aujourd'hui, pour l'édition 1999 du grand prix de l'urbanisme, la communauté professionnelle de tous ceux qui réfléchissent et travaillent au quotidien sur l'urbanisme.
Je veux saluer tout particulièrement la présence de deux hôtes étrangers, qui nous font l'honneur de participer à cette cérémonie : M. PENA, ministre du développement urbain et du logement de la République d'Equateur et M. CECCHINI, maire-adjoint de Rome, ville où l'on sait ce que le mot "urbs" veut dire. Qu'ils en soient remerciés chaleureusement.
Le Grand prix de l'urbanisme, refondé d'une manière durable et confirmé dans sa périodicité annuelle, a vocation à valoriser l'action des professionnels auxquels revient la charge complexe d'aider à fabriquer au quotidien la ville, c'est à dire le cadre de vie d'une très grande partie de nos concitoyens, dans un pays qui devient chaque jour plus urbain -les premiers résultats du recensement viennent de le confirmer.
Et cette tâche de construire la ville est d'autant plus difficile que les évolutions de la ville sont porteuses de complexité et appellent un renouvellement des savoir faire autant que des prises de conscience collectives sur des enjeux majeurs.
Le principal enjeu est bien celui de construire une ville harmonieuse, porteuse de progrès collectif.
Nos villes, nos agglomérations sont des êtres vivants et beaucoup d'évolutions positives se sont produites ces dernières années en matière de qualité du cadre urbain, du fait notamment d'une prise de conscience de la nécessité de mieux valoriser l'existant, sans pour autant le figer, et d'avoir un urbanisme à échelle humaine.
Mais plusieurs phénomènes sont d'ores et déjà à l'uvre qui conduisent à une transformation profonde du visage de nos villes, et de fait, la qualité de vie de nos concitoyens :
les nouvelles formes du développement économique -par exemple la grande distribution- comme l'aspiration de nombreux ménages à un mode de vie plus calme que celui des centres urbains conduisent à un accroissement bien souvent insuffisamment organisé ou maîtrisé des espaces péri-urbains des agglomérations ;
de nombreux centres villes, se vident de leurs habitants et de leurs commerces, parfois se paupérisent. Or, quel plus grand échec pour la ville, pour le concept même de l'urbain, que de voir dépérir ce qui en est le cur et voir la ville perdre ainsi peu à peu le rôle de brassage, de mélange, de rassemblement qui est historiquement le sien ?
des grands ensembles conçus au cours des années de l'après-guerre sont déqualifiés, et conjuguent la pauvreté de leur cadre urbain et celle de leurs habitants touchés de plein fouet l'exclusion sociale ;
Le débat national lancé à l'initiative de Jean Claude GAYSSOT dans plusieurs villes françaises, a permis de mettre en évidence les principales attentes de nos concitoyens face à leurs villes. Ainsi s'exprime le souhait de villes plus sûres, plus agréables, offrant toutes opportunités de services, de circulation et d'échanges, permettant la plus grande liberté de choix du lieu où se loger.
La compatibilité des attentes n'est, toutefois, pas toujours évidente et certaines sont même parfois contradictoires entre elles : on demande à la fois la maison individuelle presque à la campagne et des transports en commun à fréquence urbaine ; un cadre de vie champêtre et la proximité d'équipements qui marquent le centre de la ville ; l'échange et le brassage, tout en refusant parfois les contraintes de voisinage.
Répondre à ces attentes et lutter contre l'éclatement et la ségrégation implique de répondre à quelques questions essentielles, qui sont autant d'enjeux pour la ville européenne de demain :
Comment construire une cité plus harmonieuse en prenant en compte les comportements sociaux et les logiques économiques à l'oeuvre ? Comment éviter que les différents intervenants n'agissent de manière peu cohérente, au risque de produire la ville que nous ne voulons pas, celle qui favorise l'enfermement de chacun dans sa sphère individuelle et l'exclusion ?
Comment organiser un aménagement durable, économe des espaces et des ressources naturels, dans un équilibre maintenu entre l'urbain et le rural ?
Comment réinvestir au mieux les quartiers anciens, afin de bénéficier de leur inscription dans l'histoire de la ville, de leur enracinement dans l'histoire des individus et des sociétés ?
Comment, enfin, conjuguer fonctionnalité, complexité et beauté des lieux publics ?
Ne nous le cachons pas : lutter contre les tendances que je viens d'évoquer implique une vision de la cité qui dépasse la simple compilation des aspirations individuelles ou des évolutions mécaniques. Cette responsabilité incombe naturellement d'abord aux élus, en particulier aux élus locaux.
Il revient aux professionnels que sont les urbanistes d'intégrer dans leurs travaux ces données fondamentales de notre société, et de renouveler à leur lumière les concepts et les modes de faire pour que leurs projets et leurs propositions soient autant de réponses aux enjeux nouveaux auxquels il nous faudra faire face à l'avenir.
Le savoir et le savoir-faire ne doivent en aucun cas constituer des spécialités de techniciens, qui finissent par se couper du réel. C'est aux urbanistes que revient la lourde responsabilité de bâtir ces passages entre le savoir et la vie de chacun, de passer des idées au projet puis à sa réalisation, en mettant l'humain au coeur du processus.
Dans ce qui est à mes yeux un vrai et grand projet de société -construire la ville qui sera celle de la civilisation urbaine-, la règle d'urbanisme doit être mise au service des politiques urbaines.
Elle doit faciliter le développement de projets de ville, la revitalisation des quartiers anciens et de leur habitat, la restructuration des quartiers déqualifiés, la maîtrise de l'extension urbaine et non plus imposer ou même faciliter, parfois involontairement, des logiques dont les inconvénients sont aujourd'hui clairement perçus.
C'est dans cet esprit que nous élaborons aujourd'hui, comme le Premier ministre l'a annoncé voici 15 jours en concluant le débat national sur la ville auquel je faisais allusion au début de mon propos, un projet de loi destiné à réorienter les politiques urbaines dont les axes -en ce qui concerne les volets "urbanisme" et "habitat"- sont les suivants : parvenir à une gestion mieux maîtrisée et plus économe de l'espace, renforcer les outils du renouvellement urbain, assurer la mixité urbaine et la mixité de l'habitat.
Beaucoup d'entre vous, professionnels de l'urbanisme, développent déjà des approches que ce nouveau cadre législatif devrait faciliter. Mais c'est bien le rôle de l'urbaniste d'anticiper pour accompagner les évolutions, en devant à la fois écouter et s'adapter, dans l'exercice d'un métier aux nombreuses facettes.
Je souhaite que les années à venir voient l'arrivée d'un plus grand nombre de talents et d'énergies pour contribuer à cet effort national, l'arrivée, si vous me permettez ce raccourci, d'une "nouvelle génération" de passionnés de l'urbain, en prenant le mot "génération" au sens non pas de l'âge des artères, mais de la capacité d'imagination et de créativité au service de ce projet de société. M'adressant à vous ce soir, à l'occasion de la remise de ce Grand prix de l'urbanisme qui rassemble l'ensemble de la profession, je suis certain de rencontrer, d'ores et déjà, plusieurs de ceux qui constitueront cette nouvelle génération.
Deux lauréats ont été désignés cette année par un jury indépendant, souverain, fait de personnalités fortes, aux profils diversifiés et enrichi par l'apport de deux urbanistes étrangers de talent.
Je ne présenterai pas à nouveau les deux lauréats, Philippe Panerai, architecte urbaniste et chercheur, et Nathan Starkman, ingénieur urbaniste, directeur de l'atelier parisien d'urbanisme. François Chaslin passé maître dans l'art des portraits l'a déjà fait. Mais je tiens à féliciter Philippe Panerai et Nathan Starkman de la distinction qui leur échoit et à les remercier pour leur engagement en faveur de la cause de l'urbanisme.
Je tiens également à saluer les deux urbanistes ayant reçu des mentions spéciales : Marc Wiel, directeur de l'agence d'urbanisme de l'agglomération brestoise et Bruno Fortier, architecte-urbaniste, enseignant et chercheur.
Les métiers de l'urbanisme sont nécessairement multiples et la courte tradition des grands prix a, jusqu'à ce jour, principalement mis en lumière les profils des créateurs indépendants. Or quelle que soit l'aura de cette composante de la profession et son apport essentiel, elle ne peut exister - et Christian Devillers, lauréat 1998, l'avait affirmé l'an dernier - sans le travail de fond et de longue haleine réalisé par les porteurs de projets dans la durée. La chaîne des acteurs qui font la ville est complexe et le rôle des maîtres d'ouvrage au sens large du terme est forcément moteur. Souvent méconnu, parfois décrié, le travail de l'urbaniste est essentiel dans le rouage complexe de l'aménagement urbain ; il doit savoir s'y insérer et prendre sa place.
Je terminerai en soulignant le rôle de la DGUHC, avec à sa tête Pierre-René Lemas, qui contribue fortement aux réflexions et aux travaux auxquels je viens de faire référence, et dont un des services a la tâche ardue de mieux expliciter et valoriser les métiers de l'urbanisme. Elle est donc, pour chacun d'entre vous un partenaire et je souhaite qu'elle continue à jouer pleinement ce rôle d'interface, chargée à la fois de synthétiser les attentes des habitants et des élus, de produire les normes juridiques sans lesquelles rien n'est possible et d'assurer avec les professionnels de terrain une communication quotidienne indispensable.
Je veux une fois encore adresser mes félicitations aux deux lauréats distingués par le jury et je leur demande de voir dans cette distinction un moyen de valoriser un métier difficile mais passionnant au service des villes et de leurs habitants.
Monsieur Philippe Panerai, j'ai l'honneur et le plaisir de vous remettre ce diplôme que vous a décerné le jury du Grand prix de l'urbanisme 1999.
Monsieur Nathan Starkman, j'ai l'honneur et le plaisir de vous remettre ce diplôme que vous a décerné le jury du Grand prix de l'urbanisme 1999.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 16 juillet 1999)
Mesdames, Messieurs
Je suis très heureux de voir réunie aujourd'hui, pour l'édition 1999 du grand prix de l'urbanisme, la communauté professionnelle de tous ceux qui réfléchissent et travaillent au quotidien sur l'urbanisme.
Je veux saluer tout particulièrement la présence de deux hôtes étrangers, qui nous font l'honneur de participer à cette cérémonie : M. PENA, ministre du développement urbain et du logement de la République d'Equateur et M. CECCHINI, maire-adjoint de Rome, ville où l'on sait ce que le mot "urbs" veut dire. Qu'ils en soient remerciés chaleureusement.
Le Grand prix de l'urbanisme, refondé d'une manière durable et confirmé dans sa périodicité annuelle, a vocation à valoriser l'action des professionnels auxquels revient la charge complexe d'aider à fabriquer au quotidien la ville, c'est à dire le cadre de vie d'une très grande partie de nos concitoyens, dans un pays qui devient chaque jour plus urbain -les premiers résultats du recensement viennent de le confirmer.
Et cette tâche de construire la ville est d'autant plus difficile que les évolutions de la ville sont porteuses de complexité et appellent un renouvellement des savoir faire autant que des prises de conscience collectives sur des enjeux majeurs.
Le principal enjeu est bien celui de construire une ville harmonieuse, porteuse de progrès collectif.
Nos villes, nos agglomérations sont des êtres vivants et beaucoup d'évolutions positives se sont produites ces dernières années en matière de qualité du cadre urbain, du fait notamment d'une prise de conscience de la nécessité de mieux valoriser l'existant, sans pour autant le figer, et d'avoir un urbanisme à échelle humaine.
Mais plusieurs phénomènes sont d'ores et déjà à l'uvre qui conduisent à une transformation profonde du visage de nos villes, et de fait, la qualité de vie de nos concitoyens :
les nouvelles formes du développement économique -par exemple la grande distribution- comme l'aspiration de nombreux ménages à un mode de vie plus calme que celui des centres urbains conduisent à un accroissement bien souvent insuffisamment organisé ou maîtrisé des espaces péri-urbains des agglomérations ;
de nombreux centres villes, se vident de leurs habitants et de leurs commerces, parfois se paupérisent. Or, quel plus grand échec pour la ville, pour le concept même de l'urbain, que de voir dépérir ce qui en est le cur et voir la ville perdre ainsi peu à peu le rôle de brassage, de mélange, de rassemblement qui est historiquement le sien ?
des grands ensembles conçus au cours des années de l'après-guerre sont déqualifiés, et conjuguent la pauvreté de leur cadre urbain et celle de leurs habitants touchés de plein fouet l'exclusion sociale ;
Le débat national lancé à l'initiative de Jean Claude GAYSSOT dans plusieurs villes françaises, a permis de mettre en évidence les principales attentes de nos concitoyens face à leurs villes. Ainsi s'exprime le souhait de villes plus sûres, plus agréables, offrant toutes opportunités de services, de circulation et d'échanges, permettant la plus grande liberté de choix du lieu où se loger.
La compatibilité des attentes n'est, toutefois, pas toujours évidente et certaines sont même parfois contradictoires entre elles : on demande à la fois la maison individuelle presque à la campagne et des transports en commun à fréquence urbaine ; un cadre de vie champêtre et la proximité d'équipements qui marquent le centre de la ville ; l'échange et le brassage, tout en refusant parfois les contraintes de voisinage.
Répondre à ces attentes et lutter contre l'éclatement et la ségrégation implique de répondre à quelques questions essentielles, qui sont autant d'enjeux pour la ville européenne de demain :
Comment construire une cité plus harmonieuse en prenant en compte les comportements sociaux et les logiques économiques à l'oeuvre ? Comment éviter que les différents intervenants n'agissent de manière peu cohérente, au risque de produire la ville que nous ne voulons pas, celle qui favorise l'enfermement de chacun dans sa sphère individuelle et l'exclusion ?
Comment organiser un aménagement durable, économe des espaces et des ressources naturels, dans un équilibre maintenu entre l'urbain et le rural ?
Comment réinvestir au mieux les quartiers anciens, afin de bénéficier de leur inscription dans l'histoire de la ville, de leur enracinement dans l'histoire des individus et des sociétés ?
Comment, enfin, conjuguer fonctionnalité, complexité et beauté des lieux publics ?
Ne nous le cachons pas : lutter contre les tendances que je viens d'évoquer implique une vision de la cité qui dépasse la simple compilation des aspirations individuelles ou des évolutions mécaniques. Cette responsabilité incombe naturellement d'abord aux élus, en particulier aux élus locaux.
Il revient aux professionnels que sont les urbanistes d'intégrer dans leurs travaux ces données fondamentales de notre société, et de renouveler à leur lumière les concepts et les modes de faire pour que leurs projets et leurs propositions soient autant de réponses aux enjeux nouveaux auxquels il nous faudra faire face à l'avenir.
Le savoir et le savoir-faire ne doivent en aucun cas constituer des spécialités de techniciens, qui finissent par se couper du réel. C'est aux urbanistes que revient la lourde responsabilité de bâtir ces passages entre le savoir et la vie de chacun, de passer des idées au projet puis à sa réalisation, en mettant l'humain au coeur du processus.
Dans ce qui est à mes yeux un vrai et grand projet de société -construire la ville qui sera celle de la civilisation urbaine-, la règle d'urbanisme doit être mise au service des politiques urbaines.
Elle doit faciliter le développement de projets de ville, la revitalisation des quartiers anciens et de leur habitat, la restructuration des quartiers déqualifiés, la maîtrise de l'extension urbaine et non plus imposer ou même faciliter, parfois involontairement, des logiques dont les inconvénients sont aujourd'hui clairement perçus.
C'est dans cet esprit que nous élaborons aujourd'hui, comme le Premier ministre l'a annoncé voici 15 jours en concluant le débat national sur la ville auquel je faisais allusion au début de mon propos, un projet de loi destiné à réorienter les politiques urbaines dont les axes -en ce qui concerne les volets "urbanisme" et "habitat"- sont les suivants : parvenir à une gestion mieux maîtrisée et plus économe de l'espace, renforcer les outils du renouvellement urbain, assurer la mixité urbaine et la mixité de l'habitat.
Beaucoup d'entre vous, professionnels de l'urbanisme, développent déjà des approches que ce nouveau cadre législatif devrait faciliter. Mais c'est bien le rôle de l'urbaniste d'anticiper pour accompagner les évolutions, en devant à la fois écouter et s'adapter, dans l'exercice d'un métier aux nombreuses facettes.
Je souhaite que les années à venir voient l'arrivée d'un plus grand nombre de talents et d'énergies pour contribuer à cet effort national, l'arrivée, si vous me permettez ce raccourci, d'une "nouvelle génération" de passionnés de l'urbain, en prenant le mot "génération" au sens non pas de l'âge des artères, mais de la capacité d'imagination et de créativité au service de ce projet de société. M'adressant à vous ce soir, à l'occasion de la remise de ce Grand prix de l'urbanisme qui rassemble l'ensemble de la profession, je suis certain de rencontrer, d'ores et déjà, plusieurs de ceux qui constitueront cette nouvelle génération.
Deux lauréats ont été désignés cette année par un jury indépendant, souverain, fait de personnalités fortes, aux profils diversifiés et enrichi par l'apport de deux urbanistes étrangers de talent.
Je ne présenterai pas à nouveau les deux lauréats, Philippe Panerai, architecte urbaniste et chercheur, et Nathan Starkman, ingénieur urbaniste, directeur de l'atelier parisien d'urbanisme. François Chaslin passé maître dans l'art des portraits l'a déjà fait. Mais je tiens à féliciter Philippe Panerai et Nathan Starkman de la distinction qui leur échoit et à les remercier pour leur engagement en faveur de la cause de l'urbanisme.
Je tiens également à saluer les deux urbanistes ayant reçu des mentions spéciales : Marc Wiel, directeur de l'agence d'urbanisme de l'agglomération brestoise et Bruno Fortier, architecte-urbaniste, enseignant et chercheur.
Les métiers de l'urbanisme sont nécessairement multiples et la courte tradition des grands prix a, jusqu'à ce jour, principalement mis en lumière les profils des créateurs indépendants. Or quelle que soit l'aura de cette composante de la profession et son apport essentiel, elle ne peut exister - et Christian Devillers, lauréat 1998, l'avait affirmé l'an dernier - sans le travail de fond et de longue haleine réalisé par les porteurs de projets dans la durée. La chaîne des acteurs qui font la ville est complexe et le rôle des maîtres d'ouvrage au sens large du terme est forcément moteur. Souvent méconnu, parfois décrié, le travail de l'urbaniste est essentiel dans le rouage complexe de l'aménagement urbain ; il doit savoir s'y insérer et prendre sa place.
Je terminerai en soulignant le rôle de la DGUHC, avec à sa tête Pierre-René Lemas, qui contribue fortement aux réflexions et aux travaux auxquels je viens de faire référence, et dont un des services a la tâche ardue de mieux expliciter et valoriser les métiers de l'urbanisme. Elle est donc, pour chacun d'entre vous un partenaire et je souhaite qu'elle continue à jouer pleinement ce rôle d'interface, chargée à la fois de synthétiser les attentes des habitants et des élus, de produire les normes juridiques sans lesquelles rien n'est possible et d'assurer avec les professionnels de terrain une communication quotidienne indispensable.
Je veux une fois encore adresser mes félicitations aux deux lauréats distingués par le jury et je leur demande de voir dans cette distinction un moyen de valoriser un métier difficile mais passionnant au service des villes et de leurs habitants.
Monsieur Philippe Panerai, j'ai l'honneur et le plaisir de vous remettre ce diplôme que vous a décerné le jury du Grand prix de l'urbanisme 1999.
Monsieur Nathan Starkman, j'ai l'honneur et le plaisir de vous remettre ce diplôme que vous a décerné le jury du Grand prix de l'urbanisme 1999.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 16 juillet 1999)